« Le réac ne croit pas aux bienfaits d’une « culture pour tous » censée abolir dans les bourbiers du « dialogue » le privilège du penseur, de l’artiste, de l’érudit au profit des masses miraculeusement ouvertes à la créativité.
[…] Il ne croit pas que tout se vaut, cet article du crédo-moderne, selon lequel il est illégitime de hiérarchiser l’émotion esthétique. Entre Mozart et le rap, entre Vermeer et le tag, il discerne un fossé qualitatif.
[…] Si tout se valait, rien ne vaudrait sinon son prix aux étals du marché et il ne croit pas aux vertus civilisatrices du grand souk mondialisé. »
Denis Tillinac – Du bonheur d’être réac (Éd. des Équateurs, p. 79 et 80) – 2014
j’en suis un si Tillac le dit
Moi aussi.
Vu par le prisme gauchiste, nous sommes d’odieux et irrécupérables rétrogrades…
Mon cas est bien plus grave puisqu’à 40 ans passé, j’ai un état d’esprit identique à celui des cahiers de la quinzaine !!!…. ce qui ne me rajeunit pas… je suis un vieux con avant l’âge ! 😉
Remarquez, mieux vaut être un vieux con avant l’âge qu’un jeune précurseur en connerie…au moins écouterez vous de la belle musique et regarderez vous des œuvres plastiques dignes de ce nom..;pas en plastique, justement…
Amitiés.