Rebelle par fidélité

Témoignage de Marion du Faouët, auditrice de la promotion Dante de l’Institut Iliade, prononcé le samedi 27 mai 2023 à Naples.

Chers amis,

Je suis très émue de pouvoir me tenir devant vous aujourd’hui, sur cette terre italienne qui a vu grandir une part du génie européen en particulier votre poète Dante Alighieri sous l’égide duquel ma promotion s’est placée l’année dernière. Je remercie l’Institut Iliade et votre librairie de me permettre de m’exprimer aujourd’hui. Mon propos sera, si vous me le permettez, assez personnel et tâchera de témoigner de la flamme qui anime mes engagements actuels. C’est la première fois que je m’essaie à cet exercice de présentation et je vous sais gré d’avance de votre bienveillance et de votre écoute.

« À qui a beaucoup reçu, il sera beaucoup demandé ». Voilà l’une des maximes scandée par ma mère à sa progéniture. Et en effet, je peux dire que j’ai beaucoup reçu. Je suis, à n’en pas douter, ce que certains pourraient appeler vulgairement une privilégiée. Par ma naissance tout d’abord, au sein d’une famille aimante, seconde d’une fratrie de huit enfants. Issue d’une race de chasseurs et d’aristocrates, j’ai grandi dans l’amour de ma patrie européenne et de son héritage, surtout culturel et littéraire. L’univers du Seigneur des Anneaux, la geste arthurienne, Sur les Falaises de marbre jüngériennes, Le cœur rebelle d’un certain historien avec qui mon père avait coutume de converser ont constitué mes plus beaux émerveillements et ont forgé mon âme. Mon mariage m’a laissée dans le même confort. Comblée d’amour par mon mari et nos trois enfants, j’habite la tranquille campagne bretonne où nous prévoyons d’implanter notre clan pour de longues années encore. Bien sûr, la vie aura su mettre sur mon chemin quelques épines, mais elles sont bien peu de chose au regard de tout le reste. D’extérieur, rien ne me prédestinait donc à être devant vous ce soir. Et je ne doute pas que mes camarades antifas de la faculté où j’ai repris mes études seraient bien surpris de me savoir dans votre librairie ! Et pourtant je suis là. Et je peux dresser fièrement la tête et affirmer à voix haute que j’ai su répondre présent à l’appel lancé par Dominique Venner il y a 10 ans de cela. Le silence assourdissant qui a suivi son geste sacrificiel le 21 mai 2013 a trouvé un écho bien amer dimanche dernier lorsque la police politique de Darmanin nous empêcha de nous réunir pour évoquer l’homme de lettres, le militant, l’historien qui marqua tant d’Européens. Les différents hommages qui ont eu lieu en Europe ont, à n’en pas douter, renforcé la flamme qui nous animait tandis que nous contemplions la salle vide du pavillon Wagram où nous devions accueillir notre public.

« Exister, disait Dominique Venner, c’est combattre ce qui me nie. (…) C’est être à soi-même sa propre norme. S’en tenir à soi quoi qu’il en coûte. Veiller à ne jamais guérir de sa jeunesse. Préférer se mettre tout le monde à dos que se mettre à plat ventre. »

Lorsqu’il a fallu préparer mon intervention, en discutant avec Pierluigi, cette citation du Cœur rebelle a refait surface dans ma mémoire. Je crois pouvoir dire que j’ai toujours été une rebelle et n’avoir pas encore guéri de ma jeunesse. Adolescente, j’ai vibré au fil des randonnées que nous faisions en famille ou aux scouts. Étudiante, j’ai milité au sein du Front national pour la jeunesse, collant, tractant, manifestant. Puis je me suis mariée, je suis devenue mère et j’ai commencé à enseigner le français dans différents établissements. Et cette flamme que mes parents ont su faire naître en mon cœur ne s’est jamais éteinte. Consciente du legs transmis par mes ancêtres européens, j’ai vu les délires politiques toujours plus fous entamer l’esprit de certains dans mon entourage. À quoi bon s’engager quand le pays va à veau-l’eau ? Pression migratoire toujours plus violente, wokismecancel culture. Nos ennemis se renforcent, puisant leurs forces dans les cadavres de nos contemporains totalement soumis à une machine qui désormais les domine.

