Voeux 2023

Comme en 2021, j’édite ce billet vraiment ric-rac, mais encore dans les temps, pour souhaiter mes meilleurs voeux de santé et d’espérance à toutes et tous les patriotes, français(es) de souche et de bon sens, en cette nouvelle année 2023 !

Voilà déjà dix ans que ce blog a vu le jour, et il est difficile avec le temps qui passe et l’évolution du monde actuel de toujours rester motivé pour animer un tel établissement… mais il est clair que la mobilisation et la motivation doivent toujours, et encore davantage à l’heure actuelle, être présentes chez les partisanes et partisans de la réacosphère; derniers Mohicans d’une civilisation à la dérive, civilisation se suicidant à petits feux. Soyons sûrs de la justesse, de la légitimité de nos idées, et soyons forts !

En effet, à l’image du montage photo ci-dessus, nous devons rester vigilants et combattifs face aux déferlantes gauchistes, idiots utiles de l’ultra-libéralisme (évidemment pas façon Bastiat, si il était besoin de le préciser…), qui s’abattent un peu partout et selon un agenda curieusement bien construit et respecté. Au contraire de l’illustration de 2021 montrant un cosmonaute abandonné et tendant une main désespérée dans le néant moderne, nous devons prendre les armes en gardant la phrase de Dominique Venner ci-dessus en tête. Nous devons mener des initiatives et rendre coup pour coup à chaque assaut wokiste que nous constatons ! D’ailleurs, le 21 mai prochain, cela fera autant d’années d’existence de ce blog que d’années nous séparant de la tragique disparition de cet auteur prolifique et ce pilier de la NRH que fut Dominique Venner; donc n’oublions jamais et honorons comme il se doit la doctrine qu’il défendait si passionnément !

Et pour prendre la mesure de la tâche qui est la nôtre, comme le fît en son temps Drieu La Rochelle en prenant la Mesure de la France (Éd. Grasset, coll. Les Cahiers Verts, 1922), à l’heure où « il n’y a plus de partis dans les classes, plus de classes dans les nations, et demain […] plus de nations, plus rien qu’une immense chose inconsciente, uniforme et obscure, la civilisation mondiale, de modèle européen » (p. 92), à l’heure où l’on préfère étouffer toutes les affaires des criminels sous le coup d’une OQTF ou que l’on se gargarise de proposer un plan de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine, plutôt que de s’atteler à régler le problème de la dette publique, du chomage ou du suicide des agriculteurs, il est grand temps que la conscience collective française se réveille et secoue cette vieille carcasse rouillée gauloise.

« Il est temps de fonder une nouvelle Église, de revenir à la philosophie, à l’exercice de la connaissance, au culte de la sagesse » (p. 92), et je rajouterai « aux cultes de la force et de l’abnégation »…

« Derrière toutes ces petites questions politiques ou sociales qui tombent en désuétude, on voit apparaître une grande interrogation sur les fondements de tout, de nos moeurs, de notre esprit, enfin de notre civilisation » (p. 93). Il paraît donc vital d’aller au-delà du simple constat et de passer à présent à l’action, de mobiliser le plus grand nombre pour changer la donne et le destin de la France !

« Ce procès, notre génération doit l’instruire et la suivante devra le juger, sous peine de mort. Le temps presse » (p.93)…


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18 réflexions sur “Voeux 2023

  1. J’arrive ici un peu tard, certes, pour répondre à vos voeux. Des voeux qui sont en résonnance avec ce que je ressens : il y a déjà pas mal de temps que je pense moi aussi au « dernier(s) des Mohicans » en ce qui me concerne, et en ce qui concerne ceux et celles qui pensent un peu comme moi.
    Comme le dit P.E. je suis réellement apathique, mais hormis parler, dire, relayer les infos, ce que je fais dès que j’en ai l’occasion, mon âge qui s’avance inéluctablement ne me permet plus guère de marcher des km dans les rues des villes (et je me demande à quoi cela peut servir, puisque le « monarc cocaïné » et ses sbires n’en n’ont cure, même si cela sert tout de même à montrer combien la population est mécontente) et je n’avais pas, avant ma retraite, de profession pouvant « servir » la cause anti-corruption de mon pays, comme le font certaines personnes dont j’admire justement le courage et l’abnégation.
    Je me contente donc de faire mon petit colibri, au moins auprès des enfants dès que j’en ai l’occasion, en leur parlant bien entendu à leur niveau, de l’honnêteté, de la drogue, de l’argent, du travail bien fait , de l’amour… de tout ce qui me passe par la tête, afin d’espérer ouvrir leur esprit à tout ce qui advient actuellement. Dans l’espoir qu’ils soient plus forts une fois arrivé l’âge où ils seront des adultes.
    Parce que les adultes eux-mêmes, soit sont conscients comme moi, soit sont complètement « bouchés », refusant même de dialoguer, que ce soit à propos du covid (vax) ou de Poutine… Ou même du 11 sept. 2001 par exemple.
    C’est parfois démoralisant.

    Très belle déclaration de Dominique Venner ! Merci.

