Culture sanguine

Révolution culturelle en Chine : les remords d’une garde rouge.

par Patrick Saint-Paul.

La fille d’un dirigeant historique du Parti communiste a présenté ses excuses pour ses actes pendant la période douloureuse de la Révolution culturelle.

Sa dénonciation d’un dirigeant de son établissement scolaire lui avait valu la reconnaissance personnelle de Mao Tsé-toung. Dans un cliché resté célèbre, Song Binbin lui attachera un brassard rouge devant la foule massée sur la place Tiananmen. Et le Grand Timonier la gratifiera d’un nouveau surnom: «Yaowu», «violent» en chinois, au lieu de son prénom, qui signifie douce. Après cinq décennies, la «princesse rouge» vient de demander pardon pour son acte, qui avait marqué le début des violences de la révolution culturelle.

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Fille d’un dirigeant historique du Parti communiste, Song Binbin était en 1966 l’une des leaders de l’unité de gardes rouges, fondée dans le lycée d’élite rattaché à l’université normale de Pékin, où elle était adolescente. Accusée d’être une contre-révolutionnaire, la directrice adjointe de son école et responsable du Parti communiste au sein de l’établissement, Bian Zongyun, avait été battue à mort à coups de bâton par ses élèves gardes rouges. Elle était ainsi devenue la première victime de la Révolution culturelle (1966-1976), au cours de laquelle des millions de Chinois furent tués.
Song Binbin a démenti avoir participé au passage à tabac. Sans préciser son rôle exact, elle a cependant déclaré dimanche, dans une confession publique rapportée par la presse, avoir vécu depuis «tenaillée par le remords». «Je vous en prie, laissez-moi exprimer mon chagrin éternel et adresser mes excuses au principal Bian , a-t-elle lancé sur les lieux de son ancienne école, entourée d’autres anciens élèves recueillis devant une statue de la vice-principale. Je ne suis pas parvenue à protéger les responsables de l’école, et cela a représenté, durant toute ma vie, une source de peine et de remords».

La suite de l’article sur Le Figaro du 14 janvier 2014.

Bon, comme on dit, « mieux vaut tard que jamais » mais alors là… si encore, il s’agissait de remords pour avoir fait punir Fang-Yin à sa place au collège, pour avoir dérober deux ou trois scarabées dans la vieille boutique du vieux Run-Ming ou bien pour avoir omis d’apprendre par coeur la page 44 (doublement terrible !) du petit livre rouge, nous pourrions  avoir une oreille attentive voire compassionnelle.

Mais là… avoir participé à un régime ayant à son actif de 1 à 4 millions de morts et autour de 100 millions d’estropiés, de martyrisés,… (d’après Jean-Luc Domenach dans le mensuel 300 de L’Histoire) pour ce qui est de la lutte directe contre les « quatre vieilleries » et de 20 à 43 millions de morts selon les historiens résultant de la politique économique catastrophique du Grand Bond en avant (cf. Histoire de la société chinoise, 1949 – 2009 de Tania Angeloff, coll. Repères, La Découverte), on peut se demander si ces excuses tardives d’une dame en bout de course sont sincères, et tout simplement utiles sachant qu’elle n’était qu’un second couteau.
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Ce qui m’interpelle le plus est le manque de volonté internationale de juger un crime contre l’humanité avéré alors que nous avons à tout bout de champ des effarouchés de la conscience, des chasseurs de nazis ou de dictateurs, des chanteurs engagés à toutes les sauces qui dénoncent (toujours à distance, c’est plus pratique et moins dangereux !) les actions d’un Pinochet, d’un Duvalier, d’un Hitler ou d’un Mladic avec à la clé des procès internationaux à la Nuremberg ou à la La Haye…

Pourquoi n’y a-t-il jamais eu des procès des gouvernements « républicains » de Kampuchéa, de Chine, de Cuba,…  et des intellectuels qui en firent la promotion comme Sartre, Badiou, Jurquet, et bien d’autres ?… (d’ailleurs, il faudra que je pense à approfondir le fait que bon nombre d' »intellectuels », ayant mis un beau merdier en France et ayant été à l’origine d’un sacré gloubiboulga dans la tête d’une bonne partie de mes compatriotes anesthésiés face aux changements sociétaux de ces dernières décennies, soient nés à l’étranger ou aient été des invertis !…)

Pourquoi ai-je le sentiment qu’il n’y a que les génocides ou les exactions d’idéologies dites de droite qui soient condamnables ??…

J’attends la prochaine abominable grabure de Biolay, Saez et consorts afin de dénoncer ces horreurs et les menaces que peuvent représenter des partis comme le Front de Gauche ou le NPA qui se revendiquent d’une idéologie ayant aboutie aux heures les plus sombres de l’histoire de l’humanité !!!!

