De retour

J’avais laissé fin juillet mon lugubre établissement portes mi-closes pour me rendre, comme tout bon festaïre, aux traditionnelles fêtes de Bayonne.

Cette féria bien réactionnaire avec son folklore très codifié, ses bandas odieusement autochtones et sa gastronomie  trop typiquebayonne1, fut un excellent millésime, d’une cuvée à la hauteur de la qualité de son affiche affreusement xénophobe puisque l’on y retrouve de nombreux éléments que tout bon gauchiste exècre, à savoir l’utilisation nauséabonde du bleu, blanc, rouge pour le titre (faisant appel aux plus bas instincts patriotes), l’absence d’individu issu de la formidable diversité multiculturelle française, une unité vestimentaire terriblement conforme (couleurs qui devraient être le bleu et le blanc pour respecter celles de Bayonne) et la présence d’un ensemble musical bien trop spécifique et pas assez ouvert aux musiques du monde…

Bref, nous étions bienheureux dans un entre-soi culturel, soi-disant rassurant (si,si ! ce sont les détenteurs de la vérité, les bien-pensants qui le disent !! l’entre-soi est uniquement RASSURANT on vous dit !), parfois bien triste en observant dépités les loques avinées se trimbalant hagards ou se vautrant lamentablement dans les caniveaux, mais le plus souvent, joyeux, festif, amical, permettant de multiples rencontres et de nombreux échanges avec une grande diversité de personnages sans pour autant qu’ils proviennent de contrées au-delà des mers ou des océans.

De retour au bercail et avant de repartir pour finir le mois d’août dans les Alpes, je pris une importante décision, celle de démissionner de mon poste d’enseignant après plus d’une décennie de bons et loyaux services au sein d’une structure agricole que je qualifierai d’ingrate, ayant à sa tête depuis deux ans une carriériste, pas des plus finaudes, qui m’empoisonnait le quotidien en m’imposant par sa simple présence et sa vulgarité intrinsèque, le cruel constat de la terrible réalité consistant à trouver de plus en plus d’affreux incompétents à des postes à responsabililtés.

Difficile de se battre contre des moulins à vent même aux ailes trouées lorsque l’on est tout seul, sans le soutien en premier lieu de ceux qui subissent eux aussi les humeurs aléatoires et les fourberies de la frustrée en poste, ou simplement des collègues de travail qui n’ont pas pris la mesure du problème, pourtant tellement représentatif de notre société en perdition. Il valait mieux partir, ce que j’ai fait sans hésiter.

Ainsi, depuis le mois de septembre, ai-je intégrer un nouveau poste, toujours dans le milieu éducatif mais en m’occupant à présent de jeunes délinquants… tout un programme ! En tous les cas, ceci me permet de toucher du doigt le volet judiciaire concernant les mineurs de ce pays, et d’être le témoin direct de ce que Zemmour dénonce concernant certaines statistiques ethniques.

Tous ces évènements, plus ceux liés à la rentrée scolaire et à la reprise d’activités bénévoles, ne m’ont pas permis d’éditer de nouveaux articles malgré une actualité toujours aussi riches en absurdités et en immondices. Il faut dire que cet éloignement de la vie numérique me convenait et je n’étais pas assez concentré et motivé pour m’y remettre.

Maintenant que les choses se stabilisent et se régularisent, j’ai une grande envie de revenir pour retourner l’enseigne de mon troquet du côté « ouvert », encore plus quand je lis les billets des uns et des autres qui n’ont pas cessé leur excellent travail d’analyse et de ré-information. Sans parler du mémorable déjeuner de blogueurs à la mi-septembre qui m’a permis de rencontrer des gens forts sympathiques et intéressants, bien loin des caricatures des affreux réac mangeurs d’enfants et adeptes des HLPSDNH.déjeuner blogueurs Aveyron 2 19-09-2015

Dans un cadre champêtre des plus agréables et au cours d’un déjeuner des plus réussis tant au niveau des plats que des breuvages, j’ai pu mettre des visages à des animateurs de blogues que j’appréciaient déjà par leurs écrits comme l’Amiral, Marc, Boutfil (crédit photo). Ce rendez-vous et nos discussions m’ont permis de confirmer tout le bien que je pensais d’eux. J’ai aussi eu le plaisir de rencontrer Gilles, Dominique et Sylvette, compagnons de route des uns et des autres.

Un grand merci à notre hôte (du jour en ce qui me concerne car la joyeuse troupe était là pour quelques jours), l’affable Corto, qui a réuni tous les ingrédients pour que ce moment soit marquant et inoubliable.

Pour le moment, en tous les cas, les affaires reprennent.

À la lecture des journaux et au vu des informations télévisées, il y a toujours moult grain à moudre et d’incessantes raisons de ne pas se taire et d’investir comme l’on peut l’espace numérique pour participer au réveil français, à l’élan patriote d’une future réaction salvatrice face à ce monde chaotique qu’il faut combattre et anéantir, en entraînant dans sa destruction tous ses serviteurs de gauche comme de droite.

Tiens… cela me fait penser au début d’un excellent film « Mad Max »,MadMax_MaxatOverlook_0206_1635_003 nous nous dirigeons vers un chaos similaire mais contre lequel se dresseront, non pas quelques Max par ci par là, mais des légions de français qui compteront ceux de la réacosphère !

J’en suis convaincu !