Selon le chroniqueur américain Ross Douthat, nos sociétés riches sont victimes de leur succès et ne parviennent plus à se projeter dans l’avenir.
Propos recueillis par Laetitia Strauch-Bonart et Gabriel Bouchaud
– Encore un livre sur la décadence ? C’est en effet le propos du chroniqueur au New York Times, Ross Douthat, qui publie The Decadent Society. How We Became the Victims of Our Own Success (« La société décadente : Pourquoi nous sommes les victimes de notre succès », Simon & Schuster, non traduit). Le sujet a pourtant son lot d’explorateurs à toutes les époques et dans tous les pays, d’Oswald Spengler à Michel Houellebecq en passant par Niall Ferguson. Mais à la chronique inquiète du déclin, Douthat substitue un constat plus ambigu : la décadence serait avant tout la stagnation totale – politique, économique, démographique, religieuse et culturelle – des sociétés riches et, en quelque sorte…
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Oui mais le remplacement de population semble lui échapper un peu, c’est pourtant
le phénomène majeur et le signe le plus visible de la décadence, on se laisse envahir par
les barbares et on finit immanquablement comme l’empire romain.
Amitiés.
Bien d’accord avec vous !!! C’était histoire d’avoir un angle de vue un peu différent… j’ai bien aimé quelques bricoles.
Amitiés.
si il a raison, et il a probablement raison, nous sommes morts et courrons encore comme un canard sans tête
peut-être… qui vivra verra dit-on…
C’est l’histoire même des civilisations, la notre se termine, elle avait ses qualités et ses défauts, Maintenant il faut œuvrer pour que le chaos ne lui succède pas et j’ajouterai à titre personnel tout faire pour que surtout l’islam ne s’implante pas sur ses ruines sinon on est parti pour au moins 1000 ans d’age sombre. Vous me direz « nous ne serons pas là pour le voir » certes, mais quand même.