« (…) De l’éloge de la main, puis de la célébration de sa maladresse, on passera à la délectation de ses propres déchets, de tout ce qui peut tomber du corps, des rognures d’ongle aux humeurs les plus diverses.
Cette hystérisation du statut de l’artiste, jouissant d’une parfaite impunité, dont tout geste, tout mouvement, toute production, y compris et surtout les productions organiques, seront adorés par des foules immenses de spectateurs, participent de cette idolâtrie (…).
Détachées de leur origine et de leur fonction, les oeuvres de nos musées sont devenues nos idoles. »
Jean Clair – L’hiver de la culture (Café Voltaire, éd. Flammarion, p.117) – 2011