« […] les gens qui n’ont pas de poste de télévision chez eux. On les baptise « téléphobes » parce qu’il est essentiel de ne pas laisser croire qu’il pourrait s’agir de simples indifférents; d’agnostiques paisibles, détachés; leur non-pratique de la télé ne peut-être qu’une névrose, une maladie pernicieuse, le résultat d’une étrange « phobie ».
Philippe Muray – L’Empire du Bien (Éd. Les Belles Lettres, p. 157) – 2010 [1991]
Ben je dois bien avouer que pour mon cas personnel, et certainement parce que je suis resté dedans de très nombreuses années, ça confine à la phobie. Quand on me met dans une pièce où elle cause et que les gens présents vaquent et font comme s’ils ne la regardaient pas, j’éprouve une furieuse envie de les… délivrer, je le fais parfois, avec un doigt sur le bouton rouge, tu sais quoi ? Ils ne veulent pas !
Je n’ai jamais bien compris cette démarche qui consiste à « remplir » ses oreilles de sons quand on veut se « vider » la tête… Un peu de musique pour réaliser des tâches quotidiennes, pourquoi pas; mais la télé en fond comme si l’on voulait avoir la sensation de ne pas être seul(e), d’avoir des « amis » virtuels qui discutent au fond de la pièce… Incompréhensible !
N’insistez pas pour appuyer sur le bouton rouge !!! Cela risquerait de libérer la colère des zombies téléphages de la piécettes !!!
de la pièce … fichu correcteur d’IPhone !