Voeux 2024

« Les années se suivent et se ressemblent« , sommes-nous souvent tentés de dire, tellement la lassitude face à la décadence et à l’effondrement de nos sociétés occidentales nous aveuglent… Mais en réalité, elles se succèdent et sont de pire en pire car les manoeuvres politicardes les plus diaboliques, les pires corruptions habituellement camouflées avec beaucoup de soins ne sont plus dissimulées, ou de moins en moins, faisant du « plus c’est gros, plus ça passe » une remarque des plus banales.

Les politiques, les personnages haut-placés dans la fonction publique ou à la tête d’admirables institutions ne font plus dans la dentelle et ne se gênent plus avec les notions de conflits d’intérêts, de copinage,… comme la gamine de Matignon, Gabriel Attal, qui place une de ses copines à la tête du Ministère des Affaires Étrangères (rien que ça ! Gabriel se croit sûrement dans une ripoublik bananière… cf. TRT du 19 janvier 2024) alors que ce Stépahne Séjourné n’est pas fichu d’aligner trois phrases correctes en voyage officiel (cf. Nice Matin du 16 janvier 2024) et qui pour se dédouaner, se victimise, (c’est à la mode !) en évoquant les mots « dyslexie » et « handicap » (histoire de faire pleurer dans les chaumières !), ou comme la pourriture Ernotte de France Télévisions qui censure des reportages sur la macronie et Alexis Kohler (cf. Le Courrier des Startèges du 26 janvier 2024), ou encore cette histoire concernant Ivanne Trippenbach, cheffe du service politique du Monde, et Rayan Nezzar, nommé le 19 janvier dernier membre du cabinet de Gabriel Attal (cf. Sud Ouest du 28 janvier 2024)…

Tous ces liens proches entre politiques, merdias, et autres précieux rouages de la mécanique d’expansion du progressisme de la « ripoublik exemplaire », sont écoeurants et lamentables ! Et je n’évoque même pas le délabrement de la santé publique (a priori, les urgences ne sont plus un souci et ne sont plus débordées !), la décrépitude de l’Éducation Nazionale (nous sommes au top au classement PISA et la sécurité dans les établissements scolaires est assurée) ou la décadence généralisée du monde de l’Art…

Et j’en passe ! Malheureusement…

La liste est trop longue et nous sommes fatigués de toute cette parodie démocratique (utilisations abusives du 49.3 et des décrets réglementaires, ou passage d’une loi votée par des élus mais façonnée par la suite par des « sages » à la botte du présipède, cf. RTL du 26 janvier 2024), de toute cette société du spectacle !

Quand j’emploie le mot « nous », il s’agit de la majorité silencieuse, celle qui travaille, celle qui fait des enfants, celle de la Tradition et du respect des aïeux, celle des patriotes et du soi-disant « vieux monde », celle des familles nucléaires stables, celle de la parole donnée et qui est attachée aux concepts d’Honneur, d’Héritage, de Transmission, de Continuum civilisationnel,…

Nous, donc, sommes tous en colère depuis des années, voire des décennies pour les plus âgés, et nous subissons depuis déjà trop longtemps les turpitudes de ceux qui nous gouvernent, de ceux qui nous dirigent par l’intermédiaire de corps institutionnels vermoulus par le progressisme et de ceux qui nous font la morale à tout bout de champ alors qu’ils sont eux-mêmes bien loin de toute exemplarité.

Et cette colère, ce ras-le-bol intense qui couve en nous me rappelle cet extrait du roman Les Rouges et les Noirs d’Alberto Garlini (Éd. Gallimard, Coll. nrf, Paris, 2012, p. 47-48) qui relate un échange entre Franco et Stefano : « Notre littérature, la littérature occidentale, la culture qui nourrit jusqu’à nos fibres les plus intimes, cette littérature débute par la colère d’Achille, par la rage. La rage comme pulsion fondamentale, comme moteur de l’histoire. Tout part de la colère d’Achille, le guerrier dont la célébrité brûle les siècles, et tout retourne à la rage…

Après l’Iliade vient l’Odysée et, à la fin de l’Odysée, à l’issue de sa longue errance sur la mer Égée, Ulysse retrouve sa terre, le sang de son sang. Puis, bouleversé de rage, il massacre les Prétendants, ceux qui courtisent Pénélope. Ils tombent l’un après l’autre. Qu’éprouve Ulysse, sinon de la rage ? Une rage parfaite, couvée pendant des années, que recrachent les flèches : un venin et un remède.

Achille et Ulysse, les deux héros européens : deux chiens enragés. […] C’est la rage qui nous unit. La rage d’Achille et d’Ulysse. »

Soyons les Ulysses des temps modernes, éliminant un à un les Prétendants de toute sorte, parasites de notre France bien aimée, sournois et profiteurs qu’ils sont !

Sachons leur faire payer avec rage leur félonie, leur manque de droiture et d’intégrité ainsi que leur complicité à une tyrannie mondialiste qui ne dit pas son nom !

Marquons l’histoire de France par une sédition sans précédent des patriotes souverainistes, des nostalgiques de la France d’avant, des vertueux silencieux martyrisés par l’infâme ripoublik, afin de redonner un élan vital salvateur à la terre de nos Pères !

