Les Prohibés

https://www.helloasso.com/associations/les-prohibes/collectes/creation-site-internet-les-prohibes

Dans l’Étudiant libre du 10 février 2023, nous en apprenons davantage sur ce collectif avec Matthias Robert.

Valentin Martel : « Les Prohibés » est un collectif d’artistes, d’artisans et de créateurs de contenus français souhaitant remettre le Beau au centre de notre société. En cela, nous avons une volonté clairement assumée de lutter contre le wokisme et la cancel culture, qui gangrènent le milieu culturel actuel.

Nous avons créé le collectif il y a un an de cela avec Clémence Facqueur (qui est dessinatrice) – il est aujourd’hui fort d’une soixantaine d’artistes, artisans et autres créateurs de contenus, qui nous ont rejoints.

Aujourd’hui, nous venons de nous structurer en association. Les créateurs souhaitant faire partie du collectif doivent payer une cotisation annuelle de 30 euros pour nous permettre d’avoir une trésorerie. Cependant, il n’est pas obligatoire d’adhérer au collectif pour être posté sur nos réseaux. Le collectif « Les Prohibés » se nomme ainsi, comme un clin d’œil vis-à-vis de cette invisibilisation que rencontre les artistes souhaitant faire vivre leur art, ancré sur nos traditions. En effet, il est difficile de trouver une exposition médiatique, un relais, si on ne crée pas avec les codes du mainstream culturel omniprésent. « Les Prohibés » veut donc promouvoir ces créateurs fondant leurs travaux sur le patrimoine français, son histoire, sa culture, sa religion ; et finalement, c’est comme si nous œuvrions à son soft power…« .

L’Incorrect en remet une couche le 31 mai 2023 par l’intermédiaire d’Émeline Paulsen.

Petit extrait :

Le culte du beau a-t-il disparu dans la société contemporaine ? De quel beau parlez-vous ?

« Nous n’aimons pas du tout cet art contemporain qui mêle wokisme et cancel-culture. On ne veut pas de cet art abstrait qui ne représente rien, sans aucune culture, qui ne transmet rien. Quand nous parlons du beau dans l’art, nous faisons référence à notre héritage artistique, avec par exemple dans l’artisanat, la peinture ou la pyrogravure, toutes les techniques anciennes qui ont fait leurs preuves dans le temps. Personnellement, dans mes poèmes, j’aime les formes plus classiques comme les alexandrins ou encore les sonnets. Il en va de même avec les thèmes de nos créations : nous partons principalement de notre patrimoine, de notre culture historique et de la religion catholique – car c’est aussi ça la France. Nous voulons transmettre en nous référant à nos pères. La transmission est très importante pour nous« .

Tout ce qui, de près ou de loin, fait l’apologie de notre passé français et européen, de la notion de Beau et de l’excellence artistique et artisanale, doit être soutenu et félicité !

Kali Yuga

« Evola emprunte à Johann Jakob Bachofen sa lecture de la morphologie des civilisations, en rejetant l’aspect évolutionniste, y préférant la thèse involutive de Guénon. Tout au long de l’histoire connue, on a assisté à une altération du monde de la Tradition, avec notamment la dissociation entre autorité spirituelle et pouvoir temporel, inséparables aux origines. La civilisation, à l’origine, est patriarcale, héroïque, solaire, olympienne, virile ; elle se détériore sous les influences altératrices de la civilisation matriarcale, lunaire, tellurique, chtonienne, et aboutit à l’âge sombre, au kali-yuga« .

« À l’âge de vingt-trois ans, alors qu’il est décidé à mettre fin « librement » à ses jours, à la façon des philosophes Otto Weininger et Carlo Michelstaedter, Julius Evola a une illumination en lisant un texte du Majjhima Nikaya : « Celui qui prend l’extinction comme extinction, qui pense l’extinction, qui pense à l’extinction, qui pense ‘L’extinction est mienne’ et se réjouit de l’extinction, celui-là, je le dis, ne connaît pas l’extinction. » Evola comprend que la liberté par laquelle il désire en finir est encore un lien, une ignorance opposée à la vraie liberté. Dès lors, il sent naître en lui une « fermeté capable de résister à toute crise » existentielle et, plus largement, à la crise du monde moderne« .

