Une étude de l’Université de Stanford datant du 24 décembre 2020 et réalisée par une équipe de recherche (Eran Bendavid, Christopher Oh, Jay Bhattacharya et John P. A. Ioannidis) démontre l’inutilité d’un confinement en Europe et confirme ce que nous raconte Marcel.
Évidemment, point n’y manque, immédiatement, les toutous médiatiques des politicards ont sorti leurs fameux articles « désintox » (car seuls eux maîtrisent les sujets de l’actualité et savent dénicher les fausses nouvelles ! heureusement qu’ils sont là !) pour tenter de dézinguer le travail des chercheurs de Stanford . Le professeur John P. Ioannidis, « médecin épidémiologiste directeur de l’étude en question, la défend et explique son point de vue » dans un article de Nicolas Gutierrez C. de Sciences et Avenir du 6 février 2021.
À propos des études ayant montré l’effet positif d’un confinement sur le contrôle de l’épidémie : « Le premier papier à en parler fut celui de Seth Flaxman publié dans Nature en juin 2020, qui est arrivé à la conclusion que les confinements étaient la mesure la plus efficace. Mais ils avaient aussi un deuxième modèle qu’ils ont utilisé pour les États-Unis et pas pour l’Europe, et si on l’utilise pour l’Europe, leur modèle dit qu’il n’y avait pas de bénéfice du confinement dans ce continent. C’est juste un exemple qui montre à quel point il est difficile de modéliser cette épidémie et que même les articles à grand impact peuvent avoir beaucoup d’incertitudes. On a voulu essayer de faire la même chose d’une façon plus systématique, notamment en comparant des pays qui avaient mis en place le confinement contre d’autres qui n’avaient pas utilisé cette mesure, pour voir s’il y avait vraiment un bénéfice ou pas. Je ne peux pas dire que nos résultats sont LA vérité, parce qu’il est très difficile de modéliser plusieurs mesures agissant en même temps, mais je crois qu’ils donnent une idée juste de ce que nous dissent les données« .
Il explique aussi que pour des pays comme la Nouvelle-Zélande et l’Australie, il ne les a pas utilisé dans son étude car à sa connaissance, « c’est encore à cause du manque des données au niveau subnational pour la première vague. De plus, quand on a très peu d’infections, on ne peut pas dire laquelle parmi de nombreuses mesures a fonctionné. Pour que les données soient robustes, nous avons fait le choix d’utiliser uniquement des pays avec des données suffisantes pour mieux comprendre l’effet relatif des interventions dans chaque pays » et « il s’agit des pays qui ont très bien réussi à s’attaquer à l’épidémie avant qu’elle n’explose. Leur géographie a pu aider pour ça, avec des fermetures de frontières efficaces, mais ils ont agi rapidement, en testant intensivement pour détecter le moindre foyer épidémique et ainsi éviter que l’épidémie s’enracine. C’est aussi ce qui a été fait au Singapour. En général, tous les pays qui ont réussi à maitriser l’épidémie l’ont fait ainsi, an agissant rapidement avec un système de tests intensif pour empêcher l’épidémie de croître« .
On sait qu’aujourd’hui la Suède qui n’a connu aucun régime de confinement, aucune obligation de ports de masque et aucun couvre-feu en est à 1310 décès par million de personnes alors que la France en compte 1416 avec un premier confinement du 17 mars 2020 à 12 h au 11 mai 2020 (non inclus, soit 1 mois et 28 jours), un second du 30 octobre 2020 au 15 décembre 2020 (non inclus, soit 1 mois et 16 jours), puis de manière locale et limitée dans le temps, à partir du 26 février 2021, sans parler de l’obligation du port de masques, des couvre-feux, des fermetures absurdes des restaurants (alors que les cantines scolaires et administratives sont restées ouvertes !).
Et de plus, étrangement, on ne parle nulle part du nombre de guérisons… On constate à ce jour, depuis janvier 2020, que dans le monde nous en sommes à 2,79 millions de morts pour 72,4 millions de guérisons ! Rien que ça !
Au Brésil qui serait totalement dépassé par l’épidémie qu’ils ne maîtrisent plus du tout d’après nos merdias, ils en sont à 1487 décès par million de personne, soit 71 de plus que nous qui la maîtrisons bien mieux forcément… Le Brésil est à 314 000 morts pour 11 millions de guérisons, soit 0,15% de décès en tout sur la population totale de 208 846 892 d’habitants (et nous, 94956 décès pour 67,4 millions d’habitants, soit 0,14%…). Nous sommes fantastiques !…
Je me demande pourquoi n’y a-t-il pas autant d’énergie et de volonté politique pour essayer de contrer l’impact de nombreuses maladies chroniques, souvent liées à nos modes de vies et à l’alimentation à base de produits agro-alimentaires, douteux au niveau de leur composition en sel, en graisses diverses et variées et en sucre. Lorsque l’on sait que « les cardiopathies ischémiques sont la première cause de mortalité à l’échelle mondiale et que les décès dus à ces maladies sont ceux qui ont le plus augmenté depuis 2000, passant de 2 millions cette année-là à 8,9 millions en 2019 » et que « les accidents vasculaires cérébraux et la broncho-pneumopathie chronique obstructive constituent la deuxième et la troisième cause de mortalité à l’échelle mondiale » avec plus de 9 millions de décès en 2019 (cf. rapport OMS du 9 décembre 2020).
Donc il est plus facile d’imposer les masques en extérieur ou des confinements à une population plutôt que d’imposer des obligations sanitaires à des grands groupes industriels proposant une mal-bouffe, génératrice de très nombreuses maladies chroniques graves et mortelles !
Enfin, de très nombreux décès estampillés Covid n’en sont pas… et il ne s’agit pas d’une rumeur, puisque c’est du vécu : lors d’un décès suite à un arrêt cardio-respi d’une de mes patientes dont le Trod et le RT-PCR étaient tous deux négatifs, j’ai dû prendre les précautions Covid et je l’ai mise dans un sac mortuaire Covid uniquement parce qu’à la radio pulmonaire, il y avait quelques tâches suspectes (le radiologue ne sachant pas du tout de quoi il s’agissait). Mais ça, c’est une autre histoire…
qu’ajouter … RIEN !
En effet ! si c’est pour la vidéo… si c’est aussi pour le reste alors merci mille fois ! 😉
c’est pour tout l’article 😉