Le mois est passé très vite, trop vite ! Entre un retour des fêtes chargé et une période de partiels qui s’ahèvera cette semaine (et oui, réorientation professionnelle dans le milieu de la santé oblige), je flirte encore avec la limite pour vous présenter mes meilleurs voeux à l’occasion de cette nouvelle année (mais je suis moins en retard que l’an dernier et, surtout, le coeur y est plus que jamais).
À vous tous qui me suivez depuis 2013, aux autres qui m’ont rejoint en cours de route et à toutes celles et tous ceux qui passent pour lire d’anciens billets de votre obligé ou ceux des grands talents de ma blogroll (Noix Vomique, Pangloss, Arnaud, Emmanuel, Paul Fortune… et bien d’autres qui me pardonnerons de ne pas les citer) que je reblogue comme une feignasse (dixit le pertinent et corrosif Corto qui fait parti des grands talents cités précédemment ! 😉 ), je souhaite que cette année 2018 vous apporte santé et réussite dans vos projets, à vous et vos proches.
Lors de mes précédents voeux de 2017, j’espérais un tsunami politique pour les élections présidentielles françaises… J’escomptais que ce ne soit pas « simplement une année supplémentaire nécessaire à une plus ample prise de conscience nationale des autochtones »…
Malheureusement, j’ai pu constaté avec tristesse que certains de mes contemporains, les moins contaminés, ont eu besoin de temps, et que beaucoup d’autres me semblent vraiment perdus, aveuglés par des écrans de plus en plus nombreux tels d’immenses rideaux de fumée, lobotomisés par l’outil médiatique, et devenus les idiots modernes d’une ploutocratie plutôt efficace.
Cette efficacité est le résultat d’une mécanique expliquée par le rédacteur en chef de la revue Éléments, François Bousquet :« C’est la traduction tocquevillienne du processus d’égalisation démocratique : la moyennisation ou la normalisation de la connerie, qui s’apparente à un produit de consommation courante. ».
Toujours est-il que le résultat consternant est là… un juvénile gérontophile (matrolygnagnie), vendu comme Jupiter, a été élu par une étrange partie de la population de ce pays qui n’est plus La France. Placé à un poste où il est censé nous guider et nous mener vers des jours meilleurs sur les décombres fumantes d’une France pas encore totalement dévastée mais sur le point d’être achevée.
Il nous revient de ne rien lâcher, encore et toujours, avec l’espoir de voir tous les mouvements patriotes de tous les pays européens prendrent encore plus d’ampleur et arriver rapidement à leurs fins.
Il devient urgent de se mobiliser davantage, d’être encore plus vigilants et prêts au combat si nous voulons que le monde moderne et sa globalisation soient détruits et balayés par les peuples endémiques traditionnels des grandes nations européennes.
En effet, comme l’écrit Jean-Paul Bourre dans Le Temps du loup (2012) : « Nous sommes à la veille d’un puissant bouleversement, qui renversera nos coutumes, notre art de vivre, nos traditions. On peut même parler, sans erreur, d’une inversion de polarité, où le Nord, tel que nous l’avons connu, avec son art de vivre, ses coutumes, ses traditions, est tout à coup submergé par le Sud »…
Qui vivra, verra… mais nous serons là ! ONLR !
meilleurs vœux à vous aussi mais pour en revenir au fond du billet, j’ai de plus en plus de doute quant à notre capacité à réagir. Nous avons la chance depuis Sarkozy d’avoir des dirigeants non historiques, c’est à dire n’ayant connu aucune crise majeure comme la guerre ou la décolonisation, se surpassant les uns les autres en veulerie et nullité, des hommes faciles à abattre que le moindre mouvement de rue un peu structuré mettrait à bas en trois jours comme on risque de le voir bientôt et nous restons à nous lamenter sur notre sort. Il n’y a aucun héros de notre bord, aucun rassembleur, personne qui ne mérite que l’on meure avec lui, et sans ce type de chef, nous resterons une foule. Il est symptomatique que le chef de guerre dont nous nous sommes doté aux dernières élections soit une dragonne qui comme chacun sait est une lanière qui retient le sabre, assistée d’un homme qui a une façon un peu particulière d’aimer ses troupes.
Merci Paul-Émic
Il est étonnant que vous parliez de « dirigeants non-historiques » (et vous avez parfaitement raison !) car je viens de commencer (de survoler, devrai-je dire…) »Le Mythe de l’Éternel retour » de Mircea Eliade où il est question de cette historicité que n’a pas l’Homme moderne (passage « Archétypes et répétition »)… Belle coïncidence !
Pour ce qui est du héros européen… il est vrai qu’il tarde à se révéler mais je suis convaincu qu’il est est là, ou qu’ils sont là ! quelque part, en attendant de se manifester d’un coup lors d’un évènement, justement, historique !
Pour la dragonne, joli parallèle ! et je sais de quoi vous parlez, nous sommes une famille d’archers (mis à part moi…).
Acceptons en l’augure, j’ai tellement envie d’y croire.
Moi aussi !
L’espoir fait vivre… 😉