Hergé et la censure progressiste

Quand je regarde ce dessin de Vadot, je ne peux que saluer l’évidence énoncée par notre Petit Caporal, il y a un peu plus de deux siècles : « Un bon croquis vaut mieux qu’un long discours » !

Effectivement, le terrorisme intellectuel pratiqué depuis de nombreuses années par les progressistes, le fameux « camp du Bien » de Cordicopolis (cf. Philippe Muray), ne faiblit pas, et reprend même une certaine vigueur avec l’insupportable mouvement woke de ces dernières années et, entre autres, les « lecteurs de sensibilité » à l’affût de tout contenu offensant entraînant la scandaleuse réécriture de certaines oeuvres… Cette technique de manipulation mentale a fait largement les preuves de son efficacité sociale, grâce à la complicité des merdias suivis et acceptés par la masse, que ce soit sur la validation et l’utilisation de « l’argument » délirant de « complotisme » afin de mépriser toute alternative à la version officielle progressiste, comme le point Godwin d’ailleurs, ou que ce soit

Affiche censurée et trafiquée lors d’une exposition « Jacques Tati » en 2009

Les exemples sont légion depuis des décennies, le premier qui me revienne en tête est celui de l’affiche pour une exposition sur Jacques Tati où l’on peut observer la ridicule censure de sa célèbre pipe, au nom de la santé publique. Lamentable manipulation d’image originale travestissant (c’est tendance dans un monde d’inversion et d’invertis) la réalité à des fins idéologiques, sous l’éternel prétexte de la « bonne cause« .

Le second exemple est tiré du livre éponyme de l’expression « terrorisme intellectuel« , celui de Jean Sévilla (Éd. Perrin, coll. tempus, Paris, 2000, p. 174) à propos du « racisme latent des français » et d’une lycéenne antillaise qui s’était soi-disant faite attaquer par quatre voyous qui lui aurait tondu les cheveux en Avignon le 16 mai 1990. Après l’emballement merdiatique de rigueur (Libé, Le Parisien, JDD,…), la demoiselle (oulaaa, la brigade des bons usages va me tomber dessus !) avouera trois jours plus tard qu’il s’agissait d’une fable et que ses copains avait raté sa coupe de cheveux…

Le dessinateur Vadot, quant à lui, résume très bien la situation avec son illustration en début de billet et Hergé doit sûrement, à défaut de se retourner dans sa tombe, se tordre de rire devant la risible inquisition actuelle de la bien-pensance !

Ne rigolons pas trop tout de même car la fameuse dystopie « 1984 » qui aborde les phénomènes de la manipulation du langage, de « la destruction des mots » ou du traffic des informations ne nous propose pas une fin des plus festives…

« 1984 » – Michael Radford avec John Hurt et James Walker (« quelle belle chose que la destruction des mots« )

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