« Julius Evola soumettra ainsi ses connaissances et expériences, si diverses, à cette seule discipline : le détachement ferme. Lorsqu’il sera victime d’un bombardement à Vienne, qui lui causera une lésion partielle et une paralysie des membres inférieurs, il ne se sentira pas particulièrement touché par cette incapacité physique, son activité spirituelle et intellectuelle n’en étant en aucune façon compromise. Il manifestera également très tôt une insensibilité, voire une certaine froideur d’âme, envers la manière de vivre de ses contemporains. Son souci de considérer les arts, la philosophie, la politique, le sacré, malgré son détachement intérieur, s’expliquent par ce qu’il appelle son « équation personnelle » : une impulsion, dès sa prime jeunesse, vers la transcendance ; et une disposition de kshatriya, terme hindou désignant un type humain « guerrier », enclin à l’action et à l’affirmation, par opposition au brahmâna, type sacerdotal ou contemplatif. Ces deux tendances détermineront entièrement Evola dans son rapport au monde« .

La suite et fin ici.

Nihilisme des médiocres

« La Bêtise publique me submerge. Depuis 1870, je suis devenu patriote. En voyant crever mon pays, je sens que je l’aimais. La Prusse peut démonter ses fusils. Pas n’est besoin d’elle pour nous faire mourir. La Bourgeoisie est tellement ahurie qu’elle n’a plus même l’instinct de se défendre. — Et ce qui lui succédera sera pire ! J’ai la tristesse qu’avaient les patriciens romains au IVème siècle. Je sens monter du fond du sol une irrémédiable Barbarie. — J’espère être crevé avant qu’elle n’ait tout emporté. Mais en attendant, ce n’est pas drôle. Jamais les intérêts de l’esprit n’ont moins compté. Jamais la haine de toute grandeur, le dédain du Beau, l’exécration de la littérature enfin n’a été si manifeste. J’ai toujours tâché de vivre dans une tour d’ivoire. Mais une marée de merde en bat les murs, à la faire crouler. […] Je ne peux plus causer avec qui que ce soit sans me mettre en colère. Et tout ce que je lis de contemporain me fait bondir. Joli état ! — ce qui ne m’empêche pas de préparer un bouquin où je tâcherai de cracher ma bile. Je voudrais bien en causer avec vous. Je ne me laisse donc pas abattre, comme vous voyez. Si je ne travaillais pas, je n’aurais plus qu’à piquer une tête dans la rivière avec une pierre au cou. — 1870 a rendu beaucoup de gens fous, ou imbéciles, ou enragés. Je suis dans cette dernière catégorie. C’est là le vrai.« 

Extrait d’une lettre de Flaubert du 13 novembre 1872, adressée à Ivan Tourguéniev

N.B. : https://www.lyoncapitale.fr/actualite/lyon-2e-une-librairie-catholique-taguee

Solitude moderne…

… ou comment les gens sont de plus en plus désespérés et isolés malgré une flopée d’immenses progrès technologiques, d’une multiplication des réseaux « sociaux » et d’avancées progressistes ainsi que de déconstructions en tout « genre » ! Je me gausse !

« Les très jeunes sont aussi touchés par la solitude, selon le dernier baromètre du mal-être en France de SOS Amitié publié vendredi 12 mai et que franceinfo a pu consulter. D’après cette étude de 2020 à 2022, le nombre d’appelants de moins de 14 ans a en effet augmenté de 40% ». Pour SOS Amitié, c’est une « évolution inquiétante « , car « les appelants sont de plus en jeunes ». […]

D’après ce baromètre du mal-être en France, les appels à SOS Amitié sont de plus en plus liés « à la santé mentale, la dépression et au mal-être » et la majorité des appelants reste dans « la tranche d’âge de 45 à 64 ans ». Il y a une majorité de femmes qui appellent, elles sont 60% à faire la démarche. Selon le baromètre, « les personnes entrant dans cette tranche d’âge se sentaient déjà seules avant le Covid. L’épidémie les a fait basculer dans les problèmes psychologiques, comme la dépression. Ainsi, le nombre de personnes évoquant des idées suicidaires a augmenté de 44% par rapport à 2021″. La suite ici

