Dissolution linguistique

Pour une fois que dans un périodique du camp du bien, je trouve un article plutôt correctcouvVM294_web qui reste simplement dans le constat malheureux d’une transformation, bientôt irrémédiable, de notre patrie française, à de nombreux niveaux tant linguistique que social et culturel.

Quelle ne fut pas ma surprise ! Je peux vous dire que j’ai été saisi !

Dans le dernier numéro de Valeurs mutualistes n°294 de Janvier/Février 2015, le magazine des adhérents MGEN (hé oui, ma femme est professeur des écoles…) et des lieux de commodités où il est consulté lorsqu’il n’y a rien d’autres à lire, je suis tombé par hasard sur un article concernant l’usage de notre si belle langue : le français. Je le précise pour ceux qui auraient des doutes…

Entre les sempiternelles campagnes de propagande du multiculturalisme et du vivre-ensemble (ce dernier n’étant pas forcément une mauvaise idée mais tout dépend avec qui !…), j’ai découvert ce titre « Du français, à tort… et à travers« , accompagné d’une courte mais alléchante introduction : « Anglicismes, pléonasmes,apocopes… maltraitée au quotidien et dans les médias, la langue française reflète notre rapport à la règle. Et notre conception du monde. ».

Comment une revue aussi représentative de la bien-pensance gauchiste, à l’image de ce détestable « je suis Charlie » et à son évidente adhésion obligatoire sous-entendue,  puisse aborder un thème aussi réactionnaire que l’identité linguistique, et au travers de cet immonde sujet, l’identité nationale qu’il sous-tend ??!!…

Assisterions-nous à une alarmante et désastreuse lepénisation de la rédaction de Valeurs mutualistes face à laquelle un front républicain devient une nécessité absolue ???….

montage dissolutionFinalement, et plus sérieusement, là aussi, faut-il y voir un signe d’une certaine prise de conscience du milieu bobo-gaucho quant à la dérive, très accentuée ces dernières années mais effective depuis la fin de la seconde guerre mondiale, vers un abandon total de ce qui fait France, ses frontières, ses traditions et surtout sa langue ?…

Une soumission linguistique avant la grande dissolution dans un monde globalisé anglophone…

Toujours est-il que la brève mais pertinente analyse de cette revue, faite quant à un emploi à tord et à travers de notre outil de communication oral, nous indique :

« Mot de l’année 2013, selon l’Oxford English Dictionnary : « selfie ». Dérivé de l’anglais « self » (signifiant « soi »), il désigne un autoportrait, seul ou accompagné, réalisé à l’aide d’un téléphone mobile ou d’une tablette. Entré l’an dernier dans les dictionnaires, ce terme très à la mode illustre notre recours croissant aux anglicismes.

« En matière de lexicographie, le français a toujours vécu d’emprunts, explique Bruno Dewaele, professeur agrégé de lettres modernes. Le problème est que ceux-ci proviennent exclusivement de l’anglais. » Pour ce champion du monde d’orthographe, nous employons par snobisme des mots dont nous n’avons pas besoin. Mots parfois considérés à tort… comme anglais : « par exemple, le mot « challenge », français à l’origine, est désormais prononcé à l’anglaise. » Si certains anglicisme, liés à des inventions anglo-saxonnes (scanner, bulldozer…) comblent des lacunes, nombres d’emprunts signent, un appauvrissement de la langue.

Selon Jean Maillet, grammairien et lexicographe, « ils viennent remplacer des mots français plus précis. Pourquoi employer « booster » à la place de stimuler, dynamiser ou revivifier ? » Une suprématie tenant peut-être au fait que l’anglais sied davantage à notre quotidien car plus concret que le français, pour sa part, davantage adapté à l’expression des idées philosophiques, des concepts et des sentiments…

Apocopes : point trop n’en faut ! Infos, actes, déco… jamais les mots n’ont également été autant raccourcis. « Cette tendance à retrancher des phonèmes à la fin des mots est le signe d’une paresse linguistique, s’indigne Jean Maillet. On se contente d’utiliser le préfixe qui, en lui-même, n’a pas de sens. » Une évolution potentiellement dommageable, d’après lui, dès l’instant où elle aboutit à une possible confusion : « Quand on parle d’un micro, fait-on allusion à un ordinateur, un microphone, un microscope…? » Tout comme l’élimination de la négation « ne » à l’oral ou l’omniprésence du présent de narration dans les écrits, cette simplification de notre outil de communication à tout va pourrait « compromettre la compréhension », estime Bruno Dewaele. ».

Je rajouterai que l’abandon des liaisons entre les mots, sorte le petit livre des liaisons de prolongement oral à l’abandon des liens entre les composantes d’un peuple, est aussi révélateur de cette simplification, de cette paresse et ce manque de discipline généralisé de la société française.