Promesses cordicoles

« Trois jours avant le résultat des élections européennes, c’est un chanteur, Yannick Noah, hollandiste convaincu, qui s’était fendu d’une déclaration fracassante: «Je soutiens toujours François Hollande… C’est simple, si le FN arrive en tête aux élections européennes, je quitte la France.» L’ex-champion de tennis est un adepte sur le court comme dans la vie de la volée claquée. Spectaculaire, il ne fait pas dans la nuance. On devra attendre quelques semaines, voire quelques mois, pour voir s’il met sa menace à exécution. » pouvions-nous lire dans le figaro du lundi 26 mai 2014.

Immédiatement, il met venu à l’esprit les différentes personnalités qui ont évoqué voire mis en pratique leur exil, a priori si préjudiciable pour la France (Depardieu, Arnault, Noah,Aznavour,etc)…

C’est dire déjà l’importance que se donnent ses rigolos, notamment cet ex-tennisman, médiocre chanteur de soupes et grand moralisateur devant l’éternel (en ayant eu trois femmes Cécilia Rhode, Heather Stewart-Whyte qui l’assigna en justice et Isabelle Camus, avec lesquelles il eut respectivement 1 garçon et 1 fille, deux filles, et un garçon… c’est dire la grande stabilité affective de cet homme, une homme sur qui l’on peut compter !).

Tu dis que tu veux te barrer et bien…

Montage Noah casse-toiNous ne te retenons pas !

Mais, étant habitué à cette pratique dans ton milieu qui consiste à promettre mille et une choses sans lendemain, je pense que ce n’est pas tout de suite que nous aurons le privilège de ne plus t’avoir sur nos terres. En effet, tu nous l’avais déjà promis en 2007 et tu avais alors trahi ta parole comme le relate le NouvelObs du 29 mai 2007.

On pouvait lire : « Yannick Noah est décidé à rester en France malgré l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République. Le chanteur, ancien champion de tennis, qui avait annoncé son intention de quitter la France en cas de victoire du candidat UMP, explique dans une interview au Parisien/ Aujourd’hui en France du vendredi 25 mai qu’il n’a « pas de haine, pas de rancœur ni de rancune ».(…)Yannick Noah critique aussi la création d’un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale: « mon côté africain n’est pas très à l’aise avec cela ». « 

Pas de haine, pas de rancoeur… encore heureux ! Avec tout ce que la France a fait pour toi !…Quant à ton côté africain, cette seule remarque montre bien ton sentiment ambivalent face à l’identité française. On n’appartient pas à cette communauté qu’en étant titulaire d’une pièce d’identité !

Cet individu ne doit sa notoriété qu’à un seul titre en simple gagné dans sa vie, celui de Roland Garros en 1983, sinon c’est le désert absolu. Son investissement calculé aux restos du coeur ne leurre plus personne, même une ancienne sans-abri le balance ici.

Pour finir, ce grand pourfendeur de la peste bleu marine doit en avoir marre de cette France moisie qui rejette l’Europe des États-Unis et de la globalisation, et doit surtout être très frustré que sa petite personne tellement importante pour les français (quand on le dit que les sondages, c’est de la merde !!… il ne fallait pas les croire Yannick !!) ait perdu son procès  face à Marine Le Pen nous rapporte Libération, qui l’avait qualifié sur un plateau de Canal+ «d’exilé fiscal» qui a «planqué» son argent à l’étranger. Elle avait rajouté «Cela veut dire qu’au lieu de payer ses impôts en France, eh bien ce monsieur se permet de donner des leçons de morale», «de donner des leçons de charité et de partage alors que lui, il ne partage rien, que son argent il est planqué et qu’il n’en fait pas profiter les malheureux Français».

Il ne veut rien partager au vu de ses nombreux litiges avec le fisc, il fait des promesses qu’il ne tient pas, il a une procédure aux fesses devant le conseil de Prud’hommes de Bobigny (Rabra Bendjebbour, l’ancienne nounou du fils de Yannick Noah et sa compagne Isabelle Camus, les poursuit pour « esclavage » et « abus de confiance »)… définitivement, casse-toi !