Prétention progressiste sans limite

« L’entreprise de Prométhée est compromise pour toujours . L’homme, ayant violé toutes les lois non écrites, les seules qui comptent, et franchi les frontières qui lui étaient assignées, s’est élevé trop haut pour ne pas exciter la jalousie des dieux, qui, décidés à le frapper, l’attendent maintenant au tournant ».

Emil Michel CioranÉcartèlement (Éd. Gallimard, nrf, Les Essais CCVII, p. 44) – 1979

La loi au service de la pourriture

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La situation à Calais est lamentable, insupportable comme dans de trop nombreuses autres régions françaises qui, finalement, deviennent plutôt des zones tampons, véritables territoires oubliés, sans réelle appartenance à une patrie.

Comment de tels flots humains en situation irrégulière, hors-la-loi, peuvent-ils circuler ou rester sur zone ?

Comment peut-on tolérer et participer à l’africanisation et la balkanisation de nos territoires ?

Quel raisonnement tordu, ubuesque permet d’interdire une manifestation de patriotes, puis de la réprimer et d’arrêter certains participants, et pas des moindres avec l’arrestation surprenante (et brutale n’en déplaise à cet imbécile et manipulateur de Nicolas Domenach, cf. LNE du 8 février 2016) du général Piquemal, et à côté de cela laisser faire un défilé pro-migrants de gauchistes et de clandestins (cf. le JDD du 23 janvier 2016) ?!!…

Il me revient une citation qui illustre bien que le pouvoir politique et législatif, même en démocratie ou en république, est un instrument de domination au service de quelques-uns. Le pouvoir qu’ils possèdent leur permet de maintenir un cadre, un système corrompu qu’ils vantent avec grande malice, et avec l’aide de tous les moyens de communication modernes dont ils disposent, pour faire croire que les lois votées servent la cause de ceux qu’elles oppriment.

Et je repense forcément au marquis de Beccaria, Cesare Bonesana, qui écrivit dans Des délits et des peines : « Les lois, qui sont ou devraient être des pactes conclus entre les hommes libres, n’ont été le plus souvent que l’instrument des passions d’un petit nombre ».

Ainsi, les merdias mainstream, les fonctionnaires au service de « puissants » n’ayant rien à voir avec les vrais aristocrates, les vrais chefs de clans ou de lignées, et les politiques culpabilisent la population à grand renfort d’émissions débordant de chroniqueurs engagés, de spécialistes et d’experts vendus au système dans l’espoir d’obtenir les faveurs de celui-ci. Ils les culpabilisent en expliquant mais le plus souvent en affirmant que telle démarche est nuisible à la Raie publique, qu’il est dangereux et impensable de s’opposer aux lois, qu’il faut obéir tête baissée et accepter les bouleversements civilisationnels qui sont dits et vendus inévitables et bons pour le peuple.

Fadaises, foutaises !

Nous n’avons de cesse de constater que le bon sens est trop souvent ignoré, bafoué et que les véritables aspirations du peuple de France sont balayées d’un revers de main méprisant accompagné systématiquement des qualificatifs de la novlangue démocratico-libérale-libertaire que sont « islamophobe », « xénophobe », « raciste », « ignorant », « antisémite », « facho », « réactionnaire obtus » (pléonasme pour les gauchistes),…

Oui, la loi n’est pas toujours juste et qu’il faut se faire un devoir de s’y opposer si elle est contraire à la morale et si elle ne défend pas l’intérêt général d’un peuple, d’une nation comme c’est le cas pour le pseudo-mariage des invertis, pour l’immigration de remplacement, pour l’abandon progressif de notre souveraineté au profit du N.O.M..

Il faut en fait faire la différence entre la légitimité se référant à une justice de bon sens et naturelle, et la légalité qui n’exprime au final que des intérêts particuliers de quelques groupes mis au pouvoir selon les humeurs populaires du moment.

Chamfort disait d’ailleurs « qu’il est plus facile de légaliser certaines choses que de les légitimer » ainsi on rend légal une interdiction de manifester pour Pegida à Calais pour ne pas avoir à se justifier du laxisme actuel face à une immigration illégale mais tolérée, pour ne pas faire face à ses responsabilités non prises, pour ne pas avoir à légitimer l’impossible, l’aberrant, c’est-à-dire la stockage et l’acceptation de populations étrangères clandestines sur notre sol.

Il y a comme un air de soumission à l’invasion actuelle des « gens du Sud »…

Il me semble reconnaître la mélodie de Raspail et de Houellebecq.