Voici les voeux que je formule pour cette nouvelle année et que je NOUS souhaite de toutes mes forces !…

Le « siège de Paris » des agriculteurs sera-t-il le signal ?… Nous verrons bien !

Histoire de signes

et histoire aussi de changer un peu de sujet…

Tout est parti d’une vérification de règle orthographique après un passage chez l’ami P.E. ! C’est ce qui fait le sel de nos blogues !

pour celles et ceux qui souhaiteraient approfondir un peu plus l’histoire des alphabets phénicien, grec et mycénien…

Merci à la Sorbonne !

L’Histoire s’écrit à nouveau…

Nos nations occidentales sont à un tournant historique face aux assauts répétés, depuis des années, de l’hydre mondialiste et progressiste qu’est le Nouvel Odre Mondial, souhaité par l’oligarchie ploutocratique internationale.

Les peuples semblent se réveiller doucement mais sûrement de la léthargie hypnotique engendrée par l’expansion impressionnante de cette infernale modernité et, curieusement, c’est par une jeunesse n’étant pas embrigadée par les institutions éducatives nationales, que la Récaction est en train d’émerger. Cette jeunesse que l’on pensait déconnectée de tout mais cependant plus ou moins guidée par certains sages patriotes déterminés, nous ouvre le chemin d’un renouveau.

J’espère pouvoir vivre le réel moment de basculement qui arrive et participer de mon mieux au retour d’un monde plus traditionnel et enraciné, auquel j’aspire depuis fort longtemps pour la France, et pour l’Occident en général.

De l’utilité du suffrage universel

En France, l’ombre de l’absolutisme

Histoire Forme d’exercice du pouvoir apparue à partir du XVIe siècle, l’absolutisme a marqué de son legs nos institutions politiques comme notre culture administrative.

Par Damien Larrouqué*, Le Point du 29/07/2022

Dans son dernier ouvrage intitulé Le Roi absolu : une obsession française, 1515-1715 (Paris, Tallandier, 2022), l’historien Joël Cornette nous livre un récit passionnant sur l’institutionnalisation contrariée du pouvoir absolu, depuis l’avènement de François Ier à la mort de Louis XIV. Pour ce spécialiste du Grand Siècle, la construction de l’État moderne va de pair avec la consolidation de l’absolutisme, en particulier louis-quatorzien. Formulé pour la première fois sous la plume de Chateaubriand, le terme désigne cette modalité autocratique d’exercice du pouvoir où l’autorité politique est tout entière concentrée dans la figure du monarque.

Sans être tout à fait une singularité nationale, l’absolutisme a façonné notre histoire institutionnelle et politique au point d’atteindre, par réminiscence, la fonction présidentielle. Le chef de l’État sous la Ve République n’a-t-il pas quelque chose de « monarque républicain » ? Et son élection au suffrage universel ne fait-elle pas figure de « sacre démocratique » ? Et que dire encore du premier mandat d’Emmanuel Macron qu’il a lui-même voulu « jupitérien » ? À bien des égards, l’absolutisme nous a laissé un héritage durable, dont ce livre nous permet de dresser une partie de l’inventaire.

D’après l’auteur, un « premier absolutisme » émerge sous l’impérieuse houlette de François Ier. Son essor s’interrompt néanmoins avec les guerres de religion, au cours desquelles l’autorité de l’État est mise à mal durant cette période de grands « malcontentements » et autres « épouvantements ». Au demeurant, en 1576, soit quatre ans après le massacre de la Saint-Barthélemy, un certain Jean Bodin, juriste bien connu des étudiants en droit, publie ses célèbres Six Livres de la République. Si son ouvrage est considéré comme une œuvre de théorie politique majeure, c’est parce qu’il a posé les bases du concept de souveraineté, qualifiée de « perpétuelle et absolue ».

En somme, l’autorité politique se distingue désormais de la figure du prince pour s’incarner en l’État (« la République »), vu comme une entité abstraite et autonome. Ce livre opère une révolution théorique, dans la mesure où il annonce la dépersonnalisation du pouvoir, soit la transition de l’ordre féodal à l’État moderne. Dans cette perspective, l’absolutisme – auquel les Bourbons du lignage d’Henri IV donnent ses lettres de noblesse – apparaît moins comme la personnification du pouvoir absolu que comme la transmutation de l’autorité royale en pouvoir souverain. Autrement dit, l’imposition du principe de souveraineté constitue le premier legs de l’absolutisme.

La suite ici

Les Prohibés

https://www.helloasso.com/associations/les-prohibes/collectes/creation-site-internet-les-prohibes

Dans l’Étudiant libre du 10 février 2023, nous en apprenons davantage sur ce collectif avec Matthias Robert.

Valentin Martel : « Les Prohibés » est un collectif d’artistes, d’artisans et de créateurs de contenus français souhaitant remettre le Beau au centre de notre société. En cela, nous avons une volonté clairement assumée de lutter contre le wokisme et la cancel culture, qui gangrènent le milieu culturel actuel.