« Au moins un habitant de l’Union européenne sur 10 est seul la plupart du temps, selon un nouveau rapport sur la solitude commandé par la Commission européenne. Quelque 13% des résidents de l’UE ont répondu se sentir seuls la plupart du temps ou tout le temps dans la première enquête sur la solitude à l’échelle de l’UE comprenant 25 000 personnes.« 

La suite ici (avec une carte de l’Europe et la prévalence de la solitude par pays)…

Cette société moderne et progressiste est décidément aussi paradoxale qu’absurde ! Exaspérant…

Europa ! (6)

The Nederlands – Jimmy Nelson

« La race est la pierre angulaire sur laquelle repose l’équilibre des nations. Elle représente ce qu’il y a de plus stable dans la vie d’un peuple. Des croisements répétés pouvant la dissocier, l’influence des étrangers est fort dangereuse. De tels croisements détruisirent jadis la grandeur de Rome. Elle perdit sa puissance en perdant son âme. »

Gustave Le BonHier et Demain – 1918 (p.44)

10 ans déjà… respect M. Venner !

10 ans que Dominique Venner a pris ses cliques et ses claques pour partir loin de ce « monde merdique », comme dirait l’engagé Guignol, et frapper fort avec ce geste de samouraï, façon Mishima, pour éveiller davantage les consciences et ébranler les somnolences modernes…

Dans un article du Point du 30 mai 2013, plutôt exhaustif, le journaliste Saïd Mahrane (drôle d’ironie…) évoque la chronologie de cette funeste journée du 21 mai 2013 et dresse une biographie assez intéressante de cet inlassable défenseur de l’Europe et de ses traditions, et de ce passionné d’Histoire. D’ailleurs, je regrette tellement l’arrêt de la NRH !

Qu’il repose en paix !

L’Institut Iliade lui a rendu hommage, aujourd’hui, en organisant une conférence au Pavillon Wagram à Paris et signalée dans un billet intitulé Dominique Venner : la flamme se maintient, billet qui débute par une référence à la citation sur la transmission du feu, de Gustav Malher, que j’ai récemment publiée et qui se poursuit ainsi :

« Dominique Venner a voulu que sa mort fût une provocation, « provocation à l’espérance et à l’émeute ». Si cette espérance nous anime, c’est aussi parce que nous faisons le choix d’en maintenir la flamme.

Le 21 mai 2023 ne sera pas un simple évènement d’hommage. Nous ne voulons pas vénérer des cendres mais allumer des feux. Il s ‘agira de montrer comment sa vie et ses travaux peuvent être une voie pour la jeunesse de demain, comment ils peuvent les inspirer et comment leur intemporalité les rend terriblement actuels ; voilà quelle sera l’orientation de cette journée. »

La suite ici

Le Cheval de la mort d’Albrecht Dürer (1513)

Camerone 1863 – 2023

La Légion Française… 192 ans au service de la patrie française, 192 ans de courage et de sacrifices avec, il y a 160 ans à la bataille de Camerone, le plus glorieux fait d’armes français de tous les temps grâce à la 3ème compagnie et à ses valeurs traditionnelles.

La Légion Française est un monument historique, une fierté nationale et un véritable modèle dont les merdias nationaux devraient faire davantage la promotion, plutôt que de rabâcher les sornettes wokistes et les débilités progressistes qui rendent notre jeunesse molle, centrée sur elle-même, hypnotisée par la virtualité des réseaux sociaux, et allergique à l’abnégation ainsi qu’au sacrifice.

Plutôt que de faire, à n’en plus finir, des séances pédagogiques propagandistes sur la théorie des genres, sur l’inversion des valeurs, sur l’antiracisme ou sur tout autre néologisme à la con tellement prisés par les idéologues progressistes, l’éducation nationale devrait proposer des séances vidéo sur ce type d’évènements historiques et sur ce type de confréries aux idéaux si louables !

En attendant que mes prières soient entendues et en espérant voir ce pays se redresser, je vous dit : respect à vous, Monsieur Légionnaire !