Déliquescence républicaine

Le pire, c’est de savoir qu’ils ont été choisi par une partie de mes compatriotes… hallucinant et consternant !

Aucun charisme, des physiques d’épinglettes, des discours sans queue (et pourtant…) ni tête, des tronches de bouc émissaire de cours d’école, adeptes plus ou moins d’un zozotement des plus virils, des discours creux et une inaction politique navrante,… et ces « types » qui n’ont pas fait leur preuve (fonder une famille, élever des enfants et les amener au statut de citoyen autonome, construire sa maison soi-même, pratiquer un métier des plus utiles pour sa communauté, avoir fait son service militaire ou avoir pratiqué un sport de combat,… et j’en passe !), ont accédé aux plus hautes fonctions de la nation ??!!!… Et cela se constate dans tous les pays occidentaux ! Cordicopolis a les dirigeants chiffe-molles qu’elle mérite…

Non mais… sérieusement… Darmanin est ministre de l’Intérieur !!! Tout comme l’ont été Sarkozy, Baroin, Cazeneuve, Valls,… que des branquignoles !

Ou Lecornu, ministre des Armées… un « chef » de guerre, ça ?!!…Pitoyable !

La France et l’Occident sont vraiment tombés bien bas, dans les abysses les plus obscurs de la décadence moderne !

Voeux 2024

« Les années se suivent et se ressemblent« , sommes-nous souvent tentés de dire, tellement la lassitude face à la décadence et à l’effondrement de nos sociétés occidentales nous aveuglent… Mais en réalité, elles se succèdent et sont de pire en pire car les manoeuvres politicardes les plus diaboliques, les pires corruptions habituellement camouflées avec beaucoup de soins ne sont plus dissimulées, ou de moins en moins, faisant du « plus c’est gros, plus ça passe » une remarque des plus banales.

Les politiques, les personnages haut-placés dans la fonction publique ou à la tête d’admirables institutions ne font plus dans la dentelle et ne se gênent plus avec les notions de conflits d’intérêts, de copinage,… comme la gamine de Matignon, Gabriel Attal, qui place une de ses copines à la tête du Ministère des Affaires Étrangères (rien que ça ! Gabriel se croit sûrement dans une ripoublik bananière… cf. TRT du 19 janvier 2024) alors que ce Stépahne Séjourné n’est pas fichu d’aligner trois phrases correctes en voyage officiel (cf. Nice Matin du 16 janvier 2024) et qui pour se dédouaner, se victimise, (c’est à la mode !) en évoquant les mots « dyslexie » et « handicap » (histoire de faire pleurer dans les chaumières !), ou comme la pourriture Ernotte de France Télévisions qui censure des reportages sur la macronie et Alexis Kohler (cf. Le Courrier des Startèges du 26 janvier 2024), ou encore cette histoire concernant Ivanne Trippenbach, cheffe du service politique du Monde, et Rayan Nezzar, nommé le 19 janvier dernier membre du cabinet de Gabriel Attal (cf. Sud Ouest du 28 janvier 2024)…

Tous ces liens proches entre politiques, merdias, et autres précieux rouages de la mécanique d’expansion du progressisme de la « ripoublik exemplaire », sont écoeurants et lamentables ! Et je n’évoque même pas le délabrement de la santé publique (a priori, les urgences ne sont plus un souci et ne sont plus débordées !), la décrépitude de l’Éducation Nazionale (nous sommes au top au classement PISA et la sécurité dans les établissements scolaires est assurée) ou la décadence généralisée du monde de l’Art…

Et j’en passe ! Malheureusement…

La liste est trop longue et nous sommes fatigués de toute cette parodie démocratique (utilisations abusives du 49.3 et des décrets réglementaires, ou passage d’une loi votée par des élus mais façonnée par la suite par des « sages » à la botte du présipède, cf. RTL du 26 janvier 2024), de toute cette société du spectacle !

Quand j’emploie le mot « nous », il s’agit de la majorité silencieuse, celle qui travaille, celle qui fait des enfants, celle de la Tradition et du respect des aïeux, celle des patriotes et du soi-disant « vieux monde », celle des familles nucléaires stables, celle de la parole donnée et qui est attachée aux concepts d’Honneur, d’Héritage, de Transmission, de Continuum civilisationnel,…

Nous, donc, sommes tous en colère depuis des années, voire des décennies pour les plus âgés, et nous subissons depuis déjà trop longtemps les turpitudes de ceux qui nous gouvernent, de ceux qui nous dirigent par l’intermédiaire de corps institutionnels vermoulus par le progressisme et de ceux qui nous font la morale à tout bout de champ alors qu’ils sont eux-mêmes bien loin de toute exemplarité.

