« Loin vers la mer je porte mon regard Où est mon père quand est mort tout espoir Il est parti loin d’ici un matin Je pense à lui mais jamais ne revient… »
Larmes d’ivoire – Les Padrés – 2022 [ album Les Padrés avec le choeur du Prytanée National Militaire ]
« Il est un coin de France Où le bonheur fleurit Où l’on connaît d’avance Les joies du paradis Et quand on a la chance D’être de ce pays On est comme en vacances Durant toute sa vie… »
« C’est la belle nuit de Noël, la neige étend son manteau blanc Et les yeus levés vers le ciel, à genoux Les petits enfants, avant de fermer les paupières Font une dernière prière… »
Nos nations occidentales sont à un tournant historique face aux assauts répétés, depuis des années, de l’hydre mondialiste et progressiste qu’est le Nouvel Odre Mondial, souhaité par l’oligarchie ploutocratique internationale.
Les peuples semblent se réveiller doucement mais sûrement de la léthargie hypnotique engendrée par l’expansion impressionnante de cette infernale modernité et, curieusement, c’est par une jeunesse n’étant pas embrigadée par les institutions éducatives nationales, que la Récaction est en train d’émerger. Cette jeunesse que l’on pensait déconnectée de tout mais cependant plus ou moins guidée par certains sages patriotes déterminés, nous ouvre le chemin d’un renouveau.
J’espère pouvoir vivre le réel moment de basculement qui arrive et participer de mon mieux au retour d’un monde plus traditionnel et enraciné, auquel j’aspire depuis fort longtemps pour la France, et pour l’Occident en général.
Témoignage de Marion du Faouët, auditrice de la promotion Dante de l’Institut Iliade, prononcé le samedi 27 mai 2023 à Naples.
Chers amis,
Je suis très émue de pouvoir me tenir devant vous aujourd’hui, sur cette terre italienne qui a vu grandir une part du génie européen en particulier votre poète Dante Alighieri sous l’égide duquel ma promotion s’est placée l’année dernière. Je remercie l’Institut Iliade et votre librairie de me permettre de m’exprimer aujourd’hui. Mon propos sera, si vous me le permettez, assez personnel et tâchera de témoigner de la flamme qui anime mes engagements actuels. C’est la première fois que je m’essaie à cet exercice de présentation et je vous sais gré d’avance de votre bienveillance et de votre écoute.
« À qui a beaucoup reçu, il sera beaucoup demandé ». Voilà l’une des maximes scandée par ma mère à sa progéniture. Et en effet, je peux dire que j’ai beaucoup reçu. Je suis, à n’en pas douter, ce que certains pourraient appeler vulgairement une privilégiée. Par ma naissance tout d’abord, au sein d’une famille aimante, seconde d’une fratrie de huit enfants. Issue d’une race de chasseurs et d’aristocrates, j’ai grandi dans l’amour de ma patrie européenne et de son héritage, surtout culturel et littéraire. L’univers du Seigneur des Anneaux, la geste arthurienne, Sur les Falaises de marbre jüngériennes, Le cœur rebelle d’un certain historien avec qui mon père avait coutume de converser ont constitué mes plus beaux émerveillements et ont forgé mon âme. Mon mariage m’a laissée dans le même confort. Comblée d’amour par mon mari et nos trois enfants, j’habite la tranquille campagne bretonne où nous prévoyons d’implanter notre clan pour de longues années encore. Bien sûr, la vie aura su mettre sur mon chemin quelques épines, mais elles sont bien peu de chose au regard de tout le reste. D’extérieur, rien ne me prédestinait donc à être devant vous ce soir. Et je ne doute pas que mes camarades antifas de la faculté où j’ai repris mes études seraient bien surpris de me savoir dans votre librairie ! Et pourtant je suis là. Et je peux dresser fièrement la tête et affirmer à voix haute que j’ai su répondre présent à l’appel lancé par Dominique Venner il y a 10 ans de cela. Le silence assourdissant qui a suivi son geste sacrificiel le 21 mai 2013 a trouvé un écho bien amer dimanche dernier lorsque la police politique de Darmanin nous empêcha de nous réunir pour évoquer l’homme de lettres, le militant, l’historien qui marqua tant d’Européens. Les différents hommages qui ont eu lieu en Europe ont, à n’en pas douter, renforcé la flamme qui nous animait tandis que nous contemplions la salle vide du pavillon Wagram où nous devions accueillir notre public.