Mais il existe des cœurs rebelles à ce déclin. Dominique Venner en était un. Samouraï d’Occident, il a voulu faire de sa mort sacrificielle un acte de fondation, un réveil brutal pour un peuple en dormition. Dominique Venner est pour nous un éveilleur de conscience. Il nous rappelle que nous ne sommes que les maillons d’une chaîne, dépositaires d’un héritage multi-séculaire qu’il nous faudra un jour transmettre aux générations suivantes. Nous, Européens, devons placer nos pas dans ceux de nos aïeux qui ont fait la grandeur de notre vieux continent. Des guerriers spartiates aux vieux romains, des dieux païens au Moyen Âge flamboyant, de la forêt profonde aux ruines antiques, des batailles épiques au chant enivrant des Nibelungen, de Nietzsche à Wagner, de Sainte Jeanne d’Arc à Charles Quint, tout parle au cœur d’un Européen. Mais que faire devant le constat de la décadence qui nous entoure ? Comment agir face à l’ennemi qui cherche à établir un nouveau monde dans lequel il nierait toute spécificité ? Peut-on accepter de vivre dans un monde où un petit Canadien ou Américain vivraient de la même manière qu’un Espagnol, un Français ou un Italien ? La matière humaine indifférenciée, telle que Renaud Camus la définit, semble tristement se contenter d’un matérialisme absolu, d’un individualisme à toute épreuve et d’une quête du plaisir sans limites.

Mais il s’agit, dans le sillage de Dominique Venner et des fondateurs de l’Institut Iliade de se tenir droit devant l’ennemi et de refuser la laideur qu’il propose. Partir en quête de la beauté pour éviter la seule recherche des plaisir ; former des esprits conscients de leur héritage et reformer un peuple européen pour lutter contre l’individualisme ; recourir aux forêts et quitter le confort matériel pour affronter le choc de l’histoire, voilà ce qui a guidé mes pas vers l’Institut Iliade, institut pour la longue mémoire européenne. La formation reçue de mes parents, de mes enseignants, de mes maîtres m’oblige. Je suis un maillon, bien imparfait je le reconnais, de cette histoire européenne. Je veux pouvoir me tenir, à l’aube de ma vie, face à ceux de ma race, mes enfants, mes petits-enfants et pouvoir affirmer que je n’ai pas rompu avec le fil de l’Europe, que je leur ai transmis cette flamme qui m’anime, que j’ai su chevaucher le tigre, parfois avec la peur au ventre mais toujours avec foi.

La fin sur l’Institut Iliade

Vivere militare est

Vivre est un état de guerreSénèque, Lettres à Lucillius, 19, 96, 5.

« Or, mon cher Lucilius, la vie est un état de guerre. Ainsi les hommes qui sont sans cesse les jouets de la fortune, qui montent et descendent toujours à travers des chemins difficiles et escarpés, qui accomplissent les expéditions les plus périlleuses, voilà les guerriers courageux, voilà les premiers du camp. Mais ceux qui se livrent à un honteux repos, tandis que les autres travaillent, sont des fainéants qui ne doivent leur sûreté qu’au mépris qu’ils inspirent« .

(Traduction : M. Charpentier – M. Lemaistre. Œuvres de Sénèque le Philosophe avec la traduction française de la Collection Panckoucke, t. I ; Paris, Garnier, 1860.)

Europa ! (6)

The Nederlands – Jimmy Nelson

« La race est la pierre angulaire sur laquelle repose l’équilibre des nations. Elle représente ce qu’il y a de plus stable dans la vie d’un peuple. Des croisements répétés pouvant la dissocier, l’influence des étrangers est fort dangereuse. De tels croisements détruisirent jadis la grandeur de Rome. Elle perdit sa puissance en perdant son âme. »

Gustave Le BonHier et Demain – 1918 (p.44)

10 ans déjà… respect M. Venner !

