Décadence de Cordicopolis

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Il est toujours bon de revenir aux fondamentaux comme nous avons l’habitude de le dire lors des entraînements ou des matches de rugby.

Je n’ai d’ailleurs jamais pris le temps d’expliquer le titre de ce blog puisque son origine n’est pas des plus complexes pour qui sait observer au quotidien et qui a lu Philippe Muray…

Pour le premier terme « décadence », je m’attarderai ultérieurement sur sa définition afin d’y associer quelques documents personnels de ces vacances estivales, juste après avoir donné la signification de « Cordicopolis ».

Pour se faire, je vous citerai un passage de l’Empire du bien (p. 97 à 99) de ce regretté Muray, parti bien trop tôt.

Philippe MURAY - L'Empire du Bien

« J’aimerais maintenant, d’un mot d’un seul, clouer au papier cet Empire terrorisant du Sourire, avec ses raz de marée de litotes, ses musiques onctueusement atoniques, tout cet envahissement lignifiant, ces positivités, ces euphories, cette invasion perpétuelle des thérapies les plus douceâtres, ce massage systématique des âmes et des corps pour les faire adhérer définitivement à l’ultime idéologie encore possible parce qu’elle ne comporte rien qui ne soit naturel, normal, souhaitable, désirable absolument pour tout un chacun. […]

[…] C’est délicat à exprimer. Je ne vois qu’un mot, à vrai dire, un seul capable de condenser, de rassembler tout le sabbat, mais alors tellement oublié qu’il va falloir que je l’explique.

Le mot « Cordicole ».

Nous vivons en plein fascisme cordicole, en plein asservissement cordicolique.

Voilà.

Cordicole.

De cor, cordis, coeur; et colo, j’honore.

Terme par moi ressuscité, exhumé de l’ancien vocabulaire religieux : on appelait « cordicoles » au XVIIe siècle les membres d’une association de jésuites qui cherchaient à introduire en France l’adoration du Coeur de Jésus et la fête du Sacré-Coeur. […]

[…] Oh ! bien sûr, il ne s’agit plus du tout de l’adoration du Coeur de jésus, chacun aura su rectifier. Non, non, le Coeur tout seul. En soi. Absolu. Le Coeur « siège des émois et des passions ». L’organe en tant que signe de notre époque, hiéroglyphe résumant le monde, sa réalité, son ombre, sa trame, son sens, tout en même temps, le Totem et ses tabous.

Prospérités du Viscère !

Appelons donc Cordicopolis la planète où nous nous trouvons, du moins les pays occidentaux, ceux qui ont déjà la chance de posséder la démocratie à tous les étages et le tout-aux-droits-de-l’homme dans les villes. »

Nous y sommes, Cordicopolis est l’endroit où prospère l’Empire du Bien, le bonheur à tout prix et malgré vous, où « nous vivons l’âge du sucre sans sucre, des guerres sans guerre, du thé sans thé, des débats où tout le monde est d’accord pour que demain soit mieux qu’hier, et ces procès où il faut réveiller les morts, de vrais coupables jugés depuis longtemps, pour avoir une chance de ne pas se tromper ».

Cette société guimauve où le relativisme et l’individualisme sont rois, où tout et son contraire sont équivalents pour atteindre une unité, une uniformité dont l’apogée est « le transsexualisme de masse » qui « a cessé d’être une utopie pour devenir notre réalité de remplacement. […] Le tout culminant dans la célébration de « l’être androgyne », héros idéal, comme de juste, de la nouvelle bien-pensance », où la réalité des choses qui déplaît à l’un doit être façonnée à sa guise, selon ses désirs quite à faire des lois car on ne supporte plus la cruauté dont parfois cette réalité peut faire preuve (les femmes stériles ou les invertis « doivent » forcément avoir les enfants qu’ils désirent par GPA par exemple) est la société du caprice, du bien-être absolu de gré ou de force, de « l’épanouissement pour tout le monde » obligatoire, sans contrainte car les limites imposées par des millénaires d’expériences au sein des groupes humains sont des freins à la liberté (« liberté individuelle » bien entendu !…).

