Le déclin de la France

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Jean-Loup Bonnamy, ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé de philosophie et spécialiste de philosophie politique, pose un constat sévère mais juste sur ce pays qui part à vau-l’eau depuis de nombreuses décennies et que la crise sanitaire exceptionnelle actuelle met encore plus en lumière.

Dans un article du 19 mars 2020 du Figaro, il évoque le « déclin français » qui tiers-mondiste cette nation qui fut, il y a encore un siècle et demi, un guide pour le monde entier à de nombreux niveaux, tant scientifiques que culturels.`

Voici quelques morceaux choisis de cette triste et pitoyable bérézina…

« La crise sanitaire en cours révèle les fragilités stratégiques françaises, plaide le spécialiste de philosophie politique Jean-Loup Bonnamy. Selon lui, la Corée, qui était en 1950 un pays du Tiers-Monde, est aujourd’hui un pays développé. La France, au contraire, régresse.

La crise du coronavirus est le révélateur des fragilités stratégiques de la société française. Procédons à une rapide comparaison. La Corée du Sud, géographiquement proche de la Chine, a été l’un des pays les plus précocement et les plus massivement touchés. Cependant, la maladie y est désormais contenue, le nombre de nouveaux cas quotidiens décroît nettement et la mortalité est extrêmement faible (moins de 0,8 %). Et pourtant, la Corée du Sud a refusé le confinement et n’a pris aucune mesure contraignante. Même les restaurants sont ouverts. S’inscrivant dans le même schéma, le Japon, Hong-Kong, Taïwan et Singapour affichent un bilan spectaculaire dans leur lutte contre l’épidémie sans sacrifier ni leur économie ni les libertés fondamentales.

Pourquoi la France ne réagit-elle pas comme la Corée? Il nous faut regarder la vérité en face: la Corée, qui était en 1950 un pays du Tiers-Monde, encore plus pauvre que bien des pays africains, est aujourd’hui un pays développé. La France ne l’est plus. Derrière les illusions du PIB, nous avons perdu en richesse réelle. Comme le souligne Emmanuel Todd dans son nouveau livre, lorsqu’on revient de Corée, du Japon, d’Allemagne ou de Scandinavie et qu’on arrive en France, on est frappé par la régularité des accidents de train ou des pannes d’escalator. Dysfonctionnements typiques des pays sous-développés.

[…]

hopital-coupes-budgetairesExaminons nos fragilités les plus criantes. Première faiblesse: notre système hospitalier. Si les Français sont aujourd’hui confinés chez eux, ce n’est pas à cause de l’épidémie en elle-même, dont le taux de mortalité est très faible. Mais c’est parce que notre système de santé est à bout et n’a pas les capacités d’accueil suffisantes pour gérer l’afflux des nouveaux malades. Désorganisé par le double effet des 35 heures et des restrictions budgétaires, notre hôpital est déjà saturé en temps normal. Il n’est donc pas surprenant qu’il ne puisse gérer un stress imprévu.

Notre pays peut offrir seulement six lits d’hôpital pour mille habitants, contre neuf en 1996, soit une baisse de 30 %. Au contraire, la Corée du Sud affiche un ratio de 14 pour 1 000, un chiffre qui n’a cessé d’augmenter puisqu’il a été multiplié par sept en 30 ans. Les Coréens ont donc 2,3 fois plus de lits d’hôpital par habitant que les Français. Autre chiffre alarmant: la France dispose seulement de 5 000 lits équipés d’un ventilateur, l’Allemagne, elle, en compte 25 000. En janvier, avant la crise actuelle, 1 000 médecins hospitaliers, dont 600 chefs de service, avaient symboliquement remis leur démission pour protester contre le manque de moyens.