10 ans que Dominique Venner a pris ses cliques et ses claques pour partir loin de ce « monde merdique », comme dirait l’engagé Guignol, et frapper fort avec ce geste de samouraï, façon Mishima, pour éveiller davantage les consciences et ébranler les somnolences modernes…

Dans un article du Point du 30 mai 2013, plutôt exhaustif, le journaliste Saïd Mahrane (drôle d’ironie…) évoque la chronologie de cette funeste journée du 21 mai 2013 et dresse une biographie assez intéressante de cet inlassable défenseur de l’Europe et de ses traditions, et de ce passionné d’Histoire. D’ailleurs, je regrette tellement l’arrêt de la NRH !

Qu’il repose en paix !

L’Institut Iliade lui a rendu hommage, aujourd’hui, en organisant une conférence au Pavillon Wagram à Paris et signalée dans un billet intitulé Dominique Venner : la flamme se maintient, billet qui débute par une référence à la citation sur la transmission du feu, de Gustav Malher, que j’ai récemment publiée et qui se poursuit ainsi :

« Dominique Venner a voulu que sa mort fût une provocation, « provocation à l’espérance et à l’émeute ». Si cette espérance nous anime, c’est aussi parce que nous faisons le choix d’en maintenir la flamme.

Le 21 mai 2023 ne sera pas un simple évènement d’hommage. Nous ne voulons pas vénérer des cendres mais allumer des feux. Il s ‘agira de montrer comment sa vie et ses travaux peuvent être une voie pour la jeunesse de demain, comment ils peuvent les inspirer et comment leur intemporalité les rend terriblement actuels ; voilà quelle sera l’orientation de cette journée. »

La suite ici

Le Cheval de la mort d’Albrecht Dürer (1513)

Ne jamais rien lâcher !

Spotlight of a rugby player – Galen Livingston – 8 janvier 2013

En ce début de semaine, je veux partager avec vous une vidéo montrant le travail réalisé par un rugbyman professionnel, s’entraînant en baie de San Francisco de façon individuelle, dans le but de s’améliorer au service du collectif de son équipe. La bande sonore est constituée d’un fond musical calme, posé (Pilgrim interprété par le groupe Balmorhea) et d’un discours de motivation martelé par Eric Thomas (le Hip Hop Preacher), spécialiste de la préparation mentale et adepte des envolées lyriques afin de motiver et de transcender son auditoire.

Certes, cette vidéo concerne le sport auquel j’ai consacré toute ma vie de joueur et pour lequel je continue à m’investir en tant qu’entraîneur, arbitre et dirigeant. Mais au-delà de ça, nous y retrouvons des principes de vie, des valeurs traditionnelles qui ne font plus vraiment recette aujourd’hui car le confort moderne est étroitement lié avec le laisser-aller et la liquéfaction des esprits (d’ailleurs, tant et si bien qu’émerge partout des stages de renforcement mental, de prise d’assurance en soi,….).

Les principes de souffrance, de sacrifice au service de sa communauté, de son groupe, ou les valeurs de courage, d’obstination et de vaillance ont à présent plutôt mauvaise presse. Pour moi, et c’est ce que j’essaie de transmettre dans ma vie de tous les jours à mes enfants et à tous ceux que je côtoie, cette façon de voir « à l’ancienne » doit être remise à nouveau au goût du jour, redevenir incontournable afin de générer des individus plus forts, capable de détermination et d’abnégation, leur permettant d’atteindre leurs objectifs et ceux de leur groupe.

Éric Thomas dit, entre autres phrases prises dans son discours : « Nous allons le faire. Oui, nous sommes fatigués. Oui, nous avons faim. Oui, l’esprit nous dit d’abandonner. Mais nous ne pouvons pas arrêter parce que nous nous rendons compte que nous n’avons pas encore atteint notre objectif !« 

« Lorsque vous vous immergez dans votre métier, vous n’étudiez pas pour obtenir une note, vous ne jouez pas pour marquer des points. Vous vous y plongez pour votre DEVENIR – vous allez passer à un tout autre niveau; la chose la plus importante, en fait, est la suivante : pouvoir à tout moment sacrifier ce que vous ÊTES pour ce que vous DEVENEZ !« 

« Écoutez-moi, la douleur est temporaire. Cela peut durer une minute, une heure ou un jour … voire un an. Mais finalement, elle s’atténuera, et quelque chose d’autre prendra sa place. Tu n’en mourras pas. À la fin de la douleur, il y a le succès. Vous ne mourrez pas parce que vous ressentez un peu de douleur ! Je vous mets au défi de prendre un peu de douleur. Je vous défie ! ».