Même les tenants d’un certain savoir passent outre les négations et les liaisons, qu’ils soient journalistes ou politiques : l’exemplarité n’a plus court…

Par extension, ne plus faire l’effort de respecter des règles linguistiques évoluées, bien qu’héritées du passé (donc rétrogrades dans l’esprit tordu des progressistes), est devenue une habitude dont le prolongement se constate aussi dans le non respect des règles de bienséance, de courtoisie élémentaire, de la même manière que l’on méprise ses engagements faits lors du mariage ou ceux pris dans le club de sport fréquenté (assiduité des licenciés dans un club de sport collectif),… ou tout simplement comme dans l’abandon de l’importance donnée à la parole donnée : la décadence de Cordicopolis.

Promesses cordicoles

« Trois jours avant le résultat des élections européennes, c’est un chanteur, Yannick Noah, hollandiste convaincu, qui s’était fendu d’une déclaration fracassante: «Je soutiens toujours François Hollande… C’est simple, si le FN arrive en tête aux élections européennes, je quitte la France.» L’ex-champion de tennis est un adepte sur le court comme dans la vie de la volée claquée. Spectaculaire, il ne fait pas dans la nuance. On devra attendre quelques semaines, voire quelques mois, pour voir s’il met sa menace à exécution. » pouvions-nous lire dans le figaro du lundi 26 mai 2014.

Immédiatement, il met venu à l’esprit les différentes personnalités qui ont évoqué voire mis en pratique leur exil, a priori si préjudiciable pour la France (Depardieu, Arnault, Noah,Aznavour,etc)…

C’est dire déjà l’importance que se donnent ses rigolos, notamment cet ex-tennisman, médiocre chanteur de soupes et grand moralisateur devant l’éternel (en ayant eu trois femmes Cécilia Rhode, Heather Stewart-Whyte qui l’assigna en justice et Isabelle Camus, avec lesquelles il eut respectivement 1 garçon et 1 fille, deux filles, et un garçon… c’est dire la grande stabilité affective de cet homme, une homme sur qui l’on peut compter !).

Tu dis que tu veux te barrer et bien…

Montage Noah casse-toiNous ne te retenons pas !

Mais, étant habitué à cette pratique dans ton milieu qui consiste à promettre mille et une choses sans lendemain, je pense que ce n’est pas tout de suite que nous aurons le privilège de ne plus t’avoir sur nos terres. En effet, tu nous l’avais déjà promis en 2007 et tu avais alors trahi ta parole comme le relate le NouvelObs du 29 mai 2007.

On pouvait lire : « Yannick Noah est décidé à rester en France malgré l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République. Le chanteur, ancien champion de tennis, qui avait annoncé son intention de quitter la France en cas de victoire du candidat UMP, explique dans une interview au Parisien/ Aujourd’hui en France du vendredi 25 mai qu’il n’a « pas de haine, pas de rancœur ni de rancune ».(…)Yannick Noah critique aussi la création d’un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale: « mon côté africain n’est pas très à l’aise avec cela ». « 

Pas de haine, pas de rancoeur… encore heureux ! Avec tout ce que la France a fait pour toi !…Quant à ton côté africain, cette seule remarque montre bien ton sentiment ambivalent face à l’identité française. On n’appartient pas à cette communauté qu’en étant titulaire d’une pièce d’identité !

Cet individu ne doit sa notoriété qu’à un seul titre en simple gagné dans sa vie, celui de Roland Garros en 1983, sinon c’est le désert absolu. Son investissement calculé aux restos du coeur ne leurre plus personne, même une ancienne sans-abri le balance ici.

Pour finir, ce grand pourfendeur de la peste bleu marine doit en avoir marre de cette France moisie qui rejette l’Europe des États-Unis et de la globalisation, et doit surtout être très frustré que sa petite personne tellement importante pour les français (quand on le dit que les sondages, c’est de la merde !!… il ne fallait pas les croire Yannick !!) ait perdu son procès  face à Marine Le Pen nous rapporte Libération, qui l’avait qualifié sur un plateau de Canal+ «d’exilé fiscal» qui a «planqué» son argent à l’étranger. Elle avait rajouté «Cela veut dire qu’au lieu de payer ses impôts en France, eh bien ce monsieur se permet de donner des leçons de morale», «de donner des leçons de charité et de partage alors que lui, il ne partage rien, que son argent il est planqué et qu’il n’en fait pas profiter les malheureux Français».

Il ne veut rien partager au vu de ses nombreux litiges avec le fisc, il fait des promesses qu’il ne tient pas, il a une procédure aux fesses devant le conseil de Prud’hommes de Bobigny (Rabra Bendjebbour, l’ancienne nounou du fils de Yannick Noah et sa compagne Isabelle Camus, les poursuit pour « esclavage » et « abus de confiance »)… définitivement, casse-toi !