[…]

1043139975_5-0-1199-1117_1194x1117_80_0_0_33277ee48e1e17b0f9ff1fd79b600173Mais il n’y a pas que l’hôpital qui souffre. Notre système pharmaceutique est en crise, lui aussi. Nous sommes d’autant plus impardonnables que nous avions déjà connu une pénurie de médicaments en 2018-2019. Plus de 530 «médicaments d’intérêt thérapeutique majeur» connaissaient alors des ruptures de stock ou des difficultés d’approvisionnement. Aujourd’hui, 80 % des principes actifs sont fabriqués en dehors de l’UE (contre 20 % il y a 30 ans). Aucune usine de paracétamol n’existe plus en Europe. Quand les pays émergents, qui fabriquent désormais ces médicaments, ont des urgences sanitaires, ils se servent en priorité et nous n’avons plus que nos yeux pour pleurer. De même, on peut très bien imaginer qu’ils se servent un jour de ce moyen de pression contre nous dans d’éventuels bras de fer géopolitiques.

Économiquement, il faut réindustrialiser notre pays et relocaliser une partie de la production de biens pour réduire notre dépendance vis-à-vis de l’étranger. Cet effort de réindustrialisation doit porter en priorité sur les médicaments afin d’assurer l’indépendance et la souveraineté de la France et de l’Europe dans le domaine pharmaceutique. Ainsi on créera des emplois, on améliorera notre balance commerciale et on protégera notre santé et notre puissance stratégique. Certains secteurs sont trop précieux pour être laissés aux seules mains du marché.

[…]

Autre problème: la fracture socio-géographique du territoire français, déjà mise puzzleen évidence par la crise des Gilets Jaunes. Comme l’a bien vu Christophe Guilluy, le pays est divisé entre des métropoles bien intégrées à la mondialisation et des territoires périphériques. Or, les métropoles sont dépendantes du travail de gens qui vivent dans les territoires périphériques: infirmiers, policiers, enseignants…tous ces acteurs vitaux ont été chassés des grandes villes (dans lesquelles ils travaillent mais où ils n’habitent plus) par les coûts prohibitifs de l’immobilier.

Face à la crise sanitaire, cette fracture entrave notre réactivité et n’a pas encore été prise en compte par les autorités. Ainsi, la SNCF réduit depuis le dimanche 15 mars son offre de transport, y compris sur les trains de banlieue et les TER. Mais en faisant cela, elle supprime des trains que prennent un grand nombre d’infirmiers et de brancardiers pour venir travailler dans les grandes villes. La nouvelle grille horaire ne tient absolument pas compte du planning des soignants. Par exemple, sur la ligne P du Transilien, le train de 05h04 qui relie Château-Thierry à Paris est supprimé. Les commentaires sur les réseaux sociaux sont éloquents: «Les soignants commencent à 06h45 et finissent à 21h15. Impossible d’arriver à l’heure au travail si on nous supprime le 05h04» ou encore «Pourquoi supprimer le 05h04? Je suis infirmier et beaucoup d’infirmiers et d’aide-soignants le prennent. On va devoir encore mettre notre vie en péril pour venir travailler, passer des journées de dingue, arriver en retard et faire attendre l’équipe de nuit qu’on doit relever.» Une fois la crise passée, nous devrons revoir en profondeur l’aménagement du territoire, faire revenir une partie des classes populaires dans les grandes villes et nous assurer que notre réseau de transport puisse assurer une mobilité pertinente, même en cas de crise« …

L’intégralité de cet excellent article est ici.

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Reprends ton pouvoir !

Avec le prélèvement à la source, voici « Linky », un autre moyen supplémentaire de contrôle de nos existences (sans parler des réseaux sociaux avec un fichage volontaire de chaque citoyen, des portables localisables, …) qui doit être mis en place dans le but de nous « faciliter » la vie, grande préoccupation « philanthrope » de nos élites qui dirigent des populations occidentales plus assistées que jamais à tous les niveaux de leur quotidien.

A priori, l’incapacité des citoyens occidentaux à gérer leur imposition, leur consommation d’énergie, leurs relations humaines, leur argent,… est grandissante : il faut donc une Xième application ou un Xième appareil pour que leur vie soit simplifiée, plus facile, moins fatigante intellectuellement parlant.51lFBmK114L.jpg

Je souriais à l’époque en visionnant le film « Planète stupide« … nous y sommes depuis quelques décennies en fait !

Ces « compteurs intelligents », ces nouveautés que le gestionnaire du réseau électrique en France, Enedis, doit placer, sont censées améliorer la sécurité énergétique, la qualité de l’air ou permettre une une meilleure gestion des ressources du réseau… quid des radiations que ces boîtier émettent ? quid des balivernes à propos des économies d’énergie ? quid des consommations d’énergie fantasques facturées injustement ?