« Votre vie est entre vos mains. Vous êtes le capitaine de votre navire !« .

C’est exactement cela ! Soyons des capitaines courageux navigant sur les eaux troubles du modernisme, évitant les écueils du progressisme, prêts à la souffrance que nous endurons tous les jours depuis des décennies, en faisant preuve de vaillance et en ayant une foi inébranlable dans le monde que nous défendons. Que la force soit avec nous et bonne semaine !

Prétention progressiste sans limite

« L’entreprise de Prométhée est compromise pour toujours . L’homme, ayant violé toutes les lois non écrites, les seules qui comptent, et franchi les frontières qui lui étaient assignées, s’est élevé trop haut pour ne pas exciter la jalousie des dieux, qui, décidés à le frapper, l’attendent maintenant au tournant ».

Emil Michel CioranÉcartèlement (Éd. Gallimard, nrf, Les Essais CCVII, p. 44) – 1979

Des saints politiques ?…

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Il est toujours amusant de constater que les pires casseroles d’un candidat de nos républiques ripoubliks « exemplaires » sont mises à jour un à deux mois avant l’échéance fatidique de l’élection programmée.

Les élections municipales de Paris n’ont pas dérogé à la règle… Dessein politique ? Oooooh quel affreux complotiste je fais !

Il est formidable tout de même de constater qu’il n’y a jamais de répit avec les génies qui sont sensés nous diriger et qui semblent s’évertuer à toujours trouver une nouvelle imbécilité à nous proposer tous les deux jours… Il faut croire qu’ils ont une énergie inépuisable pour ne pas décevoir, une imagination débordante, une sorte de puits sans fond de la stupidité et de l’amoralité.

En ce qui concerne le fourbe et hypocrite Benjamin Griveaux, cet idiot ne fait que récolter ce qu’il a semé et paye aujourd’hui, pour beaucoup d’autres, un comportement irresponsable et décadent.

J’ai donc appris la nouvelle au réveil sur FranceInfo (hé oui… ma femme écoute cette radio…), en ce jour de Saint-Valentin 2020, alors qu’Olivia Grégoire, députée LREM de Paris, vice-présidente de la Commission des finances de l’Assemblée nationale, s’est dite sur FranceInfo « vraiment très inquiète«  car, selon elle, « ce qui se passe est grave sur le plan de la démocratie« . Cette porte-parole de la campagne Griveaux à Paris n’est pas inquiète que sa tête de liste pour tenter de devenir le futur édile de la capitale, soit un menteur (comme dans l’affaire de son vote contre la création d’une police municipale à Paris alors qu’il était absent de l’hémicycle lors du vote à main levée ! cf. France Inter du 13 janvier 2020), soit fautif d’adultère, soit exhibitionniste sur l’espace numérique (même
privé) ou soit un habitué de l’absentéisme à l’Assemblée Nationale (ne respectant pas, par
là même, ses engagements et ses électeurs… mais le méritent-ils ?…) !…

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D’ailleurs, Didier Maïsto, le patron de Sud Radio, le pointait du doigt début février sur Twitter :« Payé par les contribuables pour faire le pitre et une campagne électorale. N’a pas mis les pieds à l’Assemblée Nationale depuis des lustres, ni en séance ni en commission. Ne fait : RIEN. 12 000 € mensuels, ça fait cher la grimace » (cf. Gala du 11 février 2020)…

Non, cette gourde d’Olivia Grégoire prend la posture habituelle de toutes les vermines républicaines qui veulent protéger leur intérêts financiers et/ou leurs avantages divers et variés, en jouant la carte du « danger pour la démocratie », de l’inquiétude pour le régime ripoublikain obligatoire. L’autiste Villani a réagi de la même manière : « Je prends acte de sa décision difficile. L’attaque indigne qu’il subit est une menace grave pour notre démocratie« . Mais quel cinéma ! Quelle outrance ! Cette andouille de Grégoire de rajouter : « Il nous a parlé en capitaine. En capitaine, il a décidé de laisser le navire avancer par gros temps« …. ne sait-elle pas qu’un capitaine digne de ce nom ne quitte jamais le navire ?!!…