Et cette colère, ce ras-le-bol intense qui couve en nous me rappelle cet extrait du roman Les Rouges et les Noirs d’Alberto Garlini (Éd. Gallimard, Coll. nrf, Paris, 2012, p. 47-48) qui relate un échange entre Franco et Stefano : « Notre littérature, la littérature occidentale, la culture qui nourrit jusqu’à nos fibres les plus intimes, cette littérature débute par la colère d’Achille, par la rage. La rage comme pulsion fondamentale, comme moteur de l’histoire. Tout part de la colère d’Achille, le guerrier dont la célébrité brûle les siècles, et tout retourne à la rage…

Après l’Iliade vient l’Odysée et, à la fin de l’Odysée, à l’issue de sa longue errance sur la mer Égée, Ulysse retrouve sa terre, le sang de son sang. Puis, bouleversé de rage, il massacre les Prétendants, ceux qui courtisent Pénélope. Ils tombent l’un après l’autre. Qu’éprouve Ulysse, sinon de la rage ? Une rage parfaite, couvée pendant des années, que recrachent les flèches : un venin et un remède.

Achille et Ulysse, les deux héros européens : deux chiens enragés. […] C’est la rage qui nous unit. La rage d’Achille et d’Ulysse. »

Soyons les Ulysses des temps modernes, éliminant un à un les Prétendants de toute sorte, parasites de notre France bien aimée, sournois et profiteurs qu’ils sont !

Sachons leur faire payer avec rage leur félonie, leur manque de droiture et d’intégrité ainsi que leur complicité à une tyrannie mondialiste qui ne dit pas son nom !

Marquons l’histoire de France par une sédition sans précédent des patriotes souverainistes, des nostalgiques de la France d’avant, des vertueux silencieux martyrisés par l’infâme ripoublik, afin de redonner un élan vital salvateur à la terre de nos Pères !

Voici les voeux que je formule pour cette nouvelle année et que je NOUS souhaite de toutes mes forces !…

Le « siège de Paris » des agriculteurs sera-t-il le signal ?… Nous verrons bien !

Démocratie vermoulue

10 ans séparent ces deux sondages… mais, comme l’insécurité qui apparemment n’est absolument pas une réalité pour bon nombre d’élites, il ne doit s’agir que d’une impression de la populace !
Le régime démocratique est par essence corrompu… Bardèche l’explique clairement dans Les Temps modernes.
Quel meilleur endroit que l’âtre de ma cheminée pour illustrer ce titre ?…

Certaines parties de cet ouvrage ne me vont pas du tout et d’autres correspondent tout à fait à ma vision des choses… en tous les cas, même si de très nombreuses facettes de son engagement sont largement contestables à mes yeux, il aura eu le mérite d’être engagé !
Sans parler de son talent littéraire que même Mauriac, Camus et bien d’autres reconnurent…

Nihilisme des médiocres

« La Bêtise publique me submerge. Depuis 1870, je suis devenu patriote. En voyant crever mon pays, je sens que je l’aimais. La Prusse peut démonter ses fusils. Pas n’est besoin d’elle pour nous faire mourir. La Bourgeoisie est tellement ahurie qu’elle n’a plus même l’instinct de se défendre. — Et ce qui lui succédera sera pire ! J’ai la tristesse qu’avaient les patriciens romains au IVème siècle. Je sens monter du fond du sol une irrémédiable Barbarie. — J’espère être crevé avant qu’elle n’ait tout emporté. Mais en attendant, ce n’est pas drôle. Jamais les intérêts de l’esprit n’ont moins compté. Jamais la haine de toute grandeur, le dédain du Beau, l’exécration de la littérature enfin n’a été si manifeste. J’ai toujours tâché de vivre dans une tour d’ivoire. Mais une marée de merde en bat les murs, à la faire crouler. […] Je ne peux plus causer avec qui que ce soit sans me mettre en colère. Et tout ce que je lis de contemporain me fait bondir. Joli état ! — ce qui ne m’empêche pas de préparer un bouquin où je tâcherai de cracher ma bile. Je voudrais bien en causer avec vous. Je ne me laisse donc pas abattre, comme vous voyez. Si je ne travaillais pas, je n’aurais plus qu’à piquer une tête dans la rivière avec une pierre au cou. — 1870 a rendu beaucoup de gens fous, ou imbéciles, ou enragés. Je suis dans cette dernière catégorie. C’est là le vrai.« 

Extrait d’une lettre de Flaubert du 13 novembre 1872, adressée à Ivan Tourguéniev

N.B. : https://www.lyoncapitale.fr/actualite/lyon-2e-une-librairie-catholique-taguee