La fin du meilleur des mondes !

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N’est-il pas absurde qu’une société moderne prônant le pluralisme, la diversité, et portant très haut l’étendard de l’enrichissement par la différence, ne supporte pas la contradiction, les discours réactionnaires, le vote dit populiste, le doute quant à son idéologie mortifère pour les nations et les peuples, et veuille des citoyens identiques quant à leurs valeurs, leur façon de penser la Fronce,…

Curieux paradoxe de promouvoir des « marches des fiertés » absurdes pour débiles embrigadés et de vilipender les marches patriotes… chacune pourtant exclue à sa façon un certain public !

Incohérent de prôner l’égalité pour tous (égalité des salaires par exemple) et en même temps de tenir à conserver la notion d’ancienneté au travail donnant droit à quelques privilèges bien loin de l’égalité tant vénérée !

Cette sorte d’inquisition intellectuelle qui prône un modernisme destructeur des coutumes et des traditions, d’un progressisme tyrannique qui dénigre le passé et qui est hypnotisé par l’avenir, ne peut générer que frustrations et haines qui sont toujours à l’origine des révoltes sanglantes.

Prenez garde, parasites de la Gueuse ! Vous récolterez bientôt de façon anarchique ce que vous avez semé de façon très méthodique et réfléchie.

Ne soyez pas surpris lorsque le jour viendra, car il viendra, si le retour de bâton se matérialise par les mêmes méthodes que les vôtres (emprisonnements sous couvert de la loi, violences policières au nom du Camp du Bien,…) et soit d’une vigueur que vous n’aviez même pas envisagée.

La réponse sera à la hauteur du mépris et du cynisme des apparatchiks du système mondialiste envers le peuple. Le ball-trap sera inévitable…

Le premier bien public

Maurras citant un écrit de l’anglais Charles Morgan dans le Times Littéraire…

« […] dès que les directeurs de la politique étrangère ne font plus ce qu’ils doivent, dans un pays donné, ses portes s’ouvrent, son rempart s’ébranle et l’invasion y passe : l’envahisseur supplante les premiers habitants, les met à la porte de leurs immeubles, déménage leurs biens immobiliers, dignes fruits des travaux et des salaires que rien n’a plus défendu.

Toutes les conditions de la vie en sont bouleversées, recouvertes et emportées.

La politique étrangère avec tous ses effets de mise en défense militaire est donc ce qui s’oppose essentiellement au pire des maux.

C’est d’elle que dépend le premier bien public : n’être pas envahi.

Le premier intérêt commun à toute nation est de ne pas subir ce qui la déferait; entre les intérêts nationaux, c’est le premier dans l’ordre du temps comme dans celui des valeurs.

Cette vérité générale s’applique inégalement : elle vise les Français beaucoup plus que tout autre peuple. »

Charles MaurrasVotre bel Ajourd’hui (Éd.La Librairie Arthème Fayard, Paris, p. 223) – 1953