Bon… recentrons-nous sur le crétin Griveaux qui a été démasqué par le site Pornopolitique, créé par Piotr Pavlenski. Cet inconditionnel de performances stupides, cet histrion qui s’est réfugié en France en obtenant l’asile politique le 4 mai 2017, a eu finalement une initiative enfin intéressante : montrer au grand jour l’hypocrisie des politiciens, mettre à jour les paradoxes d’un défenseur de la famille qui s’avère être un coureur de jupon, adepte de l’adultère et de l’exhibition.

Faut-il ne rien avoir dans le ciboulot pour se filmer en train de se masturber (deux

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1ère capture d’écran floutée : paluchage matinal; 2nd floutage : autre paluchage  cette fois-ci dans sa salle de bain (images tirées du site Pornopolitique qui n’existe déjà plus !!!… comme c’est bizarre…)

vidéos, une pour le matin alors qu’il est dans son lit conjugal (sic) et une dans une salle d’eau où il se manipule la chose en faisant un gros plan sur elle en allant jusqu’à ses deux ballotins plutôt asséchés…) et envoyer le tout par sms à une damoiselle, en échangeant au passage quelques mots sans équivoque, plantant ainsi un sacré coup de canif dans le contrat moral le liant par son mariage à Julia Minkowski (avocate ayant défendu Thomas Thévenoud et sa « phobie administrative »… c’est dire, ayant planché sur une partie du programme justice d’Emmanuel Macron au sein du groupe En Marche et, accessoirement, petite fille du professeur de médecine Alexandre Minkowski… je ne veux aucun commentaire nauséabond sur ses ascendances familiales, sur le lobby qui n’existe pas, car nous savons tous qu’ils ne sont d’aucun milieux influents !…).

En même temps, les hormones sont d’une influence évidente chez certains !… Il faut dire qu’il a été à bonne école… comme son copain Stanislas Guerini…

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Sur FranceInfo, après Olivia Grégoire, j’ai aussi entendu Sébastien Chenu (RN) nous expliquer : « On ne cherche pas à élire un saint, on cherche à élire un maire de Paris. Que Benjamin Griveaux ait la vie privée qu’il veut, tout cela ne me regarde pas. Je n’ai aucun jugement moral sur Benjamin Griveaux, je combats un homme politique« … Sérieusement, comment peut-on sortir une telle absurdité ? avec un tel aplomb ?… Il est évidemment plus que nécessaire d’avoir un jugement moral sur nos élus, qu’il parait évident que le maire que je vais élire sera à l’image de l’homme de la sphère privée ! Mais peut-être ne faut-il pas trop fouiller dans la vie privée de l’inverti Chenu…

Guerini qui ose dire qu’amener des preuves et démasquer une pourriture républicaine, consiste en une démarche n’étant pas digne de la démocratie !!!… Mais croit-il sincèrement qu’ils sont dignes, lui et tous ses petits camarades parasites de la société occidentale depuis 230 ans ??!!!… Comme disait l’autre, « Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les r’connaît » !

Un autre parlementaire, Bruno Questel, a réagi (cf. « La majorité fait bloc autour de Benjamin Griveaux après son renoncement aux municipales » FranceInfo du 14 février 2020) : « Les vidéos, quelles qu’en soient la nature, la véracité, ont un caractère intime. Cela ne regarde personne. On a voulu jeter son honneur en pâture sur les réseaux sociaux« . Oui, des vidéos d’un couple (même si cette pratique semble bizarre, tordue !) relèvent de l’intime mais pas celles contrevenant à la congruence des valeurs défendues par un élu qui se doit d’être exemplaire. Dans ce cas là, les citoyens doivent savoir à quel type de personnage ils ont donné (ou ils vont donner) leur confiance, leurs espoirs. Surtout, comme dans le cas présent, si ce méprisable individu publique s’est déshonoré en se laissant aller à tant de bassesse, à tant de manque de maîtrise de ses pulsions; lui qui n’était pas du tout dérangé de déballer sa vie privée lorsque cela servait son image, ses intérêts d’un point de vue politique (cf. Paris Match du 25 mai 2019 avec sa femme enceinte et une image instagram du doudou de sa fille) . Ce félon qui osait proclamer le 13 janvier 2020 sur France Inter« Ce n’est pas sérieux, c’est de la com’ et moi j’en ai assez d’avoir une maire qui fait de la communication »… lui qui n’a fait que cela depuis qu’il est en campagne pour les municipales 2020 !… Formidable de culot !

