Gestion de crise à la française…

Coronavirus: Le nombre de cas confirmés en France passe à 1.606

Je suis tombé sur un article fort intéressant du voisin Hashtable, en faisant le tour des blogues nauséabonds de mes favoris réactionnaires.

Il date de ce matin et évoque très justement l’amateurisme de nos élites, leur incompétence et leurs manques de bon sens pratique et d’anticipation concernant la crise sanitaire actuelle.

Concernant la gravité de la crise mondiale, nos avis divergent et « dix verges, c’est énorme » disait l’autre Pierre !

Bonne lecture…

Petits tests entre amis

« Début mars, les choses étaient à peu près claires : comme il n’y a pas de masques, il semble évident que ceux-ci ne servent à rien. De la même façon, comme il n’y a guère de possibilités de tester, limitons ceux-ci aux patients pour lesquels le doute est extrêmement faible. C’est implacable.

Partant de là, la subtile stratégie française s’est mise en place rapidement : pendant que des factotums débiles se relayent devant les caméras pour expliquer en quoi le port du masque est compliqué et ne résout rien, d’autres s’emploient à limiter tant que faire se peut les tests afin officiellement de n’encombrer aucun service de dépistage ce qui, de façon collatérale bien pratique, limitera artificiellement le nombre de cas découverts dans l’Hexagone.

Tout le monde est content ou presque.

Malheureusement, la doctrine étatique se fissure : de plus en plus, tout indique que non seulement, les tests permettent d’avoir une bien meilleure idée de l’extension de l’épidémie, mais permettent en plus de piloter efficacement les ressources limitées et de ralentir les contaminations.

Le cas de Vò en Italie illustre assez bien le propos : les tests menés de façon systématique ont permis d’y éradiquer le virus.

Quant aux techniques de tests, elles se multiplient à mesure que l’épidémie prend de l’ampleur. Depuis les tests génétiques Biomérieux ou Cepheid, jusqu’à l’utilisation de scanners, on commence à disposer progressivement d’outils efficaces« .

La suite chez lui.

 

Hashtable et la ripoublik : dans le mille !

HashtableIl y a deux façons d’assortir une cravate avec une chemise, dit-on. La première consiste à trouver une cravate dont le coloris dominant, ou les motifs, seront en accord avec la chemise. L’autre méthode consiste à choisir une couleur à l’opposé chromatique de la couleur de la chemise, pour jouer sur le contraste. Cela fait ressortir la cravate, et permet parfois de camoufler la banalité de la chemise. La politique, en France, est composée comme cette opposition chromatique cravate – chemise…

Et dans le rôle de la cravate, rutilante, chatoyante des mille feux que lui permet un train de vie très au-dessus de celui de la chemise (élimée, fadasse et camouflée derrière la débauche de moyens et de paillettes de l’accessoire vestimentaire), on trouve bien sûr les abonnés à la gamelle. Ces tendres mammifères se regroupent à l’Assemblée, au Sénat, dans tout un tas de Commissions Théodule lucratives et pléthoriques, ainsi que dans certaines associations où on se sent bien au chaud, protégé de la conjoncture économique par d’épaisses couvertures (sociales, financières, médiatiques, …)

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