Après la publication du précédent billet, à propos du paradoxe bobo, j’ai repensé à un entretien que j’avais vu après mon virement idéologique, cette vidéo sur Yves Cochet m’avait conforté dans mes choix que j’assumais déjà pleinement.
Yves Cochet, ancien ministre de l’Environnement (2001-2002) et véritable bobo (citadin écolo gaucho vivant dans les beaux quartiers), effectue depuis des années des travaux de recherche sur l’écologie et sa nécessité aujourd’hui.
Député parisien de la 11e circonscription (jusqu’en 2011), élu sous l’étiquette «les verts », il avait fait, le 14 octobre 2008 à l’Assemblée Nationale des déclarations basées sur les quatre orientations principales suivantes : autosuffisance alimentaire et énergétique, principe de subsidiarité avec une France fédérale dans une Europe fédérale, relocalisation de l’économie puis instauration de quotas notamment en matière énergétique et alimentaire.
Pour résumer, il se positionnait en faveur des principes de frugalité et de décroissance, ce qui n’avait pas manqué de surprendre agréablement les identitaires (du Projet Apache) à l’époque. Les militants identitaires n’avaient donc pas manqué l’occasion de venir féliciter de vive voix le décroissant monsieur Cochet, lui expliquer leurs points communs (sur le principe de subsidiarité, sur lautosuffisance énergétique et alimentaire, sur le localisme) mais aussi lui demander de pousser jusqu’au bout sa réflexion et lui faire intégrer que relocaliser l’économie passait avant tout par relocaliser l’homme dans ses patries charnelles.
Une délégation s’est donc rendue à une conférence quil donnait jeudi 2 avril 2009 à la Fnac Montparnasse, sur le sujet : « Dérèglement climatique : peut-on encore agir ? ».
Voici la conversation incroyable de Yves Cochet avec les identitaires au cours de laquelle il admet qu’une censure politiquement correct existe en France, et pourtant, il continue à militer au sein de structures politiques à l’origine de cette censure… l’incohérence gauchiste dans toute sa splendeur !
Et c’est ce genre d’olibrius qui possède ou qui a possédé certaines rênes du pouvoir !!!…Misère…