Retour aux affaires…

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Depuis mon dernier billet du 28 juillet jusqu’à la reprise des affaires courantes début septembre (hé oui, c’est la rentrée !…), j’avais pris la poudre d’escampette loin de l’univers 2.0 et c’est donc un mois d’août vierge de toute activité virtuelle, comme en 2015, qui vient de précéder mon retour aux affaires.

Je n’ai pas eu le goût d’écrire bien que l’actualité estivale fut riche en évènements de toute sorte et malgré l’immense capacité de certains de mes contemporains à deux neurones, politiques ou non, à concourir ces dernières semaines  pour le prix du plus immonde anti-français ou du meilleur manipulateur mondialiste en débitant un florilège d’énormités, de mensonges et d’arguments fallacieux. Je pense entre autres, et ils sont bien trop nombreux, à Anne Hidalgo, Roselyne Bachelot, Jack Lang, Béligh Nabli, NKM, Patrick Cohen, Laurent Ruquier et ses deux minables toutous,… (je ne cite pas Hollande ou Juncker qui sont hors-concours…) : faire un billet systématiquement à chacune de leurs sorties relève de l’impossible, le chantier ne peut aboutir pour un seul homme.

Pourtant, chacun de leurs propos, de leurs actions devraient être montrés du doigt et décortiqués pour révéler les manipulations, les subterfuges ou tout simplement les âneries ainsi professés participant au doux endoctrinement sur le long terme contre la France, l’esprit et la culture français. Nous pourrions alors en finir, peut-être, avec cette saloperie de république décadente et ce système politco-médiatique perfide et corrompu.

Bref…

J’ai donc abandonné temporairement DdeC et mes lectures (Jean Cau, Ezra Pound, Albert Camus) pour rejoindre comme chaque année les festayres bayonnais fin juillet et j’avais laissé en guise de sympathiques prémices la chanson de l’Aviron bayonnais à disposition de vos écoutilles, ce que certains et certaines ont apparemment apprécié (et j’en suis ravi !).

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Après notre départ de Carcassonne où réside le beauf, sur le chemin de ce pèlerinage franchouillard et festif, il y eut bien sûr l’incontournable arrêt « recharge des accus » à l’aire d’autoroute des Comminges sur la Pyrénéenne : point de rendez-vous gastronomique des deux convois de l’édition 2016.

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Une fois la route reprise et notre arrivée en terres euskadiennes réalisée, l’installation dans nos quartiers de notre hôtel habituel fût une formalité.

Les fêtes de Bayonne se sont ainsi bien passées. Il s’agit d’ailleurs d’un excellent millésime, en partie dû au nombre moins important de participants et donc d’un déambulation plus agréable. L’atmosphère de méfiance et d’inquiétude actuelle suite aux multiples attentats est bien évidemment la première et principale raison de cette désaffection temporaire (il était annoncé que deux fichiers S rodaient dans Bayonne et ses environs d’où la présence de tireurs d’élite sur le toit de la mairie, le château du roi Léon que l’on aperçoit au balcon).

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Après cette virée océanique, j’ai retrouvé ma petite famille et, avec femme et enfants, nous sommes allés passer une magnifique semaine en  Saône-et-Loire, du côté de Louhans avec son fameux marché agricole.

Nous y avons d’ailleurs croisé Mlle Aurélie Filippetti, derrière une poussette dans laquelle devait se trouver la petite Jeanne, qui emprunta la même rue que nous, celle de la Grenette, alors que nous rejoignions notre voiture garée dans la rue du Parc Duplan. Elle s’arrêta à l’angle de la rue de la Grenette et de la rue des Dodanes pour rejoindre deux adolescents (une des deux devait être Paul, je présume). Au moment où nous allions traverser, une Renault « grand scénic » se gara à proximité et au volant se trouvait Montebourg. Il conduit du français, c’est bien !

Je me suis dit, à ce moment là, qu’en prenant quelques clichés pour les revues « people », j’aurais peut-être pu percevoir de quoi financer toutes les vacances (et plus !) mais nous ne mangeons pas de ce pain là !…

J’avais en fait, et surtout, envie de leur hurler toute ma rage et mon dégoût de ce qu’ils représentent, de leur hypocrisie (défendre la production française après avoir milité au sein d’un PS qui a trop longtemps craché sur la France et son identité, identité qui passe aussi dans sa façon de produire) et de leur promotion du laid (art contemporain du vide).