Comme l’amiante fut une nouveauté incontournable, imposée partout, et aux conséquences mortifères que nous connaissons aujourd’hui, méfions-nous grandement de Linky, ce nouvel objet moderne que l’on tente de nous imposer !

Pour se faire, on disqualifie les réfractaires en les traitant de complotistes (méthode facile et plutôt efficace) sur les ondes du service public pour faire la propagande du programme énergétique de la gauche de Jean-Marc Ayrault. Ainsi, le 25 mars 2016, dans son billet intitulé « La fronde anti-LINKY, nouveau filon des complotistes » dans la rubrique « Légendes du web » (c’est plutôt cette radio de merde qui a trouvé un beau filon en dénonçant de manière injuste et non-objective les citoyens qui contesteraient les décisions prises par son employeur, l’État français !), Anne Brunel n’hésite pas de façon très malhonnête à illustrer ses propos anti-complotistes par deux exemples tirés du web en prenant deux personnes, les moins crédibles possibles évidemment, une mannequin superficielle et un gothique un poil habité : argumentaire peu sérieux pour une « journaliste » de radio publique !

Rebelote sur France Info, le 15 avril 2016, avec Bruno Denaes qui explique qu’un simple compteur peut rendre une partie des auditeurs complètement paranoïaques et intitule le « Rendez-vous du médiateur » : Compteur et complots… une obsession, je vous dis !

Les « experts » brandissent les « peurs irrationnelles« , les « théories du complot » des illuminés qui émettent des réserves sur ces compteurs communicants, parlent « d’obscurantisme » (le progressiste adore ce terme, il utilise à toutes les sauces dès qu’il a à faire à un discours contradictoire…) comme cet idiot de Dominique Seux, à nouveau sur France Inter (ne changeons pas de moyen de propagande !), qui intitule son édito du 21 avril 2016 « Le combat anti-Linky ou le nouvel obscurantisme » et qui sort de son chapeau les habituels néologismes imbéciles finissant par « phobe » tel que « technophobe » car ceux qui ont des doutes sont malades, évidemment… le monde moderne est celui de l’inversion, celui qui fait passer les gens normaux pour d’affreux phobiques de toutes les dégénérescences ou toutes les débilités actuelles !

Tous ces représentants de « l’élite journalistique et intellectuelle » française (sic) brandissent au final leur argument massue incontournable : « le but est de faire des économies d’énergie, non seulement individuelles mais aussi collectives dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique »… affirmation a priori erronée et infondée aux dernières nouvelles !

Pour y voir plus clair, je vous invite à regarder cette vidéo primée, datant pourtant de 2013 qui est passée plutôt inaperçue en France, et qui est bien révélatrice de ce qui est en train de se mettre en place, en douce…

Vous trouverez chez Olivier Demeulenaere d’autres liens intéressants à ce sujet.

En plus de tout ce que j’ai publié à propos du très contesté Linky et de la vidéo ci-dessous (sous-titrée en français), vous pouvez lire le dossier Comment refuser Linky et l’article de Liliane Held-Khawam : « Linky : Vous pouvez dire non à ce compteur qui invite des tiers chez vous ». OD (« Take back your […]

via Compteurs “intelligents” : Vous avez le pouvoir de dire NON — Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie

La République, un système bien ficelé…

« Les gouvernements sont fort habiles. Ils agissent avec méthode, avec suite, sur un plan bien combiné et constamment perfectionné par la tradition et l’expérience. Ils étudient les hommes et leurs passions. S’ils reconnaissent, par exemple, qu’ils ont l’instinct de la guerre, ils attisent, ils excitent ce funeste penchant. Ils environnent la nation de dangers par l’action de la diplomatie, et tout naturellement ensuite, ils lui demandent des soldats, des marins, des arsenaux, des fortifications : souvent même ils n’ont que la peine de les laisser offrir ; alors ils ont des grades, des pensions et des places à distribuer. Pour cela, il faut beaucoup d’argent ; les impôts et les emprunts sont là.

