Camerone 1863 – 2023

La Légion Française… 192 ans au service de la patrie française, 192 ans de courage et de sacrifices avec, il y a 160 ans à la bataille de Camerone, le plus glorieux fait d’armes français de tous les temps grâce à la 3ème compagnie et à ses valeurs traditionnelles.

La Légion Française est un monument historique, une fierté nationale et un véritable modèle dont les merdias nationaux devraient faire davantage la promotion, plutôt que de rabâcher les sornettes wokistes et les débilités progressistes qui rendent notre jeunesse molle, centrée sur elle-même, hypnotisée par la virtualité des réseaux sociaux, et allergique à l’abnégation ainsi qu’au sacrifice.

Plutôt que de faire, à n’en plus finir, des séances pédagogiques propagandistes sur la théorie des genres, sur l’inversion des valeurs, sur l’antiracisme ou sur tout autre néologisme à la con tellement prisés par les idéologues progressistes, l’éducation nationale devrait proposer des séances vidéo sur ce type d’évènements historiques et sur ce type de confréries aux idéaux si louables !

En attendant que mes prières soient entendues et en espérant voir ce pays se redresser, je vous dit : respect à vous, Monsieur Légionnaire !

Ne jamais rien lâcher !

Spotlight of a rugby player – Galen Livingston – 8 janvier 2013

En ce début de semaine, je veux partager avec vous une vidéo montrant le travail réalisé par un rugbyman professionnel, s’entraînant en baie de San Francisco de façon individuelle, dans le but de s’améliorer au service du collectif de son équipe. La bande sonore est constituée d’un fond musical calme, posé (Pilgrim interprété par le groupe Balmorhea) et d’un discours de motivation martelé par Eric Thomas (le Hip Hop Preacher), spécialiste de la préparation mentale et adepte des envolées lyriques afin de motiver et de transcender son auditoire.

Certes, cette vidéo concerne le sport auquel j’ai consacré toute ma vie de joueur et pour lequel je continue à m’investir en tant qu’entraîneur, arbitre et dirigeant. Mais au-delà de ça, nous y retrouvons des principes de vie, des valeurs traditionnelles qui ne font plus vraiment recette aujourd’hui car le confort moderne est étroitement lié avec le laisser-aller et la liquéfaction des esprits (d’ailleurs, tant et si bien qu’émerge partout des stages de renforcement mental, de prise d’assurance en soi,….).

Les principes de souffrance, de sacrifice au service de sa communauté, de son groupe, ou les valeurs de courage, d’obstination et de vaillance ont à présent plutôt mauvaise presse. Pour moi, et c’est ce que j’essaie de transmettre dans ma vie de tous les jours à mes enfants et à tous ceux que je côtoie, cette façon de voir « à l’ancienne » doit être remise à nouveau au goût du jour, redevenir incontournable afin de générer des individus plus forts, capable de détermination et d’abnégation, leur permettant d’atteindre leurs objectifs et ceux de leur groupe.

Éric Thomas dit, entre autres phrases prises dans son discours : « Nous allons le faire. Oui, nous sommes fatigués. Oui, nous avons faim. Oui, l’esprit nous dit d’abandonner. Mais nous ne pouvons pas arrêter parce que nous nous rendons compte que nous n’avons pas encore atteint notre objectif !« 

« Lorsque vous vous immergez dans votre métier, vous n’étudiez pas pour obtenir une note, vous ne jouez pas pour marquer des points. Vous vous y plongez pour votre DEVENIR – vous allez passer à un tout autre niveau; la chose la plus importante, en fait, est la suivante : pouvoir à tout moment sacrifier ce que vous ÊTES pour ce que vous DEVENEZ !« 

« Écoutez-moi, la douleur est temporaire. Cela peut durer une minute, une heure ou un jour … voire un an. Mais finalement, elle s’atténuera, et quelque chose d’autre prendra sa place. Tu n’en mourras pas. À la fin de la douleur, il y a le succès. Vous ne mourrez pas parce que vous ressentez un peu de douleur ! Je vous mets au défi de prendre un peu de douleur. Je vous défie ! ».