Squat estival

Les mois de juillet et août sont attendus par de nombreux travailleurs français avec une grande impatience pour retrouver des coins familiers de leur enfance où ils se ressourceront ou pour profiter de leur investissement immobilier, fruit de leur dur labeur (ou d’un héritage, conséquence d’un dur labeur des aïeux) afin de se reposer, de profiter de leur famille, la vraie (là, je sais que je suis restrictif, discriminant pour toutes les « nouvelles familles » mono, homo ou décomposées…), et de recharger les accu avant de repartir au boulot et produire pour financer la nation.

Mais certains ont parfois de drôles de surprises…

Ainsi, nous apprenons dans le Valeurs Actuelles du 17 juillet 2015 que certains parasites, pensant que tout leur est dû et que la vie a tellement été injuste avec eux qu’ils doivent imposer aux autres leurs choix de façon autoritaire, méthode pourtant qu’ils dénoncent chez les « fascistes réactionnaires arriérés » (…), ont investi la maison d’ : « une famille de la région parisienne qui voulait se rendre dans sa résidence secondaire à Monchauvet, petite commune du Calvados, est restée à la porte de la demeure. Celle-ci était, en effet, occupée par des squatteurs. »

Depuis plus d’un mois, la maison –dont la boîte aux lettres est toujours au nom des propriétaires lésés- est occupée illégalement. « Il y a un acte de propriété. Il y a un acte notarié derrière tout ça, mes parents payent des impôts locaux, des impôts fonciers, tous les ans. […] Et là, il y a quelqu’un qui vient, qui prend tout ça sans rien payer » s’indigne le fils, Georges Prudhomme. Les propriétaires ont porté plainte, mais ne peuvent accéder à leur maison sous peine de… violation de domicile. »

Absurdité de la situation sachant que la tournure juridique qui sera prise aboutira au résultat habituel et scandaleux : relaxe, abandon des poursuites financières pour non solvabilité (frais de justice finalement à la charge des contribuables…), oubli d’un Xième exemple du laxisme ambiant et de l’imbécilité de nombreux textes de lois (DALO, Pleven, PACS, mariage des invertis,…), etc.

L’article se poursuit en indiquant que « cette maison possédée par la famille depuis plus de cinquante ans, Karine craint qu’elle ne soit dégradée par ces quatre ou cinq squatteurs qui semblent refuser tout règlement à l’amiable. Pour pouvoir récupérer leur bien, les Prudhomme vont devoir engager un avocat et assigner les occupants indésirables en justice. »

On se souvient récemment de l’affaire Maryvonne de Rennes et de l’état dans lequel, les propriétaires ont retrouvé leur bien..

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Les explications sur cette affaire sont données sur le site de Boulevard Voltaire par Daniel Thomas dans un billet de mai 2015.

On comprend bien à la lecture des messages tout en finesse et en réflexion que les squatteurs (baltringues assistés que tous les honnêtes travailleurs financent par leurs cotisations sociales !) ne sont pas de droite…

On y retrouve toute la bétise des termes magico-religieux (facho, sexiste, homophobe,…) de l’encyclique gauchiste.

Un pastiche rigolo se trouve sur le Moisiblog de ce cher Fromage+ !

En tous les cas, les Prudhommes ont raison de s’inquiéter !

Pour eux, une seule solution en deux étapes pour régler très rapidement leur souci en évitant les dégradations, avec à la clé uns dimension pédagogique (les lois et la discussion montrant leurs limites) pour les feignasses préempteurs…

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Égalitarisme insatiable

« Un peuple a beau faire des efforts, il ne parviendra pas à rendre les conditions parfaitement égales dans son sein et s’il avait le malheur d’arriver à ce nivellement absolu et complet, il resterait encore l’inégalité des intelligences, qui, venant directement de Dieu, échappera toujours aux lois.

Quelque démocratique que soit l’état social et la constitution politique d’un peuple, on peut donc compter que chacun de ses citoyens apercevra toujours près de soi plusieurs points qui le dominent, et l’on peut prévoir qu’il tournera obstinément ses regards de ce seul côté.

Quand l’inégalité est la loi commune d’une société, les plus fortes inégalités ne frappent point l’œil; quand tout est à peu près de niveau, les moindres le blessent.

C’est pour cela que le désir de l’égalité devient toujours plus insatiable à mesure que l’égalité est plus grande. »

Alexis de Tocqueville – De la démocratie en Amérique (Éd. Charles Gosselin, Paris, tome II, p. 135) – 1840

Tyrannie légale

« Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice, lorsqu’on va, pour ainsi dire, noyer des malheureux sur la planche même sur laquelle ils s’étaient sauvés. »

Charles Louis de Secondat de La Brède, baron de Montesquieu –  Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence (chez Jacques Desbordes) – 1734