« Le sens de l’héritage. Évaluer avec gratitude ce que l’on doit à ses ascendants : la parentèle, la patrie, le terreau spirituel, la langue, la civilisation, ses reflets dans une culture, un paysage, des monuments, des traditions, des codes, des grimoires.
[…] Se percevoir comme un maillon et non un en-soi muré dans son autosuffisance. »
Denis Tillinac – Du bonheur d’être réac (Éd. des Équateurs, p. 43) – 2014
Bien d’accord avec Tillinac.
Cette histoire de la filiation a été le gros point faible de la manif pour tous. La filiation n’est pas qu’une histoire de génétique, elle est aussi culturelle, sociale, civilisationnelle.
Interrompre cette filiation, c’est « suicider » la société. Les travaux de Pierre Legendre sont assez remarquables à cet égard.
Merci pour la référence. J’irai jeté un coup d’oeil.
Sympa votre allusion à ma citation en en-tête ! C’est exactement cela : une partie du suicide passe par la destruction de la filiation, du rapport entre le fils et son père comme entre les fils et leurs pairs (professeurs, politiques,…)…