Si la nation est généreuse, ils s’offrent à guérir tous les maux de l’humanité. Ils relèveront, disent-ils, le commerce, feront prospérer l’agriculture, développeront les fabriques, encourageront les lettres et les arts, extirperont la misère, etc., etc. Il ne s’agit que de créer des fonctions et payer des fonctionnaires.

En un mot, la tactique consiste à présenter comme services effectifs ce qui n’est qu’entraves ; alors la nation paie non pour être servie, mais desservie. Les gouvernements, prenant des proportions gigantesques, finissent par absorber la moitié de tous les revenus. Et le peuple s’étonne de travailler autant, d’entendre annoncer des inventions merveilleuses qui doivent multiplier à l’infini les produits et… d’être toujours Gros-Jean comme devant.

C’est que, pendant que le gouvernement déploie tant d’habileté, le peuple n’en montre guère. Ainsi, appelé à choisir ses chargés de pouvoirs, ceux qui doivent déterminer la sphère et la rémunération de l’action gouvernementale, qui choisit-il ? Les agents du gouvernement. Il charge le pouvoir exécutif de fixer lui-même la limite de son activité et de ses exigences. Il fait comme le Bourgeois gentilhomme, qui, pour le choix et le nombre de ses habits, s’en remet… à son tailleur. »

Frédéric BastiatSophismes économiques (Éd. Guillaumin & Cie, tome IV) – 1848 [1873]

Fumiste officiel

Chaque semaine, les dépêches ou articles de presse apporte de l’eau à mon moulin concernant le baltringue qui est au palais de l’Élysée. Lui, dans un palais…

Ce petit d’homme n’a rien trouvé de mieux que de sélectionner à l’aide de Google ceux et celles qui vont avoir un énorme niveau de responsabilités dans les affaires de la France ! (cf. article ci-dessous du 20 février 2016).

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Après avoir remanié plusieurs fois son gouvernement démontrant ainsi son incapacité à faire des choix judicieux sur du long terme et après avoir choisi de nombreux collaborateurs ayant été impliqués dans des procédures judiciaires alors que ce bonimenteur avait promis l’inverse dans le JDD du 12 avril 2012 :« Et si des élus, socialistes ou autres, sont condamnés pour des faits de corruption, ils ne pourront pas se présenter pendant dix ans. Je n’aurai pas autour de moi à l’Élysée des personnes jugées et condamnées. », il décide d’achever la liste de son équipe gouvernementale à l’aide de moteur de recherche d’internet plutôt que de se baser sur une connaissance approfondies de ses collaborateurs qui devraient être des personnes de confiance.

La fumisterie et le bricolage dans toute sa splendeur !

Ne parlons pas ici de son manquement récurent à sa parole donnée comme avec les élus justiciables qui ont été listés par le blog « Pas si dupes » (57 élus socialistes n’étant pas tous devenus ministres… heureusement !), auteur de ce joli montage.

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Avec son nouveau remaniement, il y a toujours une belle brochette de condamnés, d’inquiétés par la justice avec à nouveau Jean-Marc Ayrault ou Harlem Désir auxquels se rajoutent Jean-Michel Baylet, Ségolène Royal ou Jean-Marie Le Guen donc finalement, même sa sélection google est un échec.

Là-dessus, et alors que nous sommes en période de crise, que les dossiers d’importance s’accumulent, Toutmou n’hésite pas une seconde pour se lancer un nouveau défi, celui d’être le président qui se sera absenté de l’Élysée le plus longtemps pour un voyage hors métropole.

Comme nous le relate LCI du 21 février 2016, « le président entame ce dimanche ce qui sera le plus long périple de son quinquennat. Il se rend tout d’abord en Polynésie française et à Wallis-et-Futuna, puis en Amérique latine ».

Nous apprenons que : « Plus politique, l’objectif du déplacement en Polynésie sera, selon l’Elysée, de « solenniser une relation avec la République un peu abîmée et froissée » lors du précédent quinquennat, avec un « enjeu principal »  et « Le président avait indiqué dès 2012 sa volonté de parvenir à un rapprochement avec l’ensemble de l’Amérique latine », fait-on valoir à l’Elysée. « .

