Mindhunter

« I can’t seem to face up to the facts
I’m tense and nervous and I can’t relax
I can’t sleep ’cause my bed’s on fire
Don’t touch me I’m a real live wire… »

Talking Heads – Psycho killer – 1977 [Talking Heads: 77)

N.B. : la vidéo est tirée du film sur Jeffrey Dahmer, le monstre de Milwaukee, intitulé My Friend Dahmer (2017) et le titre est celui d’une excellente série, « ambiance 70’s », sur la création du service de profilage du FBI sur les tueurs en série.

Un bon résumé de la France cordicole !

Oui, je sais, cet extrait est un classique qui circule de façon récurrente dans tous les bons établissements de la réacosphère dignes de cette appellation.

Gaspard Noé est un O.V.N.I. dans le cinéma français et je n’adhère pas à toutes ses créations mais franchement, ce film là… c’est un véritable petit chef-d’oeuvre documentaire sur une certaine France, celle qui remplace à la vitesse grand V la France d’avant, celle que j’ai connu et qui me manque. Un témoignage et une analyse au vitriol d’un pays qui se paupérise au service d’une bourgeoisie décadente et d’une société féminisée, dégénérée.

C’est surtout, et avant tout, un prétexte pour rendre hommage à une sacrée gueule du 7ème art, un bonhomme du grand écran qui vient de nous quitter malheureusement.

Philippe Nahon s’en est allé aujourd’hui et il me manque déjà !

R.I.P. Monsieur Nahon !

L’effronté

montage-effronte

Il faut le lire pour le croire ou alors être un proche du « président » normal, un habitué du cerveau foutraque de Flamby 1er; mais la dernière sortie fracassante de ce qui nous sert de locataire élyséen montre bien qu’il est sans vergogne, sans amour propre.

Le Figaro du 1er mars 2017 nous signale que Toutmou a déclaré dans un communiqué de l’Elysée : « En tant que garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire, je tiens à m’élever solennellement contre toute mise en cause des magistrats dans les enquêtes et les instructions qu’ils mènent dans le respect de l’Etat de droit », a déclaré le chef de l’Etat dans un communiqué de l’Elysée. » et de rajouter, au cas où nous serions passés à côté de son hallucinant culot, que : « une candidature à l’élection présidentielle n’autorise pas à jeter la suspicion sur le travail des policiers et des juges, à créer un climat de défiance incompatible avec l’esprit de responsabilité et, pire encore, à lancer des accusations extrêmement graves contre la justice et plus largement nos institutions ».

Il fallait bien déclarer une bricole pour tenter de prouver que l’on est un poil concerné par ce qui se passe en France, pour timidement montrer que l’on est toujours là et, si possible, savonner un peu plus la jolie planche très glissante que Fillon s’est lui-même fabriquée. Encore une autre tête de vainqueur ce Fillon….

Mais alors là… constater un tel mépris des français (qui le mérite sûrement…) et un tel mépris de sa propre parole !

Et dire que cet olibrius socialiste ne s’était pas gêné il y a quatre mois pour fustiger 418kdkvldwl-_sx322_bo1204203200_ces mêmes magistrats et pour accuser la magistrature d’être «une institution de lâcheté (…). C’est quand même ça, tous ces procureurs, tous ces hauts magistrats, on se planque, on joue les vertueux… On n’aime pas le politique» (cf.  le livre « Un président ne devrait pas dire ça » de Gérard Davet et Fabrice Lhomme).

Cette déclaration, bien évidemment sortie de son contexte, avait tout de même fait grand bruit. Pour le coup, il n’avait pas vraiment tort mais ce que je trouvais, et que je trouve encore aujourd’hui, insupportable, c’est que ce « moins que rien », loin d’être exemplaire en terme de gestion de la France, de représentativité de la fonction, en terme de bonne éducation envers les femmes et de gestion de sa vie d’homme (pas foutu de rester avec la mère de ses enfants puis agissant comme un goujat avec ses autres compagnes),… vienne faire la leçon aux gens.

Ce charlot des plus cyniques ne manque pas de toupet !

Face à une attitude aussi détestable, Bertrand Louvel, premier président de la Cour de cassation, s’indignait dans Le Figaro du 13 octobre 2016 (cf. article de Paule Gonzales, intitulé « Traités de «lâches» par Hollande, les magistrats se disent «humiliés» ») que «ces outrances renouvelées à l’encontre du corps judiciaire (…) posent un problème institutionnel», a-t-il déclaré. «Il n’est pas concevable que la charge de président de la République (…) puisse être utilisée par son titulaire pour contribuer à diffuser parmi les Français une vision aussi dégradante de leur justice.».

En même temps, au cours de son mandat, il n’a fait que nuire à la fonction présidentielle et à la France donc un peu plus ou un peu moins…

De plus, à l’époque de cette polémique, Toutmou ne s’était pas gêné pour bien montrer qu’il se moquait royalement de l’esprit de responsabilité et de jeter la suspicion sur le travail des juges comme l’attesta le témoignage de Jean-Claude Marin, le procureur général de la Cour de cassation : «Notre entretien d’hier avec le président de la République n’a pas atténué le sentiment que la magistrature en général et les magistrats en particulier ont ressenti face à une nouvelle humiliation. (…)» Derrière ces mots, l’idée brûlante que le président de la République n’a visiblement pas jugé bon, lors de cette rencontre de 20 minutes mercredi soir à l’Élysée, de trouver aucune excuse ou rétractation à ses propos, confirmant ainsi sa pensée profonde sur l’institution judiciaire. ».

Franchement, ce Hollande est tout de même remarquable pour dire tout et n’importe quoi, une sommité dans le genre !

Ce baltringue d’envergure internationale est finalement un sacré effronté !

Bonne nouvelle, il est définitivement hors-jeu !!

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