Les Prohibés (2)

Je viens de recevoir ma contre-partie pour ma participation au financement de la création du site internet de cette association, Les Prohibés, dont j’ai récemment évoqué la recherche de fonds pour leurs projets.

Au départ, j’ai fait un don par solidarité à leur cause, et sans rien espérer en retour. Mais après avoir effectué mon versement en ligne, il m’a été proposé de choisir en contre-partie une copie d’oeuvre parmi de nombreuses créations artistiques. J’ai sélectionné le dessin concernant Ronceveaux et, j’ai en plus reçu un superbe marque-page ainsi qu’une carte célébrant la France (avec une de mes fleurs préférées avec le tournesol). Quelle surprise !

J’en remets donc une couche en vous proposant à nouveau le lien pour leur collecte de fonds chez Helloasso.

Sinon, un nouveau site patriote, Une Bonne Droite, parle des Prohibés et donne un autre éclairage sur ce collectif.

UBD : Parlez-nous des Prohibés : comment le collectif a-t-il été créé ?

Valentin : Je suis moi-même poète et j’évoquais régulièrement avec l’artiste qui est devenue la cofondatrice, Clémence, l’invisibilisation des artistes patriotes et la mainmise de la gauche sur le milieu culturel français. Nous nous sommes dit qu’il fallait fédérer les artistes et artisans aux valeurs enracinées, ayant la France comme leitmotiv de leurs créations ; que c’était une chose capitale, et qu’il était temps de se montrer en force en frappant un grand coup ! Après une soirée passée à évoquer ce projet plus en détail, nous nous sommes lancés dans le projet.

Nous avons choisi le nom « Les Prohibés » comme un clin d’œil vis-à-vis de cette invisibilisation que rencontrent les artistes souhaitant faire vivre un art ancré sur nos traditions. En effet, il est difficile de trouver une exposition médiatique, un relais, si on ne crée pas avec les codes du mainstream culturel omniprésent.

« Les Prohibés » veut donc promouvoir ces créateurs faisant une place au patrimoine français, son histoire, sa culture, sa religion : nous souhaitons remettre le Beau et l’enracinement au centre de nos arts et perpétuer des techniques traditionnelles. J’aime penser qu’ainsi nous œuvrons à la promotion de la France et à son soft power.

Aujourd’hui, le projet a pris de l’ampleur : nous sommes 4 dans le bureau exécutif et nous sommes un collectif de plus de 80 artistes et artisans. Nous étions présents au colloque de l’Institut Iliade et nous avons eu d’excellents retours sur notre présence. Nous avons été surpris de voir à quel point notre collectif était connu par les gens : le bouche-à-oreille commence à fonctionner…

La suite ici.

Les Prohibés

https://www.helloasso.com/associations/les-prohibes/collectes/creation-site-internet-les-prohibes

Dans l’Étudiant libre du 10 février 2023, nous en apprenons davantage sur ce collectif avec Matthias Robert.

Valentin Martel : « Les Prohibés » est un collectif d’artistes, d’artisans et de créateurs de contenus français souhaitant remettre le Beau au centre de notre société. En cela, nous avons une volonté clairement assumée de lutter contre le wokisme et la cancel culture, qui gangrènent le milieu culturel actuel.

Nous avons créé le collectif il y a un an de cela avec Clémence Facqueur (qui est dessinatrice) – il est aujourd’hui fort d’une soixantaine d’artistes, artisans et autres créateurs de contenus, qui nous ont rejoints.

Aujourd’hui, nous venons de nous structurer en association. Les créateurs souhaitant faire partie du collectif doivent payer une cotisation annuelle de 30 euros pour nous permettre d’avoir une trésorerie. Cependant, il n’est pas obligatoire d’adhérer au collectif pour être posté sur nos réseaux. Le collectif « Les Prohibés » se nomme ainsi, comme un clin d’œil vis-à-vis de cette invisibilisation que rencontre les artistes souhaitant faire vivre leur art, ancré sur nos traditions. En effet, il est difficile de trouver une exposition médiatique, un relais, si on ne crée pas avec les codes du mainstream culturel omniprésent. « Les Prohibés » veut donc promouvoir ces créateurs fondant leurs travaux sur le patrimoine français, son histoire, sa culture, sa religion ; et finalement, c’est comme si nous œuvrions à son soft power…« .

L’Incorrect en remet une couche le 31 mai 2023 par l’intermédiaire d’Émeline Paulsen.

Petit extrait :

Le culte du beau a-t-il disparu dans la société contemporaine ? De quel beau parlez-vous ?

« Nous n’aimons pas du tout cet art contemporain qui mêle wokisme et cancel-culture. On ne veut pas de cet art abstrait qui ne représente rien, sans aucune culture, qui ne transmet rien. Quand nous parlons du beau dans l’art, nous faisons référence à notre héritage artistique, avec par exemple dans l’artisanat, la peinture ou la pyrogravure, toutes les techniques anciennes qui ont fait leurs preuves dans le temps. Personnellement, dans mes poèmes, j’aime les formes plus classiques comme les alexandrins ou encore les sonnets. Il en va de même avec les thèmes de nos créations : nous partons principalement de notre patrimoine, de notre culture historique et de la religion catholique – car c’est aussi ça la France. Nous voulons transmettre en nous référant à nos pères. La transmission est très importante pour nous« .

Tout ce qui, de près ou de loin, fait l’apologie de notre passé français et européen, de la notion de Beau et de l’excellence artistique et artisanale, doit être soutenu et félicité !

10 ans déjà… respect M. Venner !