 

En premier lieu, est-ce à ce point terrible de dire le mot France ou nation plutôt que République ??!!… Il est bien digne des prêcheurs qui lui arrive de fustiger chez les catholiques ou les évangélistes ! Ensuite, il se vautre dans le petit jeu du dénigrement du président précédent… rien de nouveau. Et enfin, ce nain lipidique n’espère rien de moins que de rapprocher l’ensemble de l’Amérique latine de la France… rien que cela !! Quelle ambition démesurée alors qu’il n’est même pas fichu de rapprocher les communautés au sein de son propre pays !…

En plus, « il sera accompagné d’une délégation substantielle de responsables d’entreprises (Carrefour, Thales, Arianespace…), aucun accord économique ou contrat commercial ne devrait être signé, une entorse à la « diplomatie économique » chère au chef de l’Etat », même là, alors que ce voyage devrait coûter au peuple français une coquette somme, il ne va pas au bout des choses en ayant la ferme volonté de signer des contrats avec des partenaires économiques étrangers. Pourquoi diable alors prendre un délégation de responsables d’entreprises si ce n’est que pour faire du tourisme ??!!!…

Nous avons bien un branquignole aux commandes de notre nation mais nous le savions depuis longtemps.

Sinon, pour finir, l’immense Gérard Depardieu, lors d’une conférence de presse, a dit tout haut ce qu’une grande majorité pense tout bas de Toutmou : « Je me sens très russe, même à l’étranger. Comment ne pas se sentir plus russe que français avec le président qu’on a en France? Pour moi, y a pas photo», « lui qui avait acquis la nationalité russe en 2013 après une polémique avec le gouvernement suscitée par sa décision de s’installer en Belgique pour des raisons fiscales. » nous rappelle l’article du Figaro du 19 février 2016 relatant l’entretien.

Et de faire l’éloge de Vladimir Poutine en réaffirmant « son «admiration» pour Vladimir Poutine, «pour ce qu’il fait, et pour la population russe», «n’en déplaise à certains intellectuels français, y compris [ses] amis qui [lui] font des reproches» »

Entre un Poutine et un Hollande comme chef des armées, il n’y a « pas photo » comme dit Gérard !

 

Ce qui est rassurant, c’est que la côte de popularité de Culbuto s’effondre à nouveau et qu’une grande majorité de français n’ont plus confiance en lui, le Figaro du 20 décembre 2015 titre « Les français ne croient plus aux promesses de Hollande ».

Un désaveu cinglant, un constat pitoyable de sa politique (si c’est bien ce mot là qu’il faut utiliser…), l’article souligne de trop nombreux points d’importance pour qu’un homme digne de ce nom n’en tire pas des conséquences quant à son maintien à ce poste: « Après le matraquage fiscal du début de quinquennat, les Français ne se font guère d’illusion, non plus, sur une baisse de l’impôt sur le revenu en 2016: 84 % n’y croient pas, avec un niveau de défiance alarmant chez les femmes (88 %) et les fonctionnaires (89 %). La baisse des impôts est d’ailleurs, pour les Français, la réforme économique à conduire en priorité l’année prochaine (38 %).

[…] Quant à l’inversion de la courbe du chômage, promise déjà pour la fin 2013, la moitié des Français considère que le nombre de demandeurs d’emploi va au contraire progresser l’année prochaine.

[…] Enfin, la mise en œuvre du compte personnel d’activité (la grande réforme sociale du quinquennat, selon François Hollande lui-même), la suppression des 35 heures ou la réduction du nombre de fonctionnaires paraissent prioritaires pour moins d’un Français sur cinq. Seulement… »

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Nous allons devoir encore le supporter pendant deux ans à moins d’un miracle et qu’il annonce alors sa démission, ce que toute noble personne responsable ferait avec panache.

Mais ne rêvons pas, de noble, il n’en a que les deux syllabes formant le mot couillon.

Bref… Hollande est un fumiste !

[MAJ : depuis, l’ex-président du Sénat, Jean-Pierre Bel, dément avoir « googlisé » les futurs ministres dans le JDD d’hier 21 février 2016. Il dément… nous en prenons note mais les politiques parlent souvent avec la langue fourchue et tordue donc cette information de dernière minute n’enlève rien à ce billet.]

