« À l’heure où la nuit passe au milieu des tranchées,
Ma très chère Augustine, je t’écris sans tarder,
Le froid pique et me glace et j’ai peur de tomber.
Je ne pense qu’à toi,
Mais je suis un soldat.
Mais surtout ne t’en fais pas,
Je serai bientôt là.
Et tu seras fière de moi…. »
Florent Pagny – Le soldat – 2013 (Vieillir avec toi)
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poétiquement faiblard !!! mais quand j’ai lu le nom de l’auteur…
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L’auteur n’est pas Pagny. Il s’agit de Marie Bastide, la compagne de Calogero.
Ce n’est pas transcendantal mais c’est loin d’être minable. C’est en tous les cas aussi poétiquement faiblard que :
« E se domani
io non potessi
rivedere te?
Mettiamo il caso
che ti sentissi
stanco di me? »
franchement…
N’est pas De Musset ou Rostand qui veut !!!
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Je trouve ça très beau.
Un exemple d’auto-persuasion : « J’ai peur de tomber…Je serai bientôt là ».
Il le fallait pour tenir.
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Oui, en effet, le courage ne devait pas suffire parfois et la motivation dans les tranchées humides et malsaines devait avoir besoin de telles pensées !!!
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