10 ans que Dominique Venner a pris ses cliques et ses claques pour partir loin de ce « monde merdique », comme dirait l’engagé Guignol, et frapper fort avec ce geste de samouraï, façon Mishima, pour éveiller davantage les consciences et ébranler les somnolences modernes…

Dans un article du Point du 30 mai 2013, plutôt exhaustif, le journaliste Saïd Mahrane (drôle d’ironie…) évoque la chronologie de cette funeste journée du 21 mai 2013 et dresse une biographie assez intéressante de cet inlassable défenseur de l’Europe et de ses traditions, et de ce passionné d’Histoire. D’ailleurs, je regrette tellement l’arrêt de la NRH !

Qu’il repose en paix !

L’Institut Iliade lui a rendu hommage, aujourd’hui, en organisant une conférence au Pavillon Wagram à Paris et signalée dans un billet intitulé Dominique Venner : la flamme se maintient, billet qui débute par une référence à la citation sur la transmission du feu, de Gustav Malher, que j’ai récemment publiée et qui se poursuit ainsi :

« Dominique Venner a voulu que sa mort fût une provocation, « provocation à l’espérance et à l’émeute ». Si cette espérance nous anime, c’est aussi parce que nous faisons le choix d’en maintenir la flamme.

Le 21 mai 2023 ne sera pas un simple évènement d’hommage. Nous ne voulons pas vénérer des cendres mais allumer des feux. Il s ‘agira de montrer comment sa vie et ses travaux peuvent être une voie pour la jeunesse de demain, comment ils peuvent les inspirer et comment leur intemporalité les rend terriblement actuels ; voilà quelle sera l’orientation de cette journée. »

La suite ici

Le Cheval de la mort d’Albrecht Dürer (1513)

Lassitude contemporaine

 » Lady L. trouvait que la nature commençait à s’essouffler. Les grands peintres lui avaient tout pris, Turner avait volé la lumière, Boudin l’air et le ciel, Monet la terre et l’eau ; l’Italie, Paris, la Grèce, à force de traîner sur tous les murs, n’étaient plus que des clichés, ce qui n’a pas été peint a été photographié et la terre entière prenait de plus en plus cet air usé des filles que trop de mains ont déshabillées. »

Romain GaryLady L. (Éd. Gallimard, coll. nrf, Paris, p.9) – 1963 [1965]

Lady L.

Arnaque moderne

« Le réac ne croit pas aux bienfaits d’une « culture pour tous » censée abolir dans les bourbiers du « dialogue » le privilège du penseur, de l’artiste, de l’érudit au profit des masses miraculeusement ouvertes à la créativité.

[…] Il ne croit pas que tout se vaut, cet article du crédo-moderne, selon lequel il est illégitime de hiérarchiser l’émotion esthétique. Entre Mozart et le rap, entre Vermeer et le tag, il discerne un fossé qualitatif.

[…] Si tout se valait, rien ne vaudrait sinon son prix aux étals du marché et il ne croit pas aux vertus civilisatrices du grand souk mondialisé. »

Denis TillinacDu bonheur d’être réac (Éd. des Équateurs, p. 79 et 80) – 2014

Joyeux Noël !

De retour à la civilisation, de retour à la France d’avant Giscard, loin des centres citadins… donc chez moi, je peux enfin souhaiter, en retard, de très joyeuses fêtes de fin d’années à toutes et à tous.

Et bien qu’en retard pour la naissance du petit Jésus, j’espère que cette célébration d’une nativité-repère pour tous les européens (même pour les polythéistes) a été à la hauteur des espérances annuelles.

Donc… Joyeux Noël (décalé, ça plaira aux gauchistes…) !

campin-la-nativite-1420-25

La Nativité (1420-1425) – Robert Campin – Huile sur bois, 84,1 × 69,9 cm, Musée des beaux-arts, Dijon.

Allez faire un tour du côté de Rivage de Bohème pour plus d’informations sur le Maître de Flémalle.

Estampes illustres

mail_hokusai_affiche

Vivre en milieu rural voire en zone dépeuplée et très éloignée des grandes citées à de sérieux et indéniables avantages mais dont le prix à payer nous est rappelé à l’esprit de temps à autres comme à cette occasion d’exposition d’oeuvres picturales d’une rare beauté d’un artiste admirable.

Rien de bien grave me direz-vous au vu des immenses et innombrables avantages.

Les livres et internet ont alors une importance considérable bien que le contact visuel direct et l’émotion qu’il puisse provoquer restent irremplaçables.

Cet artiste parmi de nombreux autres me réconcilie avec l’art et la culture, si intimement liés à la grandeur d’une civilisation, mais que les progressistes émétophiles, amateurs dégénérés des productions parfois organiques d’imposteurs sans vergogne, se complaisent à brader, à dégrader, à ridiculiser au nom d’un « art » conceptuel justifiant son statut par des termes pompeux et des explications fumeuses, misérables paravents de la laideur et du vide.

Heureusement, l’humanité et les civilisations se défendent en enfantant de telles oeuvres :

hokusai-wave

hokusai3

estampe-cerisier

Merci monsieur Hokusai !

Exposition Hokusai du 01 Octobre 2014 au 18 Janvier 2015 dans les Galeries nationales du Grand Palais (entrée Clemenceau).

Katsushika Hokusai (1760 – 1849) est sans doute l’artiste japonais le plus célèbre dans le monde. C’est une monographie d’une ampleur tout à fait inédite que propose le Grand Palais. Les six périodes de la vie de l’artiste sont traversées, illustrées par des séries d’estampes, des livres, mais aussi de nombreuses peintures pour partie inédites, ainsi que de précieux dessins préparatoires. Au total plus de 500 pièces exceptionnelles sont présentées, dont une grande partie n’ont encore jamais été exposées hors du Japon.