« Exister, disait Dominique Venner, c’est combattre ce qui me nie. (…) C’est être à soi-même sa propre norme. S’en tenir à soi quoi qu’il en coûte. Veiller à ne jamais guérir de sa jeunesse. Préférer se mettre tout le monde à dos que se mettre à plat ventre. »
Lorsqu’il a fallu préparer mon intervention, en discutant avec Pierluigi, cette citation du Cœur rebelle a refait surface dans ma mémoire. Je crois pouvoir dire que j’ai toujours été une rebelle et n’avoir pas encore guéri de ma jeunesse. Adolescente, j’ai vibré au fil des randonnées que nous faisions en famille ou aux scouts. Étudiante, j’ai milité au sein du Front national pour la jeunesse, collant, tractant, manifestant. Puis je me suis mariée, je suis devenue mère et j’ai commencé à enseigner le français dans différents établissements. Et cette flamme que mes parents ont su faire naître en mon cœur ne s’est jamais éteinte. Consciente du legs transmis par mes ancêtres européens, j’ai vu les délires politiques toujours plus fous entamer l’esprit de certains dans mon entourage. À quoi bon s’engager quand le pays va à veau-l’eau ? Pression migratoire toujours plus violente, wokisme, cancel culture. Nos ennemis se renforcent, puisant leurs forces dans les cadavres de nos contemporains totalement soumis à une machine qui désormais les domine.
Mais il existe des cœurs rebelles à ce déclin. Dominique Venner en était un. Samouraï d’Occident, il a voulu faire de sa mort sacrificielle un acte de fondation, un réveil brutal pour un peuple en dormition. Dominique Venner est pour nous un éveilleur de conscience. Il nous rappelle que nous ne sommes que les maillons d’une chaîne, dépositaires d’un héritage multi-séculaire qu’il nous faudra un jour transmettre aux générations suivantes. Nous, Européens, devons placer nos pas dans ceux de nos aïeux qui ont fait la grandeur de notre vieux continent. Des guerriers spartiates aux vieux romains, des dieux païens au Moyen Âge flamboyant, de la forêt profonde aux ruines antiques, des batailles épiques au chant enivrant des Nibelungen, de Nietzsche à Wagner, de Sainte Jeanne d’Arc à Charles Quint, tout parle au cœur d’un Européen. Mais que faire devant le constat de la décadence qui nous entoure ? Comment agir face à l’ennemi qui cherche à établir un nouveau monde dans lequel il nierait toute spécificité ? Peut-on accepter de vivre dans un monde où un petit Canadien ou Américain vivraient de la même manière qu’un Espagnol, un Français ou un Italien ? La matière humaine indifférenciée, telle que Renaud Camus la définit, semble tristement se contenter d’un matérialisme absolu, d’un individualisme à toute épreuve et d’une quête du plaisir sans limites.
Mais il s’agit, dans le sillage de Dominique Venner et des fondateurs de l’Institut Iliade de se tenir droit devant l’ennemi et de refuser la laideur qu’il propose. Partir en quête de la beauté pour éviter la seule recherche des plaisir ; former des esprits conscients de leur héritage et reformer un peuple européen pour lutter contre l’individualisme ; recourir aux forêts et quitter le confort matériel pour affronter le choc de l’histoire, voilà ce qui a guidé mes pas vers l’Institut Iliade, institut pour la longue mémoire européenne. La formation reçue de mes parents, de mes enseignants, de mes maîtres m’oblige. Je suis un maillon, bien imparfait je le reconnais, de cette histoire européenne. Je veux pouvoir me tenir, à l’aube de ma vie, face à ceux de ma race, mes enfants, mes petits-enfants et pouvoir affirmer que je n’ai pas rompu avec le fil de l’Europe, que je leur ai transmis cette flamme qui m’anime, que j’ai su chevaucher le tigre, parfois avec la peur au ventre mais toujours avec foi.