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    1. Mieux vaut tard que jamais ! Comme ma réponse…😅 Et je vous remercie pour votre passage ici !
      Faire le petit colibri est une des nombreuses missions de chaque patriote, de chaque réactionnaire (dans le sens « en réaction à ») afin de faire avancer la bataille culturelle et idéologique. Aucun effort n’est à négliger ou minimiser donc soyez rassurée, si il y a lieu de l’être… J’ai 51 ans et je fais comme vous, j’informe mon entourage, j’affirme mes idées auprès de mon cercle d’amis ou au boulot (et tant pis lorsque cela choque ! d’ailleurs, cela m’a permis de faire un peu le tri autour de moi..)
      Vous avez par contre bien raison quant à la récurrence des épisodes de baisse de morale face à la léthargie et à la surdité d’un trop grand nombre de nos contemporains mais c’est là qu’il faut aller sur les autres blogues, parler avec des collègues de même sensibilité pour ne pas baisser pavillon !
      Encore merci pour votre venue !

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      1. Bonjour Lebuchard,
        Vous parlez d’être rassuré(e) « si il y a lieu de l’être », mais malheureusement même si cela fait vraiment plaisir et que je me sens moins seule grâce à des gens comme vous, bien plus jeunes que moi parfois, je ne suis pas rassurée du tout.
        Un exemple parmi d’autres : les petites-filles de mon voisin aiment venir jouer ici, avec moi, à des jeux de société. Lundi dernier, en jouant, nous avons parlé de l’école. Je ne sais plus comment j’ai amené la conversation sur le genre, toujours est-il que les petites (7 et 9 ans) m’ont dit que leur maîtresse (« professeur des écoles ») avait parlé du fait que l’on pouvait se sentir garçon si on était une fille, et inversement.
        Si ce n’est pas pour manipuler les petits, dites-moi donc pour quelle raison on leur parle de cela à l’école alors qu’ils sont si jeunes ? On leur vole leur enfance en faisant cela.
        Ne pas baisser pavillon malgré tout, vous avez raison. C’est tout de même démoralisant.

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      2. Cette infestation du milieu scolaire par les déviants de toute sorte est une calamité à prendre très au sérieux et qu’il faut combattre de toutes nos forces. D’ailleurs, pour les cours d’éducation sexuelle que je dispensais dans le cadre des mes cours de biologie en 3e (à l’époque), je ne faisais jamais appel au planning familial local, ni à aucune autre association impliquée dans ce type de théories fumeuses ! La seule que je faisais venir était l’ANPAA pour aborder le thème de l’addictologie.
        L’obsession sexuelle et les déviances de tout ordre chez le gauchiste (politique ou artiste) sont deux de ses caractéristiques et le monde entier, à tout âge, doit s’y soumettre ! Donc dès qu’il a le moindre pouvoir, le moindre accès à un levier lui permettant d’arriver à ses fins, il en profite et en abuse !
        Il ne faut donc surtout pas baisser pavillon ! j’enseigne cela à mes enfants et le fiston qui n’a que 17 ans fait partie, me semble-t-il, des futurs soldats de notre cause (comme beaucoup de ses collègues du même âge d’ailleurs !)… l’histoire du petit colibri…

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      3. les professeurs (au sens général) ont globalement été ignobles depuis l’après guerre, l’exception confirmant la règle. Il n’y a pas de raison qu’ils s’arrêtent en si bon chemin

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      4. Même avant la guerre ! 😉 (cf. La République des professeurs d’Albert Thibaudet). J’écris cela alors que je fus professeur pendant des années… mais j’étais un spécimen un peu à part dans les établissements où je suis passé (principalement un lycée où je suis resté 15 ans, les 2 autres étant des collèges en attendant la réussite à mon concours d’infirmier).
        Pour le reste, ils s’arrêteront par eux-mêmes, auto-consummés par leur baisse de niveaux qui s’accélère d’année en année ! Ils seront sûrement remplacés par une IA mais cela ne vaudra sûrement pas mieux avec leur programmation wokiste…

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      5. Paul-Emic, je ne suis pas tout à fait d’accord : j’ai eu d’excellents professeurs au collège en maths, français, anglais. Et mes filles ont eu un instituteur « un professeur des écoles » qui était vraiment dévoué et avait pour ambition, si l’on peut appeler ça ainsi, d’apprendre à ses élèves à lire, compter, écrire correctement… et à respecter la morale.
        Après son départ, ça n’a plus été la même chose. Cependant, je pense tout de même qu’il y a encore des enseignants qui ont cette vocation d’instruire les enfants, malgré toutes les directives pas chouettes du tout qui leurs sont imposées.
        Je pense personnellement que c’est dans les écoles primaires que l’on apprend à travailler, et à aimer apprendre.

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    1. BIen triste car la situation générale du niveau des étudiants est plus que préoccupante (cf. classement PISA) !!!
      Mais heureusement, comme l’indique très justement Elba, il existe encore des professeurs des écoles soucieux des apprentissages fondamentaux (peu importe leur étiquette politique ! ma femme, plutôt tradi, est instit, et nous avons des collègues, instit de la même école et plutôt à gauche : toutes travaillent dans le même sens, avec comme objectif savoir lire, savoir écrire et être curieux de tout !).

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      1. Par contre ma petite fille est dans une maternelle où il y a 90% de cpf issus de 1ère ou 2de génération et les instits ont un peu lâché l’affaire

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      2. Je n’en doute pas une seconde et c’est malheureusement la réalité pour beaucoup trop, pour ne pas dire la quasi-totalité, des établissements scolaires en France (enfin… ce que l’on persiste à appeler France…).

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