Après un échange électronique avec Elba, et en cherchant mon exemplaire des « Contes de la Bûcheronne » que je n’ai finalement pas trouvé (à mon grand dam, il doit être chez ma mère…), je suis retombé sur cet ouvrage, sorte d’ovni dans ma bibliothèque (déjà que je ne suis pas très poèmes…), dans lequel sont répertoriées quelques perles plutôt originales.
Ah, que ne laissons-nous pas derrière nous, « chez nos parents » par exemple, foultitude d’objets-souvenirs que nous ne retrouvons pas toujours. Mais comme nous le disions un peu avant, l’essentiel ce sont ces bons souvenirs qui font de nous ce que nous sommes à présent. 🙂 (J’ai laissé chez ma mère moi aussi, moult livres que je n’ai pas retrouvés ensuite.)
J’aime énormément la dernière phrase : « Il y a encore aux carrefours – chambres ouvertes des grandes villes – des milliers d’hommes et de femmes aux yeux d’éternité, accolés l’un à l’autre comme autant d’artistes de l’Art Universel ».
Je constate que dès 1946, des gens disaient déjà que le monde était fou…
C’est exactement ce que je me suis dit en le relisant ! Et, effectivement, cette dernière phrase est magnifique !
et que penser des auteurs de « science-fiction » en fait de dystopies qui ont écrit depuis le tout début du XXème
La lucidité et la sagacité de ces derniers sont impressionnantes !
Très beau texte prémonitoire.