Une bataille d’idées !

Merci à Ideae Proelium pour leurs montages originaux avec lesquels ils ont envoyé (jusqu’en 2020) des messages d’une importance capitale, messages que nous devons tous, autant que possible, relayés et affirmés, encore et toujours, pour clamer haut et fort notre désaccord avec ce monde moderne, cette décadence généralisée, cette destruction minutieuse et systématique de tout ce qui faisait de l’Occident un modèle de civilisation unique et d’exception.

Il faut marteler ça et là, sans crainte et sans vergogne, notre exaspération du politiquement correct, des idéologies gauchistes absurdes distillées partout sous prétexte de bonnes actions. L’enfer est pavé de bonnes intentions… La radicalisation est un moyen pour mettre un coup d’arrêt au progressisme mondialiste, pour bien faire comprendre aux vermines modernes qu’il est temps de reprendre en main ce monde occidental qui part à vau-l’eau. Il ne faut pas en douter un instant et, surtout, ne pas écouter les mous du genou et autres adeptes de la tiédeur !

Gardons à l’esprit l’avertissement de Léon Daudet : « Le péril d’être tiède, dans les temps où nous vivons, c’est qu’on risque vite d’être un veul. Il y a une faiblesse, j’allais dire une lâcheté, dans la modération, et celle-là sort aux heures tragiques ».

Caravansérail du Frankistan

« La survie réelle, c’est-à-dire la continuité de notre substance biologique est la condition réelle de notre indépendance. Si l’Hexagone du XXe s. doit être un campement multi-racial, son indépendance ne nous fait ni chaud, ni froid. Même si un rectangle d’étoffe bleu-blanc-rouge y flotte le 14 juillet sur des grouillements colorés, un caravansérail n’est pas une patrie« .

Gilles Fournier  Europe-Action n°37 – janvier 1966

(trouvé chez Breizh-Info du 15 janvier 2017, Réédition de « Qu’est ce que le nationalisme ? » d’Europe Action)

Prétention progressiste sans limite

« L’entreprise de Prométhée est compromise pour toujours . L’homme, ayant violé toutes les lois non écrites, les seules qui comptent, et franchi les frontières qui lui étaient assignées, s’est élevé trop haut pour ne pas exciter la jalousie des dieux, qui, décidés à le frapper, l’attendent maintenant au tournant ».

Emil Michel CioranÉcartèlement (Éd. Gallimard, nrf, Les Essais CCVII, p. 44) – 1979

Penser l’apocalypse

Merci à Catherine, contributrice assidue et pertinente du blog de ma très chère Mouette rieuse !

À propos de Pourquoi combattre ?, ouvrage dans lequel nous retrouvons Leonardo Castellani : « Une nation qui fait une grande distinction entre ses érudits et ses guerriers verra ses réflexions faites par des lâches et ses combats menés par des imbéciles« . Thucydide citant un roi de Sparte.

La nécessité de recréer une pensée patriotique et d’aider à forger les hommes pour la porter nous ont amené, il y a plus de 10 ans, à créer ce qui devait être une association d’étudiants et d’amis et qui se transforma en communauté d’idées, de projets et d’affects sans que nous ne l’ayons ni voulu ni cru possible. Cet ouvrage est le fruit de ces 10 ans de réflexions au sein du Cercle Aristote, entre dictionnaire et mélange. Il donnera au lecteur curieux ou au militant sérieux un manuel de questions plus que de réponses. Pour que la France soit et reste, il faut commencer par en avoir une certaine idée.

Je n’aurais pas mieux écrit que cela à propos de ce que je pense de notre lutte…

 

Civilisations mortelles, pas les cultures…

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« Les adversaires de l’idéologie du progrès croient souvent, bien à tort, que celle-ci se borne à concevoir l’histoire sous une forme linéaire, emmenant l’humanité vers un avenir toujours meilleur, et par suite valoriser le nouveau en tant que nouveau, c’est-à-dire à constamment dévaloriser l’autorité du passé au nom des promesses de l’avenir.

Ils oublient que cette caractéristique possède un corollaire : l’idée que les civilisations sont immortelles. Elles naissent, croissent et se développent, mais aucune loi ni raison objective n’exige qu’elles vieillissent ni ne meurent.

Cette idée optimiste se retrouve chez beaucoup d’adversaires de l’idéologie du progrès, qui lui empruntent ainsi sans s’en rendre compte l’un de ses présupposés fondamentaux.  Certes, nombres d’entre eux s’inquiètent régulièrement des menaces qui pèsent sur la civilisation occidentale, mais ils croient en général qu’il suffirait d’y parer pour que cette civilisation retrouve du même coup une espérance de vie illimitée.

C’est à cette idée que s’oppose radicalement Spengler. Longuement exposée dans Le Déclin de l’Occident, son approche « physiognomique » » des cultures – il s’agit de cerner la « physionomie » de leurs formes historiques – nous dit que les civilisations sont mortelles, qu’elles ne peuvent que mourir et tel est leur destin commun.

Ce ne sont pas des peuples ou des époques, mais des cultures, irréductibles les unes aux autres, qui sont les moteurs de l’histoire mondiale. »

Alain de BenoistOswald Spengler (Revue Nouvelle École, Paris n° 59-60, p.1 ) – 2010

Souviens-toi d’Hector !

