Dans l’extrait ci-dessous de l’intervention du Général Soublet du mercredi 18 décembre 2013 (déjà évoqué ici), le courageux chef des gendarmes à l’époque pointe du doigt, entre tous les problèmes de notre fantastique ripoublik, ceux que connaît notre justice nationale si exemplaire. Il énonce une réalité trop bien connue mais souvent minimisée voire cachée par les responsables politiques ou les magistrats : la justice française n’est pas appliquée de la même façon sur tout le territoire national !
Cette justice qui se sait au-dessus de tout, a été dénoncée par les policiers le 19 mai 2021 à Paris, au cours d’une manifestation qui a réuni 35000 personnes : « Le problème de la police, c’est la justice », a asséné à la tribune Fabien Vanhemelryck, secrétaire national du syndicat Alliance, après avoir fait huer par les manifestants quatre décisions de justice – considérées comme trop laxistes – prononcées dans des affaires au cours desquelles des policiers ont été blessés » nous explique le Midi Libre du même jour.
Dans un article de Timothée Boutry et Jean-Michel Décugis, du Parisien du 20 mai 2021, on peut lire que « dans un entretien croisé, la procureure du parquet de Bobigny, Fabienne Klein-Donati et celle du parquet de Versailles, Maryvonne Caillibotte, reviennent sur la manifestation des policiers mercredi et s’expriment sans détour sur toutes les questions auxquelles est confrontée l’institution judiciaire« . Et là… magnifique… Maryvonne confirme les propos du Général Soubelet et trouve cela normal, « la politique pénale est différente car elle est adaptée aux territoires » ! Plus de clémence et de tolérance à Bobigny, et plus de sévérité à Versailles ! Comme nous le disons régulièrement, la gueuse est « forte avec les faibles et faible avec les forts » !
Cette justice, à deux voire trois ou quatre vitesses, est indigne du peuple qu’elle est censée protéger et elle se cache derrière des excuses fallacieuses comme le manque de moyens. Et comment améliorer les choses quand nous constatons dépités qu’à la tête de ce ministère de la Justice, nous avons l’élite du droit, THE Dupond-Moretti en personne (vous vous rendez pas compte les gars !) qui estimait le 15 avril 2018 sur LCI dans « L’entretien d’Audrey » que sa nomination en tant que ministre serait une « idée saugrenue, sotte« , en d’autres termes que ce serait un « bordel« … (notez l’élégance et la langage soutenu de l’élite française !). Le must du guignol !
Nous sommes bel et bien dirigés (ou digérés… on ne sait plus !) par des bouffons qui s’assument pleinement dans un langage de poissonnier et très souvent avec une dégaine d’un laisser-aller ahurissant !
Ce même Dupond-Moretti qui se fait sévèrement allumer par Damien Rieu à Péronne dans la Somme le 12 juin 2021 (les nombreux décodeurs qui pullulent dans toutes les rédactions sont rapidement montés au créneau pour bien nous expliquer que le pied nickelé à la Breguet avait fait face avec mérite et sérieux aux harpies du RN !!!), ce représentant de la Raie publique a une allure de clodo et il est habillé comme un sac, un véritable gitan qui occupe le poste de ministre ! Consternant…
Au boulot les guignols ripoublikains !
Ras-le-bol de vos représentations théâtrales au cours desquelles vous sur-jouez pour compenser votre absence totale de reprise en main de cette société du Frankistan moribonde !
Allez, nom de nom ! Suivez les bons conseils de Rieu et des Identitaires espèces de progressistes dégénérés !
la disparité des sanctions selon le juge où le lieu c’est ce que tente d’éviter le droit anglo-saxon avec la notion du précédent c’est à dire la comparaison avec des cas semblables déjà jugés . C’est aussi ce qu’avait voulu éviter le législateur révolutionnaire et impérial en créant une automaticité des peines. Redonner la possibilité au juge d’interpréter la loi ce qui a dû intervenir si mes souvenirs sont bons vers la seconde moitié du XIX ème est nécessairement source d’iniquité puis d’injustice malgré « l’invention » de la jurisprudence et le rôle régulateur de la Cour de Cassation. Mais tout cela ne pourrait bien fonctionner qu’avec des juges parfaitement apolitiques et impartiaux, or ce n’est un secret pour personne qu’ils sont en majorité de gauche voire d’extrême gauche, les nouveaux conservateurs en quelque sorte.
d »es juges parfaitement apolitiques et impartiaux »… oulaaaaaa, comme vous y allez ! 😉
Les curés de l’église du modernisme…
c’est ça . C’est bien parce que le législateur révolutionnaire n’avait aucune confiance en les juges qu’il avait établi une automaticité des peines. Le reconquête de leur droit d’appréciation nous a menés où nous sommes.