« Je comprends qu’on déclare la guerre à l’Occident, lequel n’est plus une civilisation mais une idéalisation cynique de la démocratie, c’est-à-dire le contraire de toute vie spirituelle, de toute mémoire féconde : une puissance mortifère. ».
Richard Millet – L’Opprobre, essai de démonologie (Éd. Gallimard, NRF, p. 52) – 2008
Excellent Richard Millet.
L’Occident dont il parle, celui des banquiers et du consumérisme dans âme, nous le haïssons aussi.
Tiens… bien le bonjour Carine !
Alors comme ça vous laissez quelques instants vos collègues de chez LHDDT !!… 😉
LHDDT, Equalizer et Blh (n’inversons surtout pas les deux dernières lettres !!) vont être furieux !!! En même temps, je les comprendrais !
Plus sérieusement, je suis un véritable amateur des écrits de Millet. Il est vrai que parfois sa complainte peut être lassante mais son style et ses remarques toujours justes font qu’elle s’oublie vite.
L’Occident dont il parle n’est plus l’Occident mais un sous-produit états-unien à la sauce globalisée et aux épices qatari qui me débecte.