Forcément, il s’agit de la société de la table rase et non plus de celle de l’héritage.

C’est une société de traumatisés fragiles et pacifistes, et non plus de fiers guerriers honorables.

Tout ce qui a été fait auparavant est rétrograde, insupportable car les générations actuelles savent… oui, elles savent mieux que les précédentes. Elles sortent de l’oeuf mais elles savent…

Ce qui est épatant avec les destructeurs de traditions, de savoirs-être, d’habitudes patiemment modelés au cours des siècles, c’est qu’ils sont convaincus qu’il faut éviter de regarder derrière soi, qu’il faut combattre ceux qui souhaitent revenir à des institutions dites surannées alors que dans le même temps, ils voudraient que le monde entier adhère à des écrits (droits de l’Homme, constitution républicaine,…), sorte de bibles de la religion cordicole, et à des courants de pensée vieux de plusieurs décennies ou siècles :  contradictoires !!!…

Il est bon parfois de savoir revenir en arrière, d’être rétrograde au sens premier du terme, lorsque l’on s’est trompé de chemin.

Bref.

Pour revenir à l’objet de ce billet, après avoir établi le sens de « Cordicopolis », donnons tout simplement la définition de « décadence ».

Selon le littré,  il s’agit d’un état de ce qui commence à choir, à tomber. D’un point de vue étymologique, ce terme provient du latin « decidere » signifiant déchoir, soit se retrouver dans un état moins brillant que dans celui où on était.

Le Larousse enfonce le clou en indiquant :état d’une civilisation, d’une culture, d’une entreprise, etc., qui perd progressivement de sa force et de sa qualité.

Comment ne pas en être persuadé lorsque l’on regarde un tant soit peu autour de soi !!…

Par exemple, en allant sur fdesouche faire un tour, je suis tombé sur ce document amateur… que l’auteur a depuis supprimé sur youtube (ici) !!…

décadence Roumanie fdesouche

J’ai pu le retrouver sur SpiOn.com dont j’ai pris une capture d’écran craignant que la vidéo de dailymotion ci-dessous ne soit effacée à son tour.

twerk Roumanie Spion.com

On y voit donc des jeunes femmes en Roumanie exécuter un « twerk » devant une assistance a priori non adaptée à ce type de spectacle (c’est mon côté fermé et rétrograde…).

Qu’est-ce que le « twerk » me direz-vous ? (si vous n’avez pas suivi la trépidante aventure de Miley Cyrus aux MTV MVA 2013)

montage miley-cyrus

Et bien, « le Twerking a été introduit dans la culture hip-hop grâce à la scène “bounce” de la Nouvelle Orléans » explique Fannie Sosa, professeur de danse à Paris dans un article de Caroline Lazard dans le Nouvel Observateur du 25 juin 2013 (article valant à lui seul un billet et valant son pesant d’or pour les réponses prévisibles et imbéciles de la danseuse, comme ces pépites si modernes « Il s’agit de réveiller son « cul cosmique », l’agrandir, le rendre visible, le rendre beau. » ou « […] résistance à la terreur binaire, homme vs femme, corps vs esprit, naturel vs. culturel. » !!… réveiller son cul cosmique… sérieusement… comment peut-on sortir de telles inepties ??!!!…). Elle ajoute que « c’est une danse issue des diasporas africaines dont les populations ont été le plus souvent redistribuées et assignées aux périphéries urbaines, aux ghettos des grandes villes » et que « c’est une danse qui met en mouvement le cul, le périnée, les organes génitaux: le ghetto du corps ».

Cette danse des plus suggestives reproduisant des postures et des actes sexuels n’a pas à être proposée à des mineurs et encore moins à des enfants comme nous pouvons le constater sur la vidéo (la regarder jusqu’à la fin).

