L’Histoire s’écrit à nouveau…

Nos nations occidentales sont à un tournant historique face aux assauts répétés, depuis des années, de l’hydre mondialiste et progressiste qu’est le Nouvel Odre Mondial, souhaité par l’oligarchie ploutocratique internationale.

Les peuples semblent se réveiller doucement mais sûrement de la léthargie hypnotique engendrée par l’expansion impressionnante de cette infernale modernité et, curieusement, c’est par une jeunesse n’étant pas embrigadée par les institutions éducatives nationales, que la Récaction est en train d’émerger. Cette jeunesse que l’on pensait déconnectée de tout mais cependant plus ou moins guidée par certains sages patriotes déterminés, nous ouvre le chemin d’un renouveau.

J’espère pouvoir vivre le réel moment de basculement qui arrive et participer de mon mieux au retour d’un monde plus traditionnel et enraciné, auquel j’aspire depuis fort longtemps pour la France, et pour l’Occident en général.

Kali Yuga

« Evola emprunte à Johann Jakob Bachofen sa lecture de la morphologie des civilisations, en rejetant l’aspect évolutionniste, y préférant la thèse involutive de Guénon. Tout au long de l’histoire connue, on a assisté à une altération du monde de la Tradition, avec notamment la dissociation entre autorité spirituelle et pouvoir temporel, inséparables aux origines. La civilisation, à l’origine, est patriarcale, héroïque, solaire, olympienne, virile ; elle se détériore sous les influences altératrices de la civilisation matriarcale, lunaire, tellurique, chtonienne, et aboutit à l’âge sombre, au kali-yuga« .

« À l’âge de vingt-trois ans, alors qu’il est décidé à mettre fin « librement » à ses jours, à la façon des philosophes Otto Weininger et Carlo Michelstaedter, Julius Evola a une illumination en lisant un texte du Majjhima Nikaya : « Celui qui prend l’extinction comme extinction, qui pense l’extinction, qui pense à l’extinction, qui pense ‘L’extinction est mienne’ et se réjouit de l’extinction, celui-là, je le dis, ne connaît pas l’extinction. » Evola comprend que la liberté par laquelle il désire en finir est encore un lien, une ignorance opposée à la vraie liberté. Dès lors, il sent naître en lui une « fermeté capable de résister à toute crise » existentielle et, plus largement, à la crise du monde moderne« .

« Julius Evola soumettra ainsi ses connaissances et expériences, si diverses, à cette seule discipline : le détachement ferme. Lorsqu’il sera victime d’un bombardement à Vienne, qui lui causera une lésion partielle et une paralysie des membres inférieurs, il ne se sentira pas particulièrement touché par cette incapacité physique, son activité spirituelle et intellectuelle n’en étant en aucune façon compromise. Il manifestera également très tôt une insensibilité, voire une certaine froideur d’âme, envers la manière de vivre de ses contemporains. Son souci de considérer les arts, la philosophie, la politique, le sacré, malgré son détachement intérieur, s’expliquent par ce qu’il appelle son « équation personnelle » : une impulsion, dès sa prime jeunesse, vers la transcendance ; et une disposition de kshatriya, terme hindou désignant un type humain « guerrier », enclin à l’action et à l’affirmation, par opposition au brahmâna, type sacerdotal ou contemplatif. Ces deux tendances détermineront entièrement Evola dans son rapport au monde« .

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