Je viens de recevoir ma contre-partie pour ma participation au financement de la création du site internet de cette association, Les Prohibés, dont j’ai récemment évoqué la recherche de fonds pour leurs projets.
Au départ, j’ai fait un don par solidarité à leur cause, et sans rien espérer en retour. Mais après avoir effectué mon versement en ligne, il m’a été proposé de choisir en contre-partie une copie d’oeuvre parmi de nombreuses créations artistiques. J’ai sélectionné le dessin concernant Ronceveaux et, j’ai en plus reçu un superbe marque-page ainsi qu’une carte célébrant la France (avec une de mes fleurs préférées avec le tournesol). Quelle surprise !
J’en remets donc une couche en vous proposant à nouveau le lien pour leur collecte de fonds chez Helloasso.
Sinon, un nouveau site patriote, Une Bonne Droite, parle des Prohibés et donne un autre éclairage sur ce collectif.
UBD : Parlez-nous des Prohibés : comment le collectif a-t-il été créé ?
Valentin : Je suis moi-même poète et j’évoquais régulièrement avec l’artiste qui est devenue la cofondatrice, Clémence, l’invisibilisation des artistes patriotes et la mainmise de la gauche sur le milieu culturel français. Nous nous sommes dit qu’il fallait fédérer les artistes et artisans aux valeurs enracinées, ayant la France comme leitmotiv de leurs créations ; que c’était une chose capitale, et qu’il était temps de se montrer en force en frappant un grand coup ! Après une soirée passée à évoquer ce projet plus en détail, nous nous sommes lancés dans le projet.
Nous avons choisi le nom « Les Prohibés » comme un clin d’œil vis-à-vis de cette invisibilisation que rencontrent les artistes souhaitant faire vivre un art ancré sur nos traditions. En effet, il est difficile de trouver une exposition médiatique, un relais, si on ne crée pas avec les codes du mainstream culturel omniprésent.
« Les Prohibés » veut donc promouvoir ces créateurs faisant une place au patrimoine français, son histoire, sa culture, sa religion : nous souhaitons remettre le Beau et l’enracinement au centre de nos arts et perpétuer des techniques traditionnelles. J’aime penser qu’ainsi nous œuvrons à la promotion de la France et à son soft power.
Aujourd’hui, le projet a pris de l’ampleur : nous sommes 4 dans le bureau exécutif et nous sommes un collectif de plus de 80 artistes et artisans. Nous étions présents au colloque de l’Institut Iliade et nous avons eu d’excellents retours sur notre présence. Nous avons été surpris de voir à quel point notre collectif était connu par les gens : le bouche-à-oreille commence à fonctionner…
Oui, je sais… le solstice d’été, c’est le 21 juin ! D’ailleurs, l’Institut Iliade me l’a souhaité le jour même mais, en France, nous avons la fête de la Saint-Jean le 24 juin et, que nous célébrions lorsque j’étais petit puis adolescent, en sautant de beaux brasiers, sorte de rite initiatique preuve de notre courage (rite convivial aussi avec de sacrées séquences gastronomiques)…
Pauvre travelo immonde, à moitié nu, se dandinnant lamentablement sur une soupe musicale à la fête de la musique à Lyon ce mercredi 21 juin 2023 ! Merci à Occidentis et aux Remparts Lyon !
