Un signe…

Missionnaire Miséricorde bar gayDoit-on y voir un signe de l’essoufflement d’une communauté tellement désireuse de gagner en visibilité, d’imposer sa vision de la normalité en investissant, parfois trop, dans tous les domaines qu’elle échoue financièrement, ou tout simplement le juste retour de bâton face à la provocation d’installer un tel bar d’invertis juste à côté d’un lieu de culte catholique ?

En tous les cas, cette portion de rue de Toulon retrouvera une certaine cohérence, à défaut de voir la ville entière y arriver, suite à l’acquisition par une d’un ancien lieu de rendez-vous

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Misericordedivine.fr nous apprend le 10 janvier dernier que « Les Missionnaires de la Miséricorde Divine ont la joie de vous annoncer l’achat du Texas Bar, célèbre bar de la communauté gay de Toulon qui se trouve à côté de notre église Saint-François de Paul.

Ce bar était en liquidation judiciaire, la vente aux enchères a eu lieu le jour de la fête de la Médaille Miraculeuse. Les autres acheteurs potentiels qui souhaitaient mettre une somme plus importante que la nôtre ont eu la gentillesse de nous laisser le bar en nous voyant prier durant les arton291-ca9b8enchères. Par ailleurs un prêtre du diocèse de Toulon, ami de la communauté nous a fait un don de 15 000 euros pour cette acquisition. Vous comprendrez l’importance de ce lieu pour notre évangélisation dans le quartier. Ainsi le bar de Sodome va devenir le pub de la Miséricorde. »

Pour ceux qui souhaitent les aider dans la réalisation et l’aboutissement de leur projet, c’est ici pour les dons.

Merci au Salon Beige.

Infrastructure biologique fatale

« Chaque mariage ne saurait donc être isolé de tous les autres mariages, passés ou futurs, qui ont eu, ou auront lieu au sein du groupe. Chacun est le terme d’un mouvement qui, aussitôt qu’il a atteint ce terme, doit renverser pour se dérouler dans un sens nouveau; que le mouvement s’arrête, et tout le système de réciprocité se trouvera ébranlé.

En même temps que le mariage est la condition pour que la réciprocité se réalise, il risque donc, à chaque coup, l’existence de la réciprocité : car que se passerait-il, si femme était reçue sans que filou soeur soit rendue ?

Il faut prendre ce risque, pourtant, si l’on veut que la société continue; pour sauvegarder la perpétuité sociale de l’alliance, on doit se compromettre avec les fatalités de la filiation, c’est-à-dire en somme, de l’infrastructure biologique de l’homme. »

Claude Lévi-StraussLes structures élémentaires de la parenté (Presses Universiataires de France, Paris, p. 606) – 1949