Avec des ressources naturelles non extensibles et une population dont l’effectif atteint des proportions jamais connues auparavant, il ne faut pas s’étonner que de plus en plus d’africains prennent l’initiative de tenter leur chance vers nos territoires occidentaux si attrayants à leurs yeux (moins au niveau climatique qu’au niveau de l’intérêt financier que représentent les multiples aides et autres allocations distribuées ça et là si généreusement à l’étranger).
Nos politicards, les as des combines au service du Nouvel Ordre Mondial et d’un néolibéralisme apatride, participent activement à tout ce processus d’explosion démographique (10 milliardls d’africains en 2050 selon Le Monde du 20 septembre 2017 et une analyse de l’Institut français d’études démographiques (INED) publiée ce même jour, sachant qu’il y est expliqué que : » les projections ont été revues « un peu à la hausse » en raison d’une « baisse rapide de la mortalité, notamment des enfants, avec de gros progrès depuis quinze ans, et à une baisse de la fécondité plus lente que dans d’autres continents »« ) et de migrations massives africaines en finançant ce qu’ils appellent le « développement » de l’Afrique et en poursuivant avec laxisme les politiques d’aides aux migrants, aux réfugiés (véritable appel d’air pour encore plus de migrations économiques, et non pas climatiques comme les zélites veulent le faire gober !).
Même des responsables locaux africains s’inquiètent des proportions que prennent cette démographie galopante !!!… (cf. l’article « Nigéria : le gouvernement s’inquiète de la bombe démographique » de Le360Afrique.com du 20 octobre 2018).
Ne tournons pas autour du pot et affirmons qu’il faut aider l’Afrique surtout à contrôler ses naissances et qu’il faut tout faire pour que ces populations africaines restent chez elles afin de développer ce continent (puisqu’il s’agit d’individus à gros potentiels constituant une richesse inouïe pour les pays qui les accueillent, dixit les gauchistes), et ainsi arrêter le déversement de ces dernières chez les Européens.
Bernard Lugan, grand spécialiste de l’Afrique, l’explique fort bien dans son dernier édito du n° 115 de l’Afrique réelle que je viens de recevoir par courriel le 5 juillet 2019 : « Ce n’est pas de « développement » dont l’Afrique a besoin, mais du contrôle des naissances
Quelques semaines avant les dernières élections, les députés européens ont voté de nouveaux généreux budgets à destination de l’Afrique. En plus d’une rente permanente se chiffrant à des dizaines de milliards d’euros, l’UE va ainsi offrir 32,5 milliards (mds) d’euros d’ici 2020, puis 40 mds entre 2021 et 2027, soit au total 72,5 mds d’euros afin de créer 10 millions d’emplois.
Outre que cela fait tout de même « cher » par emploi supposé être créé, nous sommes en réalité en présence d’une entreprise de dilapidation des fonds européens car l’inutilité d’un tel cadeau est en effet actée. Dans son rapport de 2017 publié en 2018, la BAD (Banque africaine de développement) nous apprend ainsi que, compte tenu de sa folle démographie, l’Afrique est condamnée à créer 450 millions d’emplois d’ici 2040. Le rapport don-résultat est donc à la fois ridicule compte tenu de l’océan des besoins africains, et élevé à l’échelle des nécessités européennes.
L’argument de ceux qui ont ainsi amputé l’UE de sommes qui y sont pourtant indispensables, est que, si nous ne développons pas l’Afrique, nous subirons les migrations.
Or, comme je l’ai expliqué dans mon livre Osons dire la vérité à l’Afrique, depuis 1960, tout a déjà été tenté pour développer le continent. En vain, car la croissance économique africaine (entre 1,4% et 1,6%), est inférieure à la croissance démographique (4%). D’autant plus qu’il faudrait au moins 7% de croissance économique durant des années pour simplement rééquilibrer le rapport croissance-démographie. Dans ces conditions, comment prétendre « développer » un continent qui, d’ici à 2030, verra sa population passer de 1,2 milliard à 1,7 milliard, avec plus de 50 millions de naissances par an ?
La priorité n’est donc pas de continuer de remplir le « Tonneau des Danaïdes » africain, mais de protéger l’Europe de la déferlante annoncée et même programmée par certains. Or, les 72,5 mds d’euros qui vont être dilapidés dans l’illusoire projet de création d’une poignée d’emplois, auraient été nécessaires à une politique ayant pour but la survie de l’identité de l’Europe.
Cela, d’autant plus que la religion climatique que nous voyons naître sous nos yeux à travers les prophéties hallucinatoires des grands prêtres du « climatiquement correct », répond en partie à un but très clair : préparer les opinions européennes à l’accueil des « réfugiés climatiques » venus d’Afrique.
Nous sommes là dans la suite de l’entreprise de désarmement moral et mental des peuples européens qui a débuté au lendemain du second conflit mondial. Avant-hier, nous étions accusés d’avoir pillé l’Afrique en la colonisant. Hier nous l’étions pour l’avoir saignée en lui volant ses ressources naturelles. Aujourd’hui, les mêmes clament que notre niveau de vie provoque le réchauffement climatique qui va rendre la vie intenable en Afrique. Conclusion, comme nous sommes par postulat responsables, nous devrons nous racheter en accueillant les futurs « réfugiés climatiques ».
Le masochisme des Européens est décidément sans limite !!! »