Une société dans laquelle ce type d’évènement se banalise est bel et bien une société décadente.

Ne pas trouver cela choquant et pervers démontre l’indignité d’un peuple.

Ceci ne relève pas de l’anecdote puisque le hasard a voulu que cet été, lors d’une visite familiale, dans un village près de Carcassonne, je sois le témoin d’une animation nocturne équivalente à celle de la vidéo du Magic Delta Fest de la ville de Sfântu Gheorghe en Roumanie.

Les « danseuses » affublées d’un déguisement de soubrette essayaient tant bien que mal de « twerker » en mimant avec une cravache des rapports sado-masochistes… tout un programme pour de jeunes bambins toujours sur la scène à ce moment là !!!… Désespérant !

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montage spectacle Aude 2

Que dire aussi de ces mots croisés que mon aînée de 12 ans a acheté au bureau de tabac (je n’y étais pas, souhaitant la laisser seule y aller pour faire SON achat…). Quel type de société en arrive à mettre une femme (très belle, c’est sûr !) quasiment nue sur la couverture d’un « mots fléchés » ??!!!… Il est vrai qu’il s’agit d’un livret « tonic » et que c’est l’été mais tout de même !… Encore un exemple de l’hypersexualisation de Cordicopolis !

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Que dire aussi de cette publicité pour une entreprise américaine de voyages, Kayak, dans laquelle j’ai observé, médusé, la promotion de la gérontophilie… On y voit les mains d’une dame de certain âge, pour ne pas dire d’un âge certain, environ 70 à 80 ans, au-dessus d’un clavier d’ordinateur portable et la main d’un jeune garçon qui caresse la main droite de la dame qui pourrait être sa grand-mère !!!… La vidéo est intitulée « week-end romantique » et les caresses du jeune homme ne laissent aucun doute quant à la relation entre les deux individus. Tout simplement immonde !

pub Kayak gérontophilie

L’histoire d’Harold et Maud m’a toujours agacé et écoeuré, que la pièce de théâtre ou le film de Hal Ashby (encore un artiste équilibré, pas du tout marqué par le divorce de ses parents et le suicide de son père voulait même inclure une scène d’amour dans son film, ce que Paramount Pictures refusa dans un dernier élan de bon sens… aujourd’hui, ce serait accepté…) aient obtenu tant de reconnaissances me laisse abasourdi. Quoique… le milieu « artistique » n’étant pas une référence en terme de vertu et de droiture ne peut que se féliciter de pouvoir promouvoir de tels rebuts.

Je n’y vois pour ma part qu’une ode à l’individualisme des deux personnages, une promotion de l’usage de stupéfiants, du suicide, du désordre et de la gérontophilie.

Les rebelles à deux francs pensent « combattre » (le sens de ce terme à l’air d’échapper à de nombreux utilisateurs comme les socialopes au pouvoir qui parlait d’un gouvernement de combat !!… quelle farce !) les conventions sociales, ils ne font qu’utiliser des méthodes sournoises au travers de « l’humour » qui souvent permet de faire passer les plus grosses pilules infectes de la modernité. Ce n’est pas du combat, c’est du sabotage !

Nous en arrivons même aujourd’hui à avoir un type de 60 ans, Pietro Lamberti, travailleur social, qui fut pris en 2011 en flagrant délit au lit avec une fillette de 11 ans dont il avait la charge, libéré après avoir été condamné dans un premier temps. La Cour de Cassation de Calabre a en effet considéré qu’il existait entre l’homme et la fillette une « relation amoureuse » comme l’indique Il Quotidiano della Calabria du 7 décembre 2013.

