Finalement, les tags de wordpress, en plus d’être d’une utilité incontestable en terme d’efficacité d’investigations virtuelles, permettent lors de leur enregistrement dans la petite fenêtre en bas à droite de s’interroger si ils sont adéquats, bien adaptés au sujet que l’on vient de traiter, et, accessoirement, permettant de rectifier l’inexactitude ou le contresens de l’idée que l’on s’était faite sur un mot.
Tel a été le cas pour le terme anglais « bluebird » de la dernière chanson de Frank Sinatra que je vous ai proposé là.
J’étais convaincu que le volatile en question était la mésange bleue, autre passereau commun de nos régions…
Cette autopersuasion, mécanisme très courant chez les gauchistes, est un phénomène que je fuis dès qu’il pointe le bout de ses filets, et dont on peut se protéger par les lectures diverses et variées, en se cultivant à la moindre occasion et en utilisant, comme dans ce cas, la toile 3.0 dès que le moindre doute s’installe.
Ainsi, il me fut nécessaire de m’assurer si j’allais entrer le nom du bon passereau dans les tags correspondant au billet mélodique sus-cité.
J’ai alors découvert que le « bluebird » en question est un merlebleu (Merlebleu azuré sur le cliché ci-dessous, Sialia currucoides ou Sialia arctica très photogénique).

J’ai aussi eu la chance de tomber par le plus grand des hasards sur le site de Phillip Lott intitulé Phillip’s Natural World 3.0.
Ce photographe, au patronyme fluvial qui m’est loin d’être inconnu (malgré un « t » en trop), nous permet de faire une pause appréciable dans ce déluge de nouvelles soient insipides, soient désespérantes des actualités locales, nationales et mondiales.
Je vous propose donc quelques clichés des alentours du « Yellowstone National Park » pour vous faire une petite idée de son talent, en faisant par la même occasion un petit tour dans des états américains qui m’ont toujours fascinés et attirés (Idaho, Montana, Wyoming).
Ce billet me permet aussi de faire un clin d’oeil à mes lecteurs photographes comme l’excellent Eckodeath et son projet 52, ou Marcel et ses photos de notre magnifique territoire.
Tout d’abord, un couché de soleil sur l’Idaho…

Puis, ma préférée, une ferme du Montana…

et une maison de ferme du Wyoming…

J’ai plutôt choisi des images d’habitations car le thème de la « cabane au fond des bois » m’est cher; rusticité, authenticité, labeur, splendeurs naturelles, rudesse, beauté, sacrifices, vérité du réel… autant de mots ou groupes de mots importants à mes yeux, reliant l’Homme à son environnement local.
Les deux dernières photos illustrent bien l’effondrement de nos civilisations occidentales auquel nous assistons, impuissants.
Aujourd’hui…

Demain…

À part cela, il y a une multitude d’autres sujets qui sont abordés et qui sont superbement illustrés à l’instar du thème Snakes in a box…

Le hasard a parfois du bon ! Ce n’est pas Jacques Monod qui me contedirait…
(Là aussi, petit clin d’oeil amical… cette fois-ci, à mes camarades patriotes croyants)

Le hasard et la nécessité, essai sur la philosophie naturelle de la biologie moderne, Jacques Monod, Points essais, n°43 (244 pages), 1973.