La beauté nul hasard

« La beauté d’une race ou d’une famille aussi, sa grâce et sa qualité dans toutes ses manières de se comporter, s’acquiert à force de travail : elle est, comme le génie, le produit final du travail accumulé des générations.

Il faut avoir fait de grands sacrifices au bon goût, il faut avoir fait bien des choses, s’être abstenu de faire bien des choses par amour pour lui – le dix-septième siècle français est admirable à ces deux égards -, il faut en avoir fait un principe de choix quant à la société, au lieu, au vêtement, à la satisfaction sexuelle, il faut avoir préféré la beauté à l’avantage, à l’habitude, à l’opinion, à la paresse.

Ligne de conduite suprême : il ne faut jamais se laisser « aller » même à ses propres yeux. »

Friedrich Wilhelm NietzscheLe crépuscule des idoles (Éd. Flammarion, col. GF, Paris, p. 212) – 1888 [2005]

2 réflexions sur “La beauté nul hasard

  1. Mais on doit aussi, remercier ceux qui vous ont permis de « progresser dans l’adversité ». Car les épreuves vous rendent plus forts. Et cela, nos socialopes, avec leur égalité à tout prix, avec leurs enseignements au rabais qui laissent 150 000 apprenants sortir de l’école sans maitriser les règles de la lecture, de l’écriture et du calcul, notions de bases pour affronter les défis de la mondialisation. Ces notions qu’un élèves de certificat d’études des années 60 maitrisées parfaitement après beaucoup d’efforts seule qualité nécessaire pour la plupart d’entre eux. Des efforts d’apprendre, et encore des efforts. Mais des efforts amenant au plaisir suprême d’accéder à la connaissance, gage de réussite future.
    Et qu’on n’oublie pas de remercier tous ceux qui vous ont « martyrisé » lors de ces enseignements. Alors que les socialopes tentent encore de « comprendre », pour « excuser » ce manque de gout à l’effort et pratiquent le le compréhensisme, le subventionisme, le clientèlisme de soumission.
    Travaillez, prenez de la peine, ….
    Mais le père fut sage _De leur montrer, avant sa mort, _Que le travail est un trésor .
    Proverbe oublié par les enseignants de l’éducation nationale.

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