Cette destruction des codes traditionnels, résultats d’expériences de vie et de bon sens, est réalisée puis véhiculée et promue depuis longtemps et par l’intermédiaire de multiples vecteurs; qu’ils soient des artistes reconnus par leurs pairs (le même milieu s’auto-félicite, s’auto-décore en donnant l’illusion d’être la référence) ou qu’ils soient des détenteurs d’un pouvoir économique ou politique, et profitant ainsi de leur notoriété et leur influence pour faire absolument n’importe quoi, faisant passer, auprès de l’opinion publique, leurs délires, leurs travers et leurs perversions comme des non-évènements.

Dans le cas de Woody Allen, cet « adulte » sain d’esprit et fiable (un autre artiste équilibré aux 4 compagnes successives avec lesquelles il n’a pas été foutu de faire des gosses, c’est dire sa fiabilité, son sérieux, son assurance, sa virilité.. un homme quoi !)  a tout de même été pris à avoir des photos de sa jeune « fille » nue et il avait déjà une liaison avec elle alors que ce gros porc était toujours avec sa femme Mia Farrow. Ensuite, il a épousé sa « fille »… que du banal… Et ce vieux pervers en rigole estimant qu’il est fier de faire scandale !!…

Serait-il un pédophile protégé (quand Mia Farrow le quitte en 1992, Soon-Yi n’a que 17 ans et l’histoire avait débuté avant, il y a donc détournement de mineur !!!..) comme semble l’être Roman Polanski ??…

Quand on voit sa tête, on voit bien que l’on a à faire à un tordu, ce que le visionnage de ses films confirme !

Je ne parle même pas des services gérant les adoptions qui ont permis dans un tel environnement d’accéder à la demande de ce duo improbable !!!… Les services publiques font vraiment n’importe quoi et pas uniquement en France !!!

Woody-Allen-PervUn beau duo bien pathétique, de belles têtes de vainqueurs épanouies et à la dégaine irrésistible…

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En fait, l’accumulation de ces faits divers permet insidieusement d’habituer les esprits aux situations les plus absurdes ou les plus glauques qui sont alors normalisées, acceptées par le plus grand nombre, ce plus grand nombre qui a oublié de raisonner, de réfléchir sur notre éthique, sur ce qui a fait de nous une civilisation de haut niveau.

Ainsi, dernièrement, certains en arrivent même à se poser la question « doit-on dépénaliser l’inceste ? » dans le Huffington Post du 4 novembre 2013… aberrant ! mais logique… dans l’air du temps…

Même en Suisse, ils s’interrogent !!!…

Alors des situations comme celles de Woody Allen, de ce « père » de la région de la Somme avec un inceste consenti (Le Monde du 13 novembre 2012 ou Le Nouvel Observateur du 17 décembre 2012 plus consternant encore) ou de cet autre « bon père » britannique (Paris Match du 22 avril 2012) ne seront plus considérées comme immondes, anormales et amorales mais comme des rapports habituels entre père et fille.

Là encore, comme pour le pseudo-mariage des invertis et l’adoption qui en découle, la filiation est mise à mal, remise en cause !!! Comme nous le ressortent les invertis, les pères incestueux invoquent la corcicolâtrie, « l’amour » qui existe soi-disant entre eux. Cordicopolis ne peut que les absoudre…

Notons au passage, dans l’article du Monde, les propos répugnants de Me Hubert Delarue qui estime que « la justice n’a pas compris le fonctionnement de cette famille. » Il s’agit d’un cas « surprenant, décoiffant », de « confusion totale des genres », mais la justice « est-elle là pour dire le droit ou la morale ? ».

Notons que l’avocat, le réalisateur américain, les journalistes qui minimisent ou défendent de tels actes ont une grande influence sur l’évolution des moeurs, des comportements individuels. Ils ont une grande responsabilité dans le processus de décadence. Ils devront être les premiers à rendre des comptes et à payer lors du grand nettoyage !

Le monde du spectacle et des artistes, de nombreux « intellectuels » type BHL ou Joy Sorman, avec la complicité de certains politiques et hommes d’affaires puissants (souvent aux moeurs dissolues comme l’illustre le Rubygate de Berlusconi ou l’affaire de l’orgie sado-maso de Max Mosley en 2008) sont les manipulateurs de leviers idéologiques et législatifs décadents qui rongent les piliers fondamentaux de notre civilisation occidentale.

