La France réelle

Merci à Alain Marino

« Il est un coin de France
Où le bonheur fleurit
Où l’on connaît d’avance
Les joies du paradis
Et quand on a la chance
D’être de ce pays
On est comme en vacances
Durant toute sa vie… »

Luis Mariano – Il est un coin de France – 1951 [opérette Le chanteur de Mexico]

extrait vidéo tiré du film Le chanteur de Mexico de 1956 de Richard Pottier.

L’Histoire s’écrit à nouveau…

Nos nations occidentales sont à un tournant historique face aux assauts répétés, depuis des années, de l’hydre mondialiste et progressiste qu’est le Nouvel Odre Mondial, souhaité par l’oligarchie ploutocratique internationale.

Les peuples semblent se réveiller doucement mais sûrement de la léthargie hypnotique engendrée par l’expansion impressionnante de cette infernale modernité et, curieusement, c’est par une jeunesse n’étant pas embrigadée par les institutions éducatives nationales, que la Récaction est en train d’émerger. Cette jeunesse que l’on pensait déconnectée de tout mais cependant plus ou moins guidée par certains sages patriotes déterminés, nous ouvre le chemin d’un renouveau.

J’espère pouvoir vivre le réel moment de basculement qui arrive et participer de mon mieux au retour d’un monde plus traditionnel et enraciné, auquel j’aspire depuis fort longtemps pour la France, et pour l’Occident en général.

Les Prohibés (2)

Je viens de recevoir ma contre-partie pour ma participation au financement de la création du site internet de cette association, Les Prohibés, dont j’ai récemment évoqué la recherche de fonds pour leurs projets.

Au départ, j’ai fait un don par solidarité à leur cause, et sans rien espérer en retour. Mais après avoir effectué mon versement en ligne, il m’a été proposé de choisir en contre-partie une copie d’oeuvre parmi de nombreuses créations artistiques. J’ai sélectionné le dessin concernant Ronceveaux et, j’ai en plus reçu un superbe marque-page ainsi qu’une carte célébrant la France (avec une de mes fleurs préférées avec le tournesol). Quelle surprise !

J’en remets donc une couche en vous proposant à nouveau le lien pour leur collecte de fonds chez Helloasso.

Sinon, un nouveau site patriote, Une Bonne Droite, parle des Prohibés et donne un autre éclairage sur ce collectif.

UBD : Parlez-nous des Prohibés : comment le collectif a-t-il été créé ?

Valentin : Je suis moi-même poète et j’évoquais régulièrement avec l’artiste qui est devenue la cofondatrice, Clémence, l’invisibilisation des artistes patriotes et la mainmise de la gauche sur le milieu culturel français. Nous nous sommes dit qu’il fallait fédérer les artistes et artisans aux valeurs enracinées, ayant la France comme leitmotiv de leurs créations ; que c’était une chose capitale, et qu’il était temps de se montrer en force en frappant un grand coup ! Après une soirée passée à évoquer ce projet plus en détail, nous nous sommes lancés dans le projet.

Nous avons choisi le nom « Les Prohibés » comme un clin d’œil vis-à-vis de cette invisibilisation que rencontrent les artistes souhaitant faire vivre un art ancré sur nos traditions. En effet, il est difficile de trouver une exposition médiatique, un relais, si on ne crée pas avec les codes du mainstream culturel omniprésent.

« Les Prohibés » veut donc promouvoir ces créateurs faisant une place au patrimoine français, son histoire, sa culture, sa religion : nous souhaitons remettre le Beau et l’enracinement au centre de nos arts et perpétuer des techniques traditionnelles. J’aime penser qu’ainsi nous œuvrons à la promotion de la France et à son soft power.

Aujourd’hui, le projet a pris de l’ampleur : nous sommes 4 dans le bureau exécutif et nous sommes un collectif de plus de 80 artistes et artisans. Nous étions présents au colloque de l’Institut Iliade et nous avons eu d’excellents retours sur notre présence. Nous avons été surpris de voir à quel point notre collectif était connu par les gens : le bouche-à-oreille commence à fonctionner…

La suite ici.

Joyeux solstice d’été 2023

Oui, je sais… le solstice d’été, c’est le 21 juin ! D’ailleurs, l’Institut Iliade me l’a souhaité le jour même mais, en France, nous avons la fête de la Saint-Jean le 24 juin et, que nous célébrions lorsque j’étais petit puis adolescent, en sautant de beaux brasiers, sorte de rite initiatique preuve de notre courage (rite convivial aussi avec de sacrées séquences gastronomiques)…

Pauvre travelo immonde, à moitié nu, se dandinnant lamentablement sur une soupe musicale à la fête de la musique à Lyon ce mercredi 21 juin 2023 !
Merci à Occidentis et aux Remparts Lyon !

Cette fête a tendance à se perdre dans les délires décadents de mes contemporains et elle est remplacée par un évènement musical, symbole si il en est de l’état de perdition de nos concitoyens qui s’amassent dans les grands centres urbains et ailleurs pour gesticuler en écoutant la daube sonore actuelle portant aux nues toutes le dérives progressistes modernes. Merci Jack et merci à tous les dégénérés progressistes qui permettent à tous les désaxés d’exhiber leurs déviances aux yeux de tous et surtout des enfants!… Nous vivons vraiment une époque terrible que des anthropologues du futur pointeront forcément du doigt en dénonçant les travers de la tolérance, de la liberté à tout va, signe de l’immaturité des « adultes » actuels qui se sont arrêtés au stade anal de leur développement psycho-moteur, stade de larves capricieuses et auto-centrées !

