« L’expérience révolutionnaire est faite.
Son espoir a été trompé : c’est aux intellectuels que s’est attaquée le plus violemment la révolution russe, elle en a tué par le fer ou le feu trois cent cinquante-cinq mille deux cent cinquante, et cette belle statistique ne parle pas de ceux, instituteurs ou professeurs, avocats ou poètes, dont elle a eu raison par la famine ou par le froid.
Le règne de l’or, maître du fer, devenu l’arbitre de toute pensée séculière, se prolongera donc si l’on n’essaye pas d’une voie nouvelle qui permette de lui échapper. »
Charles Maurras – L’avenir de l’Intelligence (Éd. Ernest Flammarion, Paris, p. 6) – 1927