« Votre vie est entre vos mains. Vous êtes le capitaine de votre navire !« .

C’est exactement cela ! Soyons des capitaines courageux navigant sur les eaux troubles du modernisme, évitant les écueils du progressisme, prêts à la souffrance que nous endurons tous les jours depuis des décennies, en faisant preuve de vaillance et en ayant une foi inébranlable dans le monde que nous défendons. Que la force soit avec nous et bonne semaine !

Paradis grossier

« Dans les écoles dont s’enorgueillissait tellement le XIXe siècle, on n’a pas pu faire autre chose que d’enseigner aux masses les techniques de la vie moderne; on n’a pas réussi à les éduquer.

On leur a donné des instruments pour vivre intensément, mais pas de sensibilité pour les grands devoirs historiques.

On leur a inoculé violemment l’orgueil et le pouvoir des moyens modernes, mais non l’esprit.

Aussi ne veulent-elles rien avoir de commun avec l’esprit; les nouvelles générations se disposent à prendre la direction du monde, comme si le monde était un paradis sans traces anciennes, sans problèmes traditionnels et complexes. »

José Ortega y GassetLa révolte des masses (Éd. Les Belles Lettres, coll. Bibliothèque classique de la Liberté, p. 123) – 2011 [1929]

Éducation industrielle

« L’éducation de masse, qui se promettait de démocratiser la culture, jadis réservée aux classes privilégiées, a fini par abrutir les privilégiés eux-mêmes.

la société moderne, qui a réussi à créer un niveau sans précédent d’éducation formelle, a également produit de nouvelles formes d’ignorance.

Il devient de plus en plus difficile aux gens de manier leur langue avec aisance et précision, de se rappeler les faits fondamentaux de l’histoire de leurs pays, de faire des déductions logiques, de comprendre des textes écrits autres que rudimentaires. »

Christopher LaschLa culture du Narcissisme (Éd. Climats, Paris, p.169) – 2000

L’état thérapeutique

« La démocratie pluraliste devait aboutir à la formation, dans la culture, d’un modèle de la personnalité démocratique, à situer en contraste avec ce que l’École de Francfort nommait la personnalité autoritaire, ce qui veut dire qu’à travers sa mutation thérapeutique, l’État diversitaire entend faire naître un nouveau type d’homme.

La démocratie ne sera véritablement légitime que lorsqu’elle aura accouché d’un nouveau peuple qui lui, sera digne d’exercer la souveraineté, car il sera purgé de l’identité du peuple ancien.

En fait, la société, devenue laboratoire de l’utopie, est absolument absorbée par l’État, qui a travers son dispositif technocratique et juridique en vient à s’emparer de tous les processus de socialisation.

L’État diversitaire renoue ainsi avec la fabrique de l’homme nouveau : il entend en fait fabriquer le type d’homme nécessaire à son projet politique.

Ce n’est pas le moindre paradoxe de la culture libertaire qui a pris forme avec les radical sixties qu’elle ne peut se diffuser qu’à travers une reconstruction autoritaire de la société. »

Mathieu Bock-CôtéLe multiculturalisme comme religion politique (Éd. du Cerf, Paris, p. 220) – 2016

Égalité à toutes les sauces

« La république est alors un régime d’homogénéité entre les institutions de l’État et les moeurs de la société.

La tradition républicaine, en ce sens, ne remonte ni à Rousseau ni à Machiavel. Elle remonte proprement à la politeia platonicienne. Or celle-ci n’est pas le règne de l’égalité par la loi, de l’égalité « arithmétique » entre unités équivalentes.

Elle est le règne de l’égalité géométrique qui met ceux qui valent plus au-dessus de ceux qui valent moins.

Son principe n’est pas la loi écrite et semblable pour tous, mais l’éducation qui dote chacun et chaque classe de la vertu propre à sa place et sa fonction. »

Jacques RancièreLa haine de la démocratie (Éd. La fabrique, Paris, diffusé par Les Bellles Lettres, p.71) – 2005