Cette fête a tendance à se perdre dans les délires décadents de mes contemporains et elle est remplacée par un évènement musical, symbole si il en est de l’état de perdition de nos concitoyens qui s’amassent dans les grands centres urbains et ailleurs pour gesticuler en écoutant la daube sonore actuelle portant aux nues toutes le dérives progressistes modernes. Merci Jack et merci à tous les dégénérés progressistes qui permettent à tous les désaxés d’exhiber leurs déviances aux yeux de tous et surtout des enfants!… Nous vivons vraiment une époque terrible que des anthropologues du futur pointeront forcément du doigt en dénonçant les travers de la tolérance, de la liberté à tout va, signe de l’immaturité des « adultes » actuels qui se sont arrêtés au stade anal de leur développement psycho-moteur, stade de larves capricieuses et auto-centrées !
Donc je souhaite à toutes et tous les patriotes, les européennes et européens enracinés un très joyeux solstice d’été 2023 ainsi qu’une très belle fête de la Saint-Jean !
“Solstice de juin, instant ambigu, marqué par une sorte de mensonge, comme il me trouble, m’irrite, me plaît. Pendant des mois encore, l’année va paraître s’élancer vers son zénith de chaleur et de splendeur, et cependant c’en est fait : les jours ont commencé de s’accourcir. Le Soleil s’incline, le soleil meurt ; Adonis meurt, ne laissant que la rose…Et les femmes pleurent et se frappent la poitrine, au son de la flûte phénicienne. Mais tout est ambigu, dans cette fête : les femmes dans leurs pleurs mêlent une secrète joie, car elles savent qu’au solstice d’hiver Adonis va ressusciter… Et moi aussi je pleure, mais, comme les femmes d’Alexandrie, sachant que ce que je pleure en quelque façon ressuscitera. La victoire de la Roue solaire n’est pas seulement victoire du Soleil, victoire de la païennie. Elle est victoire du principe solaire, qui est que tout tourne (“la roue tourne”, dit le peuple). Je vois triompher en ce jour le principe dont je suis imbu, que j’ai chanté, qu’avec une conscience extrême je sens gouverner ma vie. L’alternance. Tout ce qui est soumis à l’alternance. Qui le comprend a tout compris. Les Grecs étaient pleins de cela”.
Henry de Montherlant, Solstice de juin, Grasset, 1941
« Salve, Regina, mater misericordiae. Vita, dulcedo et spes nostra, salve. Ad te clamamus, exsules filii Evae. Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrimarum valle… »
Marcel Pérès – Chant des Templiers : VIII. Antiphona « Salve Regina » – 2006 (Ensemble Organum)
«La pire menace qui puisse peser sur une démocratie, ce n'est pas la violence des armes, toujours ouverte et tangible, c'est la violence sournoise, insinuante, du mensonge ; c'est la manipulation des esprits, d'autant plus efficace et redoutable qu'elle revêt les oripeaux du moralisme.» ( Philippe Seguin ma référence )
"Choisis la pilule bleue et tout s’arrête, après tu pourras faire de beaux rêves et penser ce que tu veux. Choisis la pilule rouge : tu restes au Pays des Merveilles et on descend avec le lapin blanc au fond du gouffre."
Les citoyens se contentent de ronger l’os sans moelle qu’on leur a jeté, l’os du suffrage universel. Et c’est pour des boniments, des discussions électorales qu’ils remuent encore la mâchoire – mâchoire qui ne sait plus mordre.
#rebelle#liberté...ouvert d'esprit et adepte de la QUENELLE...il faut être combattant ! Ne rien lâcher ! Nationaliste ! Anti SIONISTE ! LANGUEDOC-ROUSSILLON !!!!
Venez parler de tout ce dont vous avez envie avec moi. Donnez vos opinions en toute liberté. Laissez vos commentaires. Je vous attends nombreuses et nombreux !!! / Translation in English for people who don't speak French : come to speak about all you want with me. Give your opinions with complete freedom. Leave your comments. I await you many and many !!!