Comme l’explique très bien Vincent Vauclin sur son blog « La dissidence française« , je cite :

« Le monde Spectaculaire-Marchand dépense chaque année des dizaines de milliards d’euros en publicités et autres campagnes marketing. Ce n’est pas pour rien. Au-delà de l’impact immédiat de ces campagnes sur les consommateurs, qui sont ainsi quotidiennement incités à se tourner vers telle ou telle marque, tel ou tel produit, il est évident qu’un tel conditionnement rempli une fonction politique et « culturelle », inoculant insidieusement l’idéologie dominante au corps social, façonnant jour après jour cet homme-masse, éternel esclave de toutes les tyrannies, sur le consentement tacite duquel repose l’ensemble du totalitarisme moderne. On notera d’ailleurs la teinte systématiquement « politiquement correcte » des campagnes publicitaires, surtout lorsque celles-ci se drapent d’un caractère subversif pour cibler, par exemple, la jeunesse : il s’agit toujours de faire l’apologie de la transgression morale, du métissage, du mondialisme, de l’antifascisme, de la « tolérance » et de je ne sais quelle autre connerie gauchisante. »

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Nous le voyons donc bien, la décadence prospère depuis plusieurs décennies et elle est le processus suicidaire de notre splendide civilisation occidentale.

J’en ai la certitude. Cordicopolis n’est qu’une étape…

La question à laquelle je n’arrive toujours pas à avoir une réponse claire et argumentée, c’est : pourquoi ?…

Ò mon païs, ò ma blòda

Depuis le temps que je promeus autour de moi l’idée du port d’un vêtement commun pour tous les élèves d’un établissement scolaire, tout d’abord dans un souci de réussite, celle de l’intégration des valeurs sur lesquelles reposent la destinée commune des composantes d’un peuple (ce sentiment d’appartenance au groupe passe temporairement par le port d’un uniforme comme c’est le cas avec le port d’un maillot d’une équipe de rugby lors d’un tournoi) , mais surtout, ensuite, dans  une volonté d’améliorer la qualité des acquis afin de relever le niveau global des apprenants (élément de langage dont raffole les pédagogistes de l’Éducation Nazionale).

Cette démarche que j’avais évoquée dans « Affaire de frusques » en février 2013 est à mon avis essentielle pour remettre l’ensemble de la jeunesse française sur les rails des apprentissages fondamentaux (français, mathématiques, histoire-géographie et sciences) et pour remiser cette obsession de l’apparence qui ne permet pas de se concentrer sur le but premier de l’instruction publique (oui… je préfère cette terminologie plutôt qu’éducation nationale) qui est de s’instruire afin de s’émanciper de toute propagande, afin de devenir un homme libre (liberté de pensée) dans le respect du passé, de l’expérience ses anciens et des fondements de notre civilisation, loin de toute logique de la table rase et du rejet des traditions culturelles.

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Ainsi, quelle ne fut pas ma stupéfaction lorsque j’appris dans un article du Figaro du 19 juin 2014, écrit par Caroline Beyer, que, même dans le public, le sujet du port de l’uniforme est de plus en plus considéré, peu importe si pour cela, il faut aborder cette question sous l’angle pitoyable et devenu habituel des jérémiades égalitaristes…

« Le collège Pierre-de-Fermat, un établissement public huppé, a écrit aux parents des 900 élèves pour qu’ils se prononcent pour ou contre le port de la blouse. Cette initiative vise à atténuer les inégalités sociales. »