De plus, dans le numéro de Paris Match sus-cité, Julia Minkowski déclarait à propos des critiques sur l’arrogance de son mari : «C’est tellement loin de ce qu’il est vraiment. Son tort, c’est peut-être de dire les choses franchement dans un monde politique où il y a beaucoup d’hypocrisie»… À l’aune des faits d’hier, cette phrase prend une saveur particulière et la plaidoirie de la donzelle devient plus que précaire !

Pour en revenir à l’illustre inconnu Bruno Questel, ce dernier s’est emporté sur le plateau de LCP, en ce 14 février 2020, en s’exclamant dans un langage bien grossier (« salopard », « connerie »), digne d’un représentant politique : « Déjà qu’on foute se mec dehors ! […] S’il y a une 1ère chose à faire c’est de le mettre dans un avion direction la Russie […] !« .

« Un comportement adapté dans une société éclairée« … (sic)… Nous sommes là à mille lieux de ce qu’à pu perpétrer le Griveaux lorsqu’il se filme en se branlant et en envoyant cela à une maîtresse, tout en faisant en façade la promotion de la famille, de la franchise. Et concernant le retour en charter, aurait-il la même proposition pour tous les délinquants maghrébins bi-nationaux ou tous les migrants en délicatesse avec la justice française ??!!!… Quel bouffon ! Un beau spécimen illustrant à merveille la schizophrénie des bien-pensants progressistes !

Et comme l’écrit justement un certain Agasias sur twitter ce 14 février 2020, en réponse à cet extrait vidéo :

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Pour résumer, nous aurions pu nous attendre dans un moment de faiblesse, de naïveté, à un sursaut général, de ses colistiers, de ses adversaires voire de l’ensemble des républicains, pour dénoncer les manipulations multiples, les mensonges et fourberies de Benjamin Griveaux … Mais non ! Voyons… Ils ont tous pris parti pour l’apostat Griveaux dans un même élan corporatiste (cf. « La classe politique s’indigne de la diffusion des vidéos attribuées à Benjamin Griveaux« , FranceInfo du 14 février 2020) car ils savent toutes et tous qu’ils ont moultes casseroles au derrière, qu’ils trempent tous dans des histoires plus ou moins glauques avec des vies plus ou moins dissolues et qu’il ne faudrait surtout pas être la cible d’un grand nettoyage qui empêcherait de profiter de la poule aux oeufs d’or !

Pour ma part, je reste convaincu que l’on est dans la vie privée comme l’on est dans sa vie professionnelle ou dans sa vie associative. Si l’on est un tordu pervers avec les siens, si l’on est indigne de la confiance de ses proches alors on aura les mêmes comportements, les mêmes habitudes en-dehors de notre vie privée, les répercutant ainsi dans le milieu professionnel ou politique !

L’ordre moral n’est pas qu’une horrible contrainte comme le dénonce les gauchistes et autres dégénérés, il est un fil conducteur dans nos vies, il nous transcende pour être meilleur encore en évitant d’être malsain avec les autres, de les impacter dans leur vie sociale, affective. La droiture, l’honneur, la fidélité, la moralité sont quelques-unes des valeurs fondamentales que nous devons promouvoir et défendre coûte que coûte, d’autant plus si l’on est un responsable politique, si l’on est un dirigeant qui devant être exemplaire pour sa communauté, son peuple.

Oui, il faut absolument des saints en politique ! Tous ces ratés de la Ripoublik du Frankistan sont un conglomérat d’opportunistes inutiles et décadents, tendance démoniaque.

Oui, je crois en la vertu, cette force morale de l’orthodoxie, cette valeur essentielle qui fut l’objet de ma première citation du blog en décembre 2012, citation de Sénèque.

