« La tolérance que l’on remarque et que l’on loue souvent chez les grands hommes n’est toujours que le résultat du plus grand mépris pour les autres hommes : un grand esprit tout à fait pénétré de ce mépris cesse de considérer les hommes comme ses semblables, et d’exiger d’eux ce que l’on exige de ses semblables. Il est aussi tolérant à leur égard qu’à l’égard des animaux… »
Arthur Schopenhauer – Douleurs du monde (Pensées et fragments, Petite Bibliothèque Rivages) – 1990 [1885]
oh, de loin, je préfère les animaux !
ça dépend desquels, comme pour les hommes !!… j’ai vraiment du mal avec les limaces !
Mon Dieu, je me suis toujours dit que ma grande tolérance avait de très fort relents d’hypocrisie. Je vais bouquiner Schopenhauer.