« Arose from the ashes
The remains of a time set aside
The warrior of Eden
Bound by honor when two worlds collide… »

Hammerfall – Hector’s hymn – 2014 [(r)Evolution]

Traduction du début :
Surgi des cendres
Les restes d’un temps réservé
Le guerrier d’Eden
Lié par l’honneur lorsque deux mondes se rencontrent
Encore et encore
Avec gloire il est venu, il a vu qu’il a vaincu
Il a rassemblé ses armées
Véritables carrés d’élite, les templiers en acier
Ils ont cherché le dragon
Fait saigner l’ennemi, les fait s’agenouiller

Le Suicide de la France

  • La « francité » disparaît au profit d’enclaves balkanisées incapables de communiquer entre elles … ce n’est pas une bonne recette.
  • Plus les élites françaises pratiquent un entre-soi doré sur le plan financier et culturel, moins il leur est possible d’imaginer l’impact quotidien de l’immigration de masse et du multiculturalisme.
  • Les « classes supérieures mondialisées » (les bourgeois-bohèmes) se calfeutrent dans leurs « nouvelles citadelles » – comme à l’époque de la France médiévale – et votent en masse pour Macron. Cette classe dominante a développé « une manière unique de parler et de penser … qui lui permet d’échapper à la réalité d’une nation soumise à un stress sévère et qui met à mal la fable d’une société aimable et accueillante ». – Christophe Guilluy, Crépuscule de la France d’en haut, Flammarion, 2016.

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« « Pour ce qui est de la France en 2019, nul ne peut nier qu’une transformation capitale et hasardeuse, un « Grand changement », est désormais en cours », a déclaré Michel Gurfinkiel, président-fondateur de l’Institut Jean-Jacques Rousseau. Il a déploré « le décès de la France en tant que pays, ou plutôt en tant que nation occidentale et judéo-chrétienne ce qu’elle a été jusqu’à présent ». Une couverture récente de l’hebdomadaire Le Point décrivait le phénomène comme « le grand bouleversement ».

Grand changement ou bouleversement, les jours de la France telle que nous l’avons connue sont comptés ; la société a perdu son centre de gravité culturel ; l’ancien mode de vie s’estompe et semble en voie d’extinction. La « francité » disparaît au profit d’enclaves balkanisées incapables de communiquer entre elles. Pour le pays le plus touché par le fondamentalisme islamique et le terrorisme, ce n’est pas une bonne recette.

Le grand changement français est également de nature géographique. La France apparait désormais divisée en « ghettos pour les riches » et « ghettos pour les pauvres », selon une analyse de la carte électorale publiée par le journal Le Monde. « Dans le secteur le plus pauvre, six ménages sur dix nouvellement installés ont une personne de référence née à l’étranger » note Le Monde. Des abysses séparent désormais la France périphérique – petites villes, banlieues et zones rurales – des métropoles mondialisées où résident les « bourgeois bohèmes » ou « bobos ». Plus les élites françaises pratiquent un entre-soi doré sur le plan financier et culturel dans des enclaves résidentielles fermées, moins elles se donnent les moyens de comprendre l’impact quotidien de l’immigration de masse et du multiculturalisme. »

La suite est sur l’excellent blog de Lupus : Le Suicide de la France — Le blog A Lupus un regard hagard sur Lécocomics et ses finances (via Gatestone Institute, article de Giulio Meotti du 26 juin 2019)

Le constat effrayant et bien triste de ce que devient le sol de mes ancêtres, la patrie qui m’a vu naître, et qui est le résultat d’un long processus complexe mêlant volonté idéologique issue de l’alliance du libéralisme et des idiots utiles gauchistes, et l’absence de réaction des natifs, des patriotes; processus débuté il y a plus de 50 ans.518YZ0QKHWL._SX298_BO1,204,203,200_

Déjà, Alfred Sauvy alertait ses contemporains sur l’amplification du phénomène et parlait d’un « déversement »… aujourd’hui, certains parlent de « grand bouleversement » comme Jérome Fourquet dans Le Point, le 27 février 2019, ou de « grand remplacement » comme Renaud Camus… il s’agit en fait d’un immense cataclysme ethnique et culturel qui doit être contré !
51cY8crz7VL._SX330_BO1,204,203,200_Jean Raspail aussi, avec Le Camps des Saints, dénonçait déjà par un roman d’anticipation, l’abominable modification de l’ensemble du pays, tant au niveau racial que coutumier.

Je m’étonne et je trouve étrange que les sondages réguliers et/ou les dernières élections n’illustrent pas vraiment ce que je peux constater autour de moi, avec un nombre important de personnes que je rencontre et qui sont d’accord avec moi et mes camarades; qu’ils soient issus des milieux favorisés (préfecture, professeur,…) ou des milieux plus défavorisés (artisans, chômeurs,…).

Les lanceurs d’alerte que sont Christophe GuillyÉric Zemmour, Michèle Tribalat ou Christopher Caldwell. sont de moins en moins dénigrés et honnis par la population

française qui a commencé à bien ouvrir les yeux, après des années de propagande et d’embrigadement par l’Éducation Nazionale, les merdias officiels, les « zintellectuels » et politicards amoraux et soudoyés par le système, le Nouvel Ordre Mondial.

Il n’y a qu’une certaine « intelligentsia » parisienne (artistes, merdias, politicards…) aux bras longs qui continue à être dans le déni idéologique.

La théorie des « isolats » émise par Jean Raspail face à André Bercoff sur Sud Radio, le 26 juin 2019, est une réalité de plus en plus prégnante comme dans de nombreux territoires ruraux (en Lozère ou en Dordogne où l’on retrouve une certaine homogénéité ethnique et culturelle). Ma femme et moi sommes partis de Montpellier pour venir en Lozère, il y a 21 ans, département de sa famille, pour ne plus assister au suicide français, bien en place dans l’Hérault.

Nous ne sommes pas les seuls à agir de la sorte. Le phénomène s’amplifie (départs des « petits blancs » des banlieues, désertions des grandes villes où le multikulti a été imposé,…) et nous n’allons pas vers de beaux jours si une unité nationale n’est pas rapidement retrouvée.

Peu importe… je suis prêt !