Embonpoint ferroviaire

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D’après des informations révélées mercredi par Le Canard Enchaîné, la SNCF a commandé près de 2.000 nouvelles rames pour ses futurs TER, trop larges. Le secrétaire d’Etat aux transports demande une enquête interne.L-Etat-demande-une-enquete-sur-les-nouveaux-TER-trop-larges_article_main

Ce marché d’une valeur de quinze milliards d’euros se partage entre Alstom – avec un millier de promesses de commandes – et le canadien Bombardier (860 réservations). Quant à la question de l’ingénierie, elle était gérée par la SNCF, qui a pris en main l’appel d’offres et le cahier des charge avec à l’intérieur… les dimensions des futurs trains.

Le matériel concerné : 182 rames TER Regiolis d’Alstom et les 159 Regio 2N de Bombardier, qui vont entrer en service progressivement jusqu’à fin 2016.

quai-en-travauxAu final, la SNCF devra raboter près de 1.300 quais pour un coût estimé à 50 millions d’euros.

 

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Mercredi, en milieu de journée, Frédéric Cuvillier, le secrétaire d’État aux Transports, a annoncé qu’il allait demander une enquête interne à la SNCF et RFF pour faire la lumière sur cette affaire en dénonçant « des situations qui donnent une très mauvaise image du service public ».

Uniformes SNCFLa mauvaise image du service publique est une triste réalité, et cet épisode ne fait que confirmer les multiples constats quotidiens des usagers.

Cet épisode met aussi en lumière le formidable niveau des ingénieurs et politiques français, tous diplômés des universités françaises, et fournit de l’eau au moulin de la faillite de l’enseignement supérieur français dont parle ce cher Skandal dans un de ses billets dont il a le secret.

Il nous indique aussi un article  de Contrepoints, de Sylvain Jutteau, fort intéressant sur les racines d’une telle erreur avec notamment la notion de « responsabilité collective » induisant une irresponsabilité individuelle.

Il conclut par :« Nous avons en France en matière de chemin de fer un exemple du principe développé par Willy Munzenberg, le théoricien de la propagande socialiste : « En matière de communication vers les masses, le mensonge est égal à la vérité ».

Pour lutter contre les fruits de cette propagande, et revenir à une organisation saine et équilibrée, dépolluée d’idéologie, apprenons à nous informer par nous-même en recoupant les sources, et apprenons à autrui à le faire. Le mensonge a des jambes courtes, la vérité le rattrapera. Cultivons-en l’espoir »

Édifiant…

Divine gamelle

Hollande rock&roll

La réacosphère regorge de talents et il serait plutôt fastidieux de leur rendre un hommage à chacun, mais il y en a un que je lis depuis un certain temps, pour ne pas dire un temps certain, dont l’efficacité des articles n’a d’égale que leur sobriété, c’est dire !

Pas de fioritures, on va à l’essentiel avec de solides références : c’est du  Hoplite quoi !

Si, aujourd’hui, j’ai décidé de le saluer d’un chapeau bas, c’est en raison de ma découverte d’un média que j’ai rajouté à la liste de liens de ce blog : Économie matin, site d’information original de part la forme avec ses photographies associées à des valeurs numériques et de part le sérieux du contenu élaboré par une jeune équipe ne répondant pas (pour l’instant…) aux diktats sociétaux actuels.

Certains y verront peut-être une quelconque flagornerie : ils seront dans l’erreur ! Ceci étant dit, j’ai été interpelé par l’excellent montage ci-dessus (que j’ai odieusement copié comme un sale troll, j’espère qu’il ne m’en voudra pas…) et par l’article connexe « Révolution et guerre civile sont à nos portes ! », rédigé par Charles Sannat, auteur de la fameuse découverte médiatique.