Donc je souhaite à toutes et tous les patriotes, les européennes et européens enracinés un très joyeux solstice d’été 2023 ainsi qu’une très belle fête de la Saint-Jean !

Solstice de juin, instant ambigu, marqué par une sorte de mensonge, comme il me trouble, m’irrite, me plaît. Pendant des mois encore, l’année va paraître s’élancer vers son zénith de chaleur et de splendeur, et cependant c’en est fait : les jours ont commencé de s’accourcir. Le Soleil s’incline, le soleil meurt ; Adonis meurt, ne laissant que la rose…Et les femmes pleurent et se frappent la poitrine, au son de la flûte phénicienne.
Mais tout est ambigu, dans cette fête : les femmes dans leurs pleurs mêlent une secrète joie, car elles savent qu’au solstice d’hiver Adonis va ressusciter… Et moi aussi je pleure, mais, comme les femmes d’Alexandrie, sachant que ce que je pleure en quelque façon ressuscitera. La victoire de la Roue solaire n’est pas seulement victoire du Soleil, victoire de la païennie. Elle est victoire du principe solaire, qui est que tout tourne (“la roue tourne”, dit le peuple). Je vois triompher en ce jour le principe dont je suis imbu, que j’ai chanté, qu’avec une conscience extrême je sens gouverner ma vie.
L’alternance. Tout ce qui est soumis à l’alternance. Qui le comprend a tout compris. Les Grecs étaient pleins de cela
”.

Henry de MontherlantSolstice de juin, Grasset, 1941

Les Prohibés

https://www.helloasso.com/associations/les-prohibes/collectes/creation-site-internet-les-prohibes

Dans l’Étudiant libre du 10 février 2023, nous en apprenons davantage sur ce collectif avec Matthias Robert.

Valentin Martel : « Les Prohibés » est un collectif d’artistes, d’artisans et de créateurs de contenus français souhaitant remettre le Beau au centre de notre société. En cela, nous avons une volonté clairement assumée de lutter contre le wokisme et la cancel culture, qui gangrènent le milieu culturel actuel.

Nous avons créé le collectif il y a un an de cela avec Clémence Facqueur (qui est dessinatrice) – il est aujourd’hui fort d’une soixantaine d’artistes, artisans et autres créateurs de contenus, qui nous ont rejoints.

Aujourd’hui, nous venons de nous structurer en association. Les créateurs souhaitant faire partie du collectif doivent payer une cotisation annuelle de 30 euros pour nous permettre d’avoir une trésorerie. Cependant, il n’est pas obligatoire d’adhérer au collectif pour être posté sur nos réseaux. Le collectif « Les Prohibés » se nomme ainsi, comme un clin d’œil vis-à-vis de cette invisibilisation que rencontre les artistes souhaitant faire vivre leur art, ancré sur nos traditions. En effet, il est difficile de trouver une exposition médiatique, un relais, si on ne crée pas avec les codes du mainstream culturel omniprésent. « Les Prohibés » veut donc promouvoir ces créateurs fondant leurs travaux sur le patrimoine français, son histoire, sa culture, sa religion ; et finalement, c’est comme si nous œuvrions à son soft power…« .

L’Incorrect en remet une couche le 31 mai 2023 par l’intermédiaire d’Émeline Paulsen.

Petit extrait :

Le culte du beau a-t-il disparu dans la société contemporaine ? De quel beau parlez-vous ?

« Nous n’aimons pas du tout cet art contemporain qui mêle wokisme et cancel-culture. On ne veut pas de cet art abstrait qui ne représente rien, sans aucune culture, qui ne transmet rien. Quand nous parlons du beau dans l’art, nous faisons référence à notre héritage artistique, avec par exemple dans l’artisanat, la peinture ou la pyrogravure, toutes les techniques anciennes qui ont fait leurs preuves dans le temps. Personnellement, dans mes poèmes, j’aime les formes plus classiques comme les alexandrins ou encore les sonnets. Il en va de même avec les thèmes de nos créations : nous partons principalement de notre patrimoine, de notre culture historique et de la religion catholique – car c’est aussi ça la France. Nous voulons transmettre en nous référant à nos pères. La transmission est très importante pour nous« .

Tout ce qui, de près ou de loin, fait l’apologie de notre passé français et européen, de la notion de Beau et de l’excellence artistique et artisanale, doit être soutenu et félicité !

Vivere militare est

Vivre est un état de guerreSénèque, Lettres à Lucillius, 19, 96, 5.

« Or, mon cher Lucilius, la vie est un état de guerre. Ainsi les hommes qui sont sans cesse les jouets de la fortune, qui montent et descendent toujours à travers des chemins difficiles et escarpés, qui accomplissent les expéditions les plus périlleuses, voilà les guerriers courageux, voilà les premiers du camp. Mais ceux qui se livrent à un honteux repos, tandis que les autres travaillent, sont des fainéants qui ne doivent leur sûreté qu’au mépris qu’ils inspirent« .

(Traduction : M. Charpentier – M. Lemaistre. Œuvres de Sénèque le Philosophe avec la traduction française de la Collection Panckoucke, t. I ; Paris, Garnier, 1860.)