Mais j’étais en vacances en famille et eux aussi. Nos enfants ne sont pas responsables des affaires politiques qui divisent les français. Donc, j’en suis resté là à marmonner deux bricoles en repartant vers notre gîte…

À part cette anecdote d’une importance plus que discutable, je vous l’accorde, nous avonsaffiche-bandeau-publicitaire-la-grande-vadrouille-oury-louis traversé une région d’une grande richesse tant au niveau de ses produits locaux que de ses sites historiques comme les fameuses Hospices de Beaune, l’Hôtel-Dieu de Nicolas Rolin et Guigone de Salins fondé en 1443, où se déroula quelques scènes de « la grande vadrouille » de Gérard Oury.

La visite de l’Hôtel-Dieu, suivie avec une attention des plus sérieuses par nos trois enfants grâce à des guides-audio plutôt bien conçus, nous a fait découvrir une extraordinaire histoire d’un couple d’aristocrates fortunés de la fin du Moyen-Âge (XVe s.), soi-disant si obscur, qui ont énormément donné aux pauvres, aux démunis. Ce couple donnait la part belle à la femme qui d’ailleurs gagna son procès contre son beau-fils après le décès en 1462 du seigneur-chancelier Rolin, comme quoi la justice moyen-âgeuse n’était pas si patriarcal qu’on veut bien nous le faire croire aujourd’hui (la supercherie du combat féministe n’est plus à prouver). Je me suis régalé d’écouter ses tranches de vie historique et j’ai eu une pensée taquine pour Autain, De Beauvoir, Halimi,…

De la toiture en tuiles vernissées de Bourgogne (de quatre couleurs différentes) à la chapelle avec le monogrammes « Seulle » (ou « Seule » suivi d’une étoile) de Rolin, en référence à sa femme, « Seule dame de ses pensées elle sera l’astre qui lui montre le chemin du salut », en passant par la pharmacie et bien d’autres salles, ce monument incontournable de notre patrimoine national est de toute beauté.

Nous avons aussi profiter d’être près du Jura pour y faire un saut et découvrir avec émerveillement un lieu splendide : les cascades du Hérisson. Les photos sont suffisamment explicites.

À être en Bourgogne, les visites d’un château  et d’une cave étaient incontournables. Nous sommes donc allés au château de Pierre-de-Bresse et sur le domaine de  Joaquim Diaz, ce dernier nous ayant fourni en rouquin de première classe (Givry, Mercurey,…). La dégustation fut un grand moment, mémorable… Je ramènerai une de ces bouteilles au repas de blogueurs nauséabonds chez Corto ce dimanche.

Le mois d’août s’est achevé entre lectures, divers travaux à la maison et quelques promenades notamment au nord de Mende pour aller cueillir des framboises, histoire de compléter nos réserves sucrées à la cave.

Voilà, après autant de tranquillité, de partages avec des gens normaux (français authentiques et traditionnels de notre entourage ou rencontrés au hasard de nos pérégrinations), de belles découvertes, de captivantes lectures, il était difficile de reprendre la direction du bureau et du clavier pour commenter la déchéance quotidienne d’une nation et d’une civilisation tellement admirable autrefois.

Devoir rabâcher des évidences, dénoncer d’ahurissants mensonges, souligner les trop nombreuses incohérences et affabulations des idéologues gauchistes, tout cela n’est pas des plus motivants car l’entreprise reste considérable, comme je l’expliquais en début de billet, et parce qu’il est usant et agaçant d’avoir à écouter, à lire les débilités, les délires et la mauvaise foi de citoyens s’auto-proclamant français.

Mais, je reste convaincu que le boulot de la réacosphère même à très petite échelle est une nécessité et apporte ses quelques pierre suffisantes  au maintien des fondations d’une France vandalisée, estropiée, transformée.

Alors voilà, de retour aux affaires… et finalement plus motivé que jamais quant aux échéances politiques qui arrivent à grands pas, qu’elles soient électorales ou non, pacifiques ou non.

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