« La race humaine est une fois pour toutes et par nature vouée à la souffrance et à la ruine; quand bien même par le secoue de l’État et de l’histoire on pourrait remédier à l’injustice et à la misère au point que la terre devienne une sorte de pays de cocagne , les hommes en arriveraient à s’entre-quereller par ennui, à se précipiter les uns sur les autres, ou bien l’excès de la population amènerait la famine et celle-ci les détruirait. »
Arthur Schopenhauer – Douleurs du monde, Pensées et fragments (Petite Bibliothèque Rivages, p. 199) – 1990 [1880, Éd. Félix Alcan]