Cette vertu, celle « des petits peuples » (en opposition au grands ensembles tels que les mégapoles ou l’UE), du « petit nombre » (en opposition à la masse endoctrinée et aveuglée) comme l’écrivait André Gide, est un Saint-Graal, le sacro-saint objectif de tout homme voulant une vie heureuse… Il faut croire que « le monde sera sauvé par quelques-uns » !

L’abbé Pierre a dit…

Ce discours (retransmis le 22 janvier 2007 sur TF1 à l’occasion du décès du saint homme) ne date pas d’hier mais il est toujours d’actualité quand nous constatons avec quelle énergie, avec quelle mauvaise foi, les politicards de tout poil, et leurs sous-fifres des merdias et du monde du spectacle,  s’acharnent à vouloir décrédibiliser le mouvement populaire des gilets-jaunes qui ne manifeste pas que pour des raisons financières mais bien au-delà, pour des raisons aussi identitaire et culturelle (pour ne pas dire cultuelle…), en le faisant passer pour diaboliquement violent, fondamentalement haineux et je ne sais quoi encore comme débilités.

L’abbé Pierre remet ici les pendules à l’heure, le monde à l’endroit en montrant du doigt clairement qui sont les responsables de la bérézina actuelle dont l’origine remonte aux Trente Glorieuses voire un poil avant, à la seconde guerre mondiale, avec la débâcle française de 40 (peuple honteux des plus manipulables) et l’aide américaine comme le plan Marshall (OPA américaine sur la France comme, entre autres exemples, le financement de FO et de la CFTC par la CIA ), un des premiers inoculums du N.O.M. pour nous vacciner contre l’identité française et la souveraineté nationale.

Il est bon d’entendre en ces temps troublés, où règne l’inversion permanente (les hommes veulent être femmes, les femmes se prennent pour des hommes, les adultes agissent comme des enfants, l’anormal est normalisé,…), ce prêcheur, ce convaincu, expliquer que ce sont ceux qui prônent la paix, qui clament partout leur vertu qui sont les plus violents, les plus pervers !

Il le dit très bien : « Ceux qui ont pris tout le plat dans leur assiette, laissant les assiettes des autres vides, et qui ayant tout disent avec une bonne figure « Nous qui avons tout, nous sommes pour la paix ! », je sais ce que je dois leur crier à ceux-là : les premiers violents, les provocateurs, c’est vous !

Quand le soir, dans vos belles maisons, vous allez embrasser vos petits enfants, avec votre bonne conscience, vous avez probablement plus de sang sur vos mains d’inconscients, au regard de Dieu, que n’en aura jamais le désespéré qui a pris les armes pour essayer de sortir de son désespoir.

Mais nous ne trompons pas il n’y pas de violence qu’avec des armes« .

Point d’hypocrisie, un discours franc et direct sur la ploutocratie française et internationale, aux commandes de pays vendus aux multinationales.

Et à propos de notre petit pisseux gérontophile de Manu, grand ploutocrate devant l’Éternel, et zélé serviteur de Bruxelles et du libéralisme mortifère pour les peuples, ce cher Pangloss, tenant un établissement des plus respectables, nous fait part de son sentiment du moment que je partage totalement.

Je vous le propose donc ici : « Dans un pays où il y a plus de cent mille SDF, où il y a des restaurants du cœur, où les Petits Frères des Pauvres (c’est ce qui m’a fait penser au discours de l’abbé Pierre !) quêtent pour pouvoir s’occuper de vieillards abandonnés qui ne trouvent même pas de place dans les EPHAD, où les transferts sociaux servent trop souvent à acheter la paix sociale (ou ethnico-religieuse) et où ceux qui ont un boulot ou une pension de retraite sont obligés de mettre un gilet jaune pour faire comprendre à une classe politique autiste qu’ils en ont assez de payer pour la gabegie de l’Etat, il va être difficile de penser que supprimer une augmentation de taxes va résoudre tous les problèmes et va convaincre le petit peuple qui finira bien par rentrer chez lui que tout peut continuer comme avant.

Si la cocotte ne pète pas cette fois-ci, elle pètera plus tard. »

Allez lire son anecdote sur la connerie de l’administration française… nous avons tous vécu de telles absurdités, c’est édifiant !