« D’où vient le mauvais goût ? Pourquoi y a–t-il du lino plutôt que rien ? Comment le kitch s’est-il emparé du monde ?
La ruée des peuples vers le laid fut le principal phénomène de la mondialisation.
Pour s’en convaincre, il suffit de circuler dans une ville chinoise, d’observer les nouveaux codes de décoration de La Poste française ou la tenue des touristes.
Le mauvais gout est le dénominateur commun de l’humanité. »
Sylvain Tesson – Dans les forêts de Sibérie (Éd. Gallimard, nrf, p.30) – 2011
Il fallait que cela soit dit!
En plus, il a eu le temps d’y réfléchir durant ses six mois en Sibérie.
Je viens de me procurer ce livre qui est vraiment très agréable à lire et même si je vis dans une région encore assez sauvage (« Lozère, tu m’aères ! » était un slogan de l’époque), son récit est revigorant et frais comme un tic tac à la menthe forte !
D’autant plus qu’avec la montée en puissance des non-occidentaux cela s’aggrave à vue d’œil!
Amitiés.
Oui, c’est bien triste ! Voir le beau lorsque c’est moche, la soi-disant « culture » du graffiti, du « street art »,… l’inversion de tout en permanence… on est foutu !!!… 😉
non, je ne le crois pas.
les occidentaux commencent à être de plue en plus nombreux à réagir, ou en tous les cas à prendre conscience du bordel et du mensonge ambiant permanent.
Amitiés.
Question au Lebuchard courroucé,
Est-ce que le GrandRieu et le PetitRieu coulent toujours dans les prés de Lozère, avec les truites, les vairons et autres loches et goujons, qui régalaient nos concours de pêches de mes tendres années comme colon de base?
Et j’ai peur que mes petits enfants ne connaissent jamais la pêche avec les mains dans ces 2 ruisseaux de Lozère. Ni même la colonie de vacances de Grandrieu. Peut-être une autre inversion de valeurs?.