« Un homme sensé, même s’il a un peu chaud, n’ouvre pas l’outre d’Éole pour se procurer un léger zéphyr.
Le premier bienfait d’une société policée est dans la stabilité qu’elle assure à tous, de sorte qu’il n’est pas un de ses membres, même parmi les moins défavorisés, qui dans le présent, ne se trouve le maître d’un peu d’avenir.
Cette stabilité s’oppose à la folie du progrès, puisqu’elle substitue la jouissance d’un bien réel à la poursuite d’un bien imaginaire, mais loin d’être contraire aux améliorations véritables, elle seule les permet. »
Abel Bonnard – Le drame du présent, Les Modérés (Éd. Bernard Grasset, Paris, 25e édition, p. 24) – 1936
Cette frénésie de progrès se constate même au niveau local. Les nouveaux maires veules bâtir, investir, attirer de nouveaux habitants quitte à s’endetter outre mesure et au mépris de ce qui fait la personnalité de leur commune et … très souvent son attrait.
Il avait bien raison, ce vieux Gestapette, à force de nous coller du progrès -progrès de gauche s’entend- ils nous ont tous fourrés dans un pétrin dont nous n’avons plus aucune chance de sortir, tant qu’en guise de progrès nous n’aurons pas récolté la Charia.
Amitiés.