« La blouse? On n’ose pas en parler dans les établissements publics…» Françoise Lombardo, principale du réputé collège public Pierre-de-Fermat, le plus ancien collège de Toulouse a choisi, elle, d’étudier très sérieusement cette option. Après avoir abordé le sujet, il y a quelques semaines lors du dernier comité d’éducation à la santé et la citoyenneté, l’établissement a écrit aux parents des 900 élèves, les appelant à se prononcer.
Dans l’attente de ces résultats, la principale précise d’ores et déjà qu’une telle mesure ne pourrait intégrer le règlement intérieur qu’à partir de la rentrée 2015. Mais déjà, l’affaire a fait parler d’elle dans les medias et suscité de premiers émois. «Une vaste hypocrisie pour Hélène Rouche, présidente départementale de la FCPE 31. Ce n’est pas une blouse qui va cacher les inégalités sociales. Nous ne sommes plus dans les années 50.»
« Nous voulons lutter contre la dictature des marques »
La principale du collège Pierre-de-Fermat
«Je ne peux pas m’habiller comme ça. Je suis au collège Fermat». Un raisonnement que font bien des collégiens de cet établissement huppé du centre-ville de Toulouse, assailli de demandes, selon la principale de l’établissement. «Nous voulons lutter contre la dictature des marques et de certains élèves, socialement privilégiés qui imposent les tenues et se placent en situation de domination», explique-t-elle, n’hésitant pas à faire le lien avec une forme de harcèlement. » […]

[…] « Si elle devait arriver au collège Fermat, elle serait «identique pour les filles et les garçons» estime la principale. Afin de lisser, là aussi, les différences. Et cacher les tenues inappropriées, ces shorts courts, décolletés plongeants et autres tenues de plages qui, avec les beaux jours, envahissent les salles de classes. »

(source dans son intégralité)

Pas étonnant qu’une militante du syndicat gauchiste FCPE rejette automatiquement une telle réflexion, étant dans sa logique de table rase du passé (sauf du passé gauchiste !) et étant convaincu qu’il n’est pas possible de revenir en arrière (les années 5à, quelle horreur !!… brrr…) puisque ces gens là ne se trompent jamais…

Le point sur lequel je la rejoints, et, à ce propos, elle nous gratifie d’ailleurs d’une belle lapalissade, c’est que les inégalités sociales dans la réalité ne disparaîtront pas (et qu’il y ait des disparités sociales n’est pas un problème en soi !) mais ce n’est pas l’objet du débat !!! Que ce inégalités restent une réalité n’est pas un souci. Le port de l’uniforme, par contre, les fait disparaître symboliquement (et quand on observe la force du visuel, de l’aspect extérieur chez les jeunes, le résultat positif d’une telle démarche est immanquable) et permet, en plus de dépasser des frontières de classes sociales, de gagner du temps pour s’habiller, d’éliminer des préoccupations futiles chez nos adolescents qui les absorbent durant un temps précieux, et enfin d’augmenter leur concentration en classe  en évitant d’être perturber par la tenue de la voisine (tenue qui ces derniers temps devient de plus en plus provocante avec les résultats désastreux que l’on peut connaître à ces âges auxquels les fréquences de pulses hormonaux sont élevées !).
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D’ailleurs, les exagérations allant dans le sens d’une soi-disant « liberté de s’habiller » deviennent choses courantes, avec la complicité des grands distributeurs Montage tenue swag adolescente (Zara, Zwag voir tenues ci-contre,…), et devant des comportements qui abusent de la marge de manoeuvre que peut laisser un environnement scolaire, certains adultes responsables, comme au lycée Branly de Nogent-sur-Marne (Le Parisien Val de Marne – 12 septembre 2012),en arrivent à prendre les décisions qui s’imposent malgré les critiques systématiques de « certains parents » (des gauchistes sous-entendu) usant toujours des mêmes éléments de langage idéologiques (stigmatisation, classes de genres,…).

En attendant, cette tendance à privilégier un « patriotisme d’établissement » est un des indices du lent réveil des français. Et cela me satisfait.

En espérant que l’on arrive à la fin à retrouver un patriotisme de nation du peuple de France !