« Si la fête est représentation didactique de la puissance en marche, elle est également une compensation.
Éclipsant le souvenir de foules idolâtres ou révolutionnaires, ce désordre est destiné à en éviter de plus dangereux.
En ce sens, le projet ressort d’une préoccupation éminemment politique.
Il s’agit d’abolir la prééminence sociale de la rue pour empêcher la mise en oeuvre d’une violence insurrectionnelle. »
Olivier Ihl – La fête républicaine (nrf, Éd. Gallimard, Bibliothèque des Histoires, p.338) – 1996
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