Nous avons créé le collectif il y a un an de cela avec Clémence Facqueur (qui est dessinatrice) – il est aujourd’hui fort d’une soixantaine d’artistes, artisans et autres créateurs de contenus, qui nous ont rejoints.

Aujourd’hui, nous venons de nous structurer en association. Les créateurs souhaitant faire partie du collectif doivent payer une cotisation annuelle de 30 euros pour nous permettre d’avoir une trésorerie. Cependant, il n’est pas obligatoire d’adhérer au collectif pour être posté sur nos réseaux. Le collectif « Les Prohibés » se nomme ainsi, comme un clin d’œil vis-à-vis de cette invisibilisation que rencontre les artistes souhaitant faire vivre leur art, ancré sur nos traditions. En effet, il est difficile de trouver une exposition médiatique, un relais, si on ne crée pas avec les codes du mainstream culturel omniprésent. « Les Prohibés » veut donc promouvoir ces créateurs fondant leurs travaux sur le patrimoine français, son histoire, sa culture, sa religion ; et finalement, c’est comme si nous œuvrions à son soft power…« .

L’Incorrect en remet une couche le 31 mai 2023 par l’intermédiaire d’Émeline Paulsen.

Petit extrait :

Le culte du beau a-t-il disparu dans la société contemporaine ? De quel beau parlez-vous ?

« Nous n’aimons pas du tout cet art contemporain qui mêle wokisme et cancel-culture. On ne veut pas de cet art abstrait qui ne représente rien, sans aucune culture, qui ne transmet rien. Quand nous parlons du beau dans l’art, nous faisons référence à notre héritage artistique, avec par exemple dans l’artisanat, la peinture ou la pyrogravure, toutes les techniques anciennes qui ont fait leurs preuves dans le temps. Personnellement, dans mes poèmes, j’aime les formes plus classiques comme les alexandrins ou encore les sonnets. Il en va de même avec les thèmes de nos créations : nous partons principalement de notre patrimoine, de notre culture historique et de la religion catholique – car c’est aussi ça la France. Nous voulons transmettre en nous référant à nos pères. La transmission est très importante pour nous« .

Tout ce qui, de près ou de loin, fait l’apologie de notre passé français et européen, de la notion de Beau et de l’excellence artistique et artisanale, doit être soutenu et félicité !

Vivere militare est

Vivre est un état de guerreSénèque, Lettres à Lucillius, 19, 96, 5.

« Or, mon cher Lucilius, la vie est un état de guerre. Ainsi les hommes qui sont sans cesse les jouets de la fortune, qui montent et descendent toujours à travers des chemins difficiles et escarpés, qui accomplissent les expéditions les plus périlleuses, voilà les guerriers courageux, voilà les premiers du camp. Mais ceux qui se livrent à un honteux repos, tandis que les autres travaillent, sont des fainéants qui ne doivent leur sûreté qu’au mépris qu’ils inspirent« .

(Traduction : M. Charpentier – M. Lemaistre. Œuvres de Sénèque le Philosophe avec la traduction française de la Collection Panckoucke, t. I ; Paris, Garnier, 1860.)

Europa ! (6)

The Nederlands – Jimmy Nelson

« La race est la pierre angulaire sur laquelle repose l’équilibre des nations. Elle représente ce qu’il y a de plus stable dans la vie d’un peuple. Des croisements répétés pouvant la dissocier, l’influence des étrangers est fort dangereuse. De tels croisements détruisirent jadis la grandeur de Rome. Elle perdit sa puissance en perdant son âme. »

Gustave Le BonHier et Demain – 1918 (p.44)

Camerone 1863 – 2023

La Légion Française… 192 ans au service de la patrie française, 192 ans de courage et de sacrifices avec, il y a 160 ans à la bataille de Camerone, le plus glorieux fait d’armes français de tous les temps grâce à la 3ème compagnie et à ses valeurs traditionnelles.

La Légion Française est un monument historique, une fierté nationale et un véritable modèle dont les merdias nationaux devraient faire davantage la promotion, plutôt que de rabâcher les sornettes wokistes et les débilités progressistes qui rendent notre jeunesse molle, centrée sur elle-même, hypnotisée par la virtualité des réseaux sociaux, et allergique à l’abnégation ainsi qu’au sacrifice.

Plutôt que de faire, à n’en plus finir, des séances pédagogiques propagandistes sur la théorie des genres, sur l’inversion des valeurs, sur l’antiracisme ou sur tout autre néologisme à la con tellement prisés par les idéologues progressistes, l’éducation nationale devrait proposer des séances vidéo sur ce type d’évènements historiques et sur ce type de confréries aux idéaux si louables !

En attendant que mes prières soient entendues et en espérant voir ce pays se redresser, je vous dit : respect à vous, Monsieur Légionnaire !

Plainte des soldats Européens.

Politique émois et moi

Par le travers de l’Europe, nous sommes des millions et seuls.
Multitude solitaire, qui divulguera notre peine inconnue ?

[…]
Pris dans le réseau implacable de la pensée des maîtres
Nous sommes les esclaves hallucinés.

Pierre Drieu de la Rochelle 1893 – 1945 – Plainte des soldats européens.

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