MMA – Après avoir fait de Manchester City un cador du football européen, l’Anglais Garry Cook est devenu le directeur de l’UFC pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique en 2012. Il a accordé à metronews un peu de son temps, en marge de l’UFC fight night qui se tient à Berlin ce samedi.
Avant de devenir le patron de l’UFC pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, Garry Cook était le directeur exécutif de Manchester City. Il a été la tête pensante de la construction du club anglais avec l’argent venu des Emirats. A la veille de l’UFC fight night de Berlin, il a pris le temps d’exposer sa stratégie pour développer les MMA hors du continent américain, et notamment en France.
Quel a été votre premier contact avec les MMA, avant de signer à l’UFC ?
Les footballeurs sont de grands fans de l’UFC. D’abord des athlètes. Les combattants sont très entraînés, très musclés, ils sont passionnés, durs au mal, et ils sont capables de gros sacrifices. C’est le genre de choses qui parlent à un athlète de haut niveau. Les joueurs en parlaient entre eux, donc j’ai regardé des combats et j’ai été impressionné parce que je voyais. Puis un été, avec Manchester City, nous avons fait une tournée en Californie et nous sommes allés voir un combat à Las Vegas. Dans la salle, j’ai croisé Steven Gerrard, Kaka, Ronaldo… Tout le monde était à fond.
Et maintenant, comprenez-vous que des gens puissent trouver la discipline violente ?
Moi je crois que chacun devrait pouvoir faire son choix. Si vous demandez à un combattant, à un fan, il n’y verra pas de violence mais un sport de combat très complet. Les gens s’intéressent à ce sport, c’est, dans le monde, la discipline qui progresse le plus, les athlètes sont de mieux en mieux préparés et les shows de plus en plus intenses. Il faut laisser le choix aux gens de pouvoir pratiquer, suivre ou pas.
Vous parlez de l’interdiction des MMA en France. Vous comprenez pourquoi ces combats sont interdits dans notre pays ?
Très franchement, je ne crois pas que ce soit lié à la nature du sport. Tous les arts martiaux sont très représentés en France, le principal étant le judo. Je comprends que ces disciplines ne veulent pas voir débarquer un sport « concurrent » qui va attirer les foules, les athlètes et les investisseurs. Mais c’est bloquer l’évolution. La France veut contrôler les sports, je pense qu’il faut plutôt les manager. Les encadrer, les surveiller si vous voulez, mais pas les interdire. Mais ce n’est pas moi qui décide, c’est le gouvernement (rires). D’autant que nous avons jamais eu de blessure majeure.
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Cela fait un petit moment que je voulais faire un billet sur mon autre sport favori (avec le rugby), le combat libre que je pratique, à l’occasion, faisant principalement de l’anglaise lors de mes séances. En fait, j’ai démarré avec la boxe à 19 ans avant d’enchaîner, à 21 ans, avec le rugby (durant autant d’années d’ailleurs) jusqu’à aujourd’hui.
J’ai découvert le MMA il y a bien 6 ans de cela, en suivant les joutes de kick-boxing organisées par le K1 et les tribulations d’un français, parmi les meilleurs combattants de la planète, l’extraordinaire Jérôme Le Banner dit Géronimo.
J’ai alors visionné de très nombreux combats sur youtube, dénichant ainsi de nouvelles organisations tels que le Hero’s, le Strikeforce,… ainsi que d’autres disciplines de combat comme le MMA avec l’immense Fedor Emelianenko, et enfin l’UFC.
Finalement, je me suis décidé à réaliser cet article après avoir lu l’article ci-dessus, parce que l’évènement se déroulant à Berlin est imminent (d’ailleurs, le sponsor O2 de l’UFC est le même que celui de l’équipe de rugby d’Angleterre… pas de hasard !) et, surtout, après avoir regardé l’UFC 173 dimanche dernier sur RTL9 (nous avons canalsat gratuitement, offre publicitaire) avec, entre autres, la consécration de Cormier face à l’expérimenté Henderson, et le phénoménal combat entre le tenant du titre mondial Barao (brésilien) et le challenger Dillashaw (américain). Ce fut un grand combat, une festival de technicités et de courage qui vit le jeune et fougueux américain prendre le dessus sur son rival. Fantastique prestation des deux en cinq round de trois minutes !
Pour ceux qui sont passionnés comme moi ou tout simplement pour les curieux, voici les entretiens avec les deux protagonistes après la rencontre (malheureusement, il n’y a aucun extrait de visible pour l’instant en raison des droits conservés précieusement par l’UFC).
Enfin, pour les sceptiques qui considèrent cette pratique comme étant celle de sauvages décérébrés et non civilisés, voici un magnifique reportage sur le MMA avec les interventions d’un spécialiste français ne ménageant pas ses efforts pour légaliser ce sport en France, le stupéfiant Cyrille Diabaté de la Snake Team (dommage que le nom soit anglais…).
En ce qui me concerne, pour reprendre Balzac, je préfère sans hésiter la dureté d’une pierre ponce à la mollesse d’une éponge mouillée !