Voici des extraits de cet article qui concordent assez avec la terrible mais non moins justifiée gamelle du Flamby dégoulinant :

(…) « Ce n’est pas l’erreur d’un homme mais d’un système, celui du système de gôche et du parti socialiste.François Hollande et l’ensemble des caciques du PS ont voulu croire qu’ils avaient été portés au pouvoir par un vote populaire d’adhésion. Or cela est faux. Parfaitement faux.
Reprenons les événements. Nicolas Sarkozy a excédé une grande partie de la population française et de son électorat traditionnel y compris de droite non pas tant en raison de sa politique économique que de son attitude et de sa tenue médiocre, pour ne pas dire inadmissible (l’épisode du jeune prince Jean président de l’Epad par oukase de son papa maréchal-président de la République de droit divin française).
Souvenons-nous du Sarko-bashing, souvenons-nous de l’impopularité de notre ex-président. Finalement, il sera battu, mais le score de François Hollande ne révèle pas du tout un score d’adhésion massive du peuple de France à son projet (si l’on peut parler de projet). Non, François Hollande n’a pas été élu pour ce qu’il est mais a été élu pour sanctionner Nicolas Sarkozy.
Tous les dirigeants socialistes ont très vite été frappés collectivement d’aveuglement volontaire sur ce sujet. Personne n’a voulu voir. Aucun journaliste n’a voulu faire savoir tant, disons-le, le bonheur et la félicité d’avoir enfin un gouvernement de gôche au pouvoir étaient grands.
C’est ce phénomène, une évidence, qui explique pourquoi une région comme la Bretagne, ayant massivement voté socialiste (à plus de 60 %) il y a à peine 18 mois, réclame désormais en hurlant fourches à la main et pelleteuses au volant : « Hollande démission ! » (…) ».

(…) « Englué dans sa dialectique cucul-gnangnantiste, prenant la parole un samedi après-midi à 15h00 pour une Léonarda et faisant juste un communiqué pour la mort de deux journalistes (pour lesquels on en fait un peu trop soit dit en passant, ce qui ne retire rien au drame et à la douleur de ces familles endeuillées), prisonnier d’un politiquement correct mortifère, lié par une extrême gauche autiste et au pouvoir de nuisance inversement proportionnel à son poids électoral, otage des écologistes dont la doctrine politique tient désormais plus de la religion et de la croyance que du simple bon sens et du réalisme de base, et enfin bloqué de toute part par un peuple au bord de l’explosion et de la révolution, ou pour être plus précis par des peuples tant notre pays n’a jamais été autant et aussi fracturé qu’aujourd’hui. (….) ».

(…) « Nous voyons déjà le ras-le-bol et la tentation révolutionnaire qui monte alors que nous n’en sommes qu’au début de la rigueur. L’année prochaine, en 2014, notre gouvernement devra, pour tenter de maintenir « sa trajectoire », trouver plus de 60 milliards d’euros… C’est une mission tout simplement impossible sans saigner le breton… et tous les autres !
Montée du Front National dans des proportions jamais vues, montée du rejet fiscal, montée du chômage, montée des tensions sociales, montée de la délinquance, des vols et des rapines en tous genres, montée des tensions entre productifs et improductifs, et pour finir montée évidente des tensions interethniques sur fond de rejet de l’islam.
Ces plusieurs « France » ne se parlent plus. Imaginer qu’il s’agit uniquement d’une politique consistant à diviser pour mieux régner est un peu naïf ou en tout cas totalement dépassé par la réalité.
La France n’est pas divisée, elle est fracturée et c’est beaucoup plus grave, avec des communautés qui ne se reconnaissent plus et l’absence d’appartenance à un tout national.
Je ne sais pas si le mouvement breton actuel sera le catalyseur pour un mouvement d’ampleur nationale et cela n’a aucune importance. Historiquement, le fait déclencheur des révolutions est le plus souvent anodin.Souvenez-vous de ce petit épicier du sud de la Tunisie qui s’immole par le feu… mettant le feu à tous les pays du nord de l’Afrique.
Ce qui est sûr, c’est que notre pays est dans un état insurrectionnel avéré, fracturé, brisé, cassé, que plus grand-chose ne fonctionne et que nos dirigeants sont totalement dépassés par la situation.
Et comme en 1789, le roi prendra la fuite, mais cette fois-ci inutile de partir en calèche. Normal 1er, dernier roi des cons, s’envolera en hélicoptère si tant est qu’il trouve encore un militaire acceptant de le piloter tant il en vire ces derniers temps.
La révolution est en marche et rien ou presque ne l’arrêtera. La France n’est pas la Grèce, ni l’Espagne, ni l’Italie et la fin de l’Europe et de l’euro viendra de la France. C’est la France, deuxième puissance européenne, qui lorsqu’elle craquera fera craquer tout l’édifice européen.
Et c’est exactement ce qu’attendent les Allemands qui ne rêvent que de retrouver leur deutschemark, mais qui, pour des raisons historiques compréhensibles, ne veulent pas être à nouveau à l’origine d’une forme de destruction (sans doute salutaire à terme) de l’Europe.
Préparez-vous donc, et Monsieur le Président… tremblez ! »

