Va te faire empapaouter Mark !

Merci à Paul de l’Échelle de Jacob ! J’ai le bouquin en bibliothèque mais je ne connaissais pas le site du même nom (on ne peut malheureusement pas laisser de commentaires)… il vaut vraiment le détour !

Dans cette extrait vidéo posté le 18 juin 2021, Roger Waters atomise Mark Zuckerberg lors d’une conférence à New York, le 10 juin dernier, pourtant consacrée à Julian Assange. Il en profite donc pour faire une digression percutante qui fait plaisir à entendre !

RTBF nous résume ses propos dans un billet du 15 juin 2021 : « Il a expliqué avoir récemment reçu une demande de la part de Mark Zuckerberg pour utiliser son titre « Another Brick in the Wall (part II) » dans une publicité qui ferait la promotion d’Instagram. Il aurait reçu une très belle somme d’argent pour ce faire mais il a refusé.

Il s’explique : « Ils veulent prendre le contrôle sur tout. Et donc, ceux à qui il reste un peu de pouvoir, comme moi, dans le sens où j’ai encore les droits sur mes chansons, peuvent décider de ne pas participer à ces conneries, Zuckerberg. »

Il poursuit : « Ils veulent agrandir encore plus Facebook et Instagram pour pouvoir encore nous censurer, nous tous ici présents, et ainsi faire taire des personnes comme Julian Assange. »

Il a ensuite fait référence aux débuts de Mark Zuckerberg, lorsqu’il était encore à Harvard à créer FaceMash, une sorte de Tinder où les utilisateurs pouvaient comparer la beauté des étudiantes : « On se demande comment ce petit enfoiré, qui a démarré en cotant des filles : « Oui, celle-là vaut 4/5… Ou celle-là est moche, on lui donne juste 1/5″… Comment ce type a pu acquérir autant de pouvoir ? Et pourtant il y est parvenu, et c’est l’un des idiots les plus puissants du monde ».

Dommage qu’il ait, dans le même temps, des comptes sur Facebook et Instagram, ce qui semble à première vue paradoxal… Mais, face à de tels rouleaux compresseurs médiatiques, on se demande si il n’y a pas uniquement, comme moyen efficace, une lutte de l’intérieur pour donner un espoir de faire bouger les lignes un de ces jours !…

Complicités 2.0

Une nouvelle campagne des merdias du courant dominant a démarré depuis quelques mois, depuis la course à l’élection présidentielle américaine 2016 pour être plus exact; campagne qui dénonce les « fausses informations » (fake news) distillées sur le net selon des critères… du courant dominant !

Pauline Mille, dans un article intéressant sur Réinformation.TV du 7 février 2017, analyse les alliances entre des titres de la presse écrite traditionnelle et des grands groupes de la toile (réseaux sociaux, moteurs de recherche,…) afin de contrecarrer l’expansion des sites et blogues d’informations dissidents.

Du copinage au service d’une pensée unique, globalisée et mondialiste, façonnage des peuples pour un nouvel ordre mondial.

dieu-medias2015

 

« Menacés par la concurrence sur internet, les médias dominants s’allient avec Facebook et Google pour censurer les « fake news » : sous couleur de lutter contre la désinformation, il s’agit d’imposer leur vérité au monde, en faisant jouer au public le rôle de policier.

Qu’est-ce que la vérité ? Cela fait longtemps que Ponce Pilate a posé la question, et les médias dominants y donnent aujourd’hui leur réponse : la vérité est ce qui leur permet de subsister et de garder leur pouvoir d’influence. Ils souffrent depuis plusieurs années d’une défiance croissante du public, les gens ne croient plus à ce que disent la radio et la télévision, grâce au retour de l’esprit critique nourri d’éléments d’information alternatifs trouvés sur internet ? Qu’à cela ne tienne, les médias dominants ont trouvé la parade : seuls (Le Monde, décodex, Slate, this is fake), ou avec l’aide des réseaux sociaux (huit grands médias français s’associent à Facebook) ou de Google, ils discréditeront ceux qui les gênent en les accusant de répandre des « fake news », de la désinformation. Cette campagne ne vise pas à réduire le nombre de fausses nouvelles (la presse n’en fut jamais avare), mais à persuader le public que les sites alternatifs sur Internet en regorgent. »

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