En parlant de ras-le-bol et d’exaspération, notons au passage la réalité de ces mots illustrée par la côte de popularité en chute libre de celui qui n’est pas mon présidentpas mon président
Même ceux du camp du Bien ne peuvent que constater la lamentable gamelle qui démontre la nullité patente du mollasson tenant le rôle de « chef » !

Et même si, comme je l’expliquais , il ne faut pas trop se baser sur les sondages tel qu’ils sont réalisés aujourd’hui, en se fiant aux faits (mécontentement généralisé avec des bonnets rouges en furie, avec des sifflets le 11 novembre, avec des appels à la grève de l’impôt, avec le ras-le-bol de l’armée au budget ratiboisé,…), il est clair que l’on peut dire que Culbuto Ier ne peut plus gouverner la France, qu’il est à deux doigts d’en perdre la tête !!…
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« Est-ce que l’on peut gouverner avec 15% d’opinions favorables ? » demande Bruce Toussaint sur I-Télé.

« Non ! » répond clairement la sénatrice PS de Paris Marie-Noëlle Lienemann 201346_popularite_hollande qui explique : « Il est temps qu’il y ait un sursaut à gauche, euh… le président doit prendre une initiative majeure, il doit renouer un pacte avec les français et singulièrement avec ceux qui ont fait son élection. Il doit donc, et changer de politique et, euh… de configuration de sa majorité. Nous avons besoin de rassembler toute la gauche autour de euh… de grandes réformes qui prennent appuis sur les engagements qu’avait présenté François Hollande aux français : réforme fiscale, relance de la croissance avant, euh…, de s’attaquer au déficit, euuuhhh…, soutien à la création d’emplois, redressement économique et industriel, lutte contre les délocalisations, bref…l’essentiel de ce qui avait fait le discours du Bourget et la campagne électorale. »

(…) « Il (elle ne fait pas la négation…) s’agit pas de faire du colmatage de brèche lorsque l’on a atteint ce seuil de difficultés politiques ! »

(…) « C’est un problème de choix stratégiques que le président de la République doit proposer désormais. »

Si j’ai bien suivi, François le couard qui s’aplatit devant une romano mineure, doit renouer un pacte… comme s’il en avait déjà nouer un avec les français !!… il n’a tenu aucune de ses promesses sérieuses et utiles pour la France (si tenté qu’il n’y en ai jamais eu !!!), il n’a fait passer que des lois impopulaires, stupides et vaines n’ayant aucun impact sur la dette, sur l’emploi, sur la croissance,…

Toutes les réformes importantes à réaliser dont parle la sénatrice sont restées lettres mortes car en restant dans l’Europe, en continuant d’être à la botte du FMI, des États-Unis et des multi-nationales, il ne peut avoir aucune influence sur la politique intérieure. Comment lutter contre les délocalisations qui ne sont que les symptômes de la mondialisation qu’il promeut et du libre marché, de l’offre et de la demande ??…

Dans une même phrase, cette élue démontre l’insoluble dilemne et tous les paradoxes du « toutou de Valérie » qui est d’un amateurisme et d’une incompétence hallucinante.

Cette sénatrice conclue en confirmant que les « élus » du peuple ne sont pas là pour le bien de la France, ne sont pas là pour faire des choix courageux et salvateurs pour la nation mais précisément des choix stratégiques, c’est-à-dire électoralistes puisque nous ne savons que trop bien qu’il ne s’agit pas pour eux d’une vocation, d’un don de soi au service de sa patrie mais d’un métier, et qu’il faut, à tout prix, garder sa place et ses privilèges le plus longtemps possible.