Dans un article de Valeurs Actuelles d’aujourd’hui, je lis abasourdi qu’une actrice américaine, la ravissante Anne Hathaway, s’est sentie dans l’obligation de s’excuser auprès d’une minorité, celle des handicapés physiques, car son interprétation d’un personnage fictif avait a priori blessé des spécialistes de la vicitimisation et de la pleurnicherie. « Une telle représentation est offensante. La réaction des militants pour la cause du handicap en découvrant la dernière adaptation de «The Witches» de Roald Dahl fut sans détour. L’actrice américaine Anne Hathaway, lauréate d’un Oscar, y incarne la grande sorcière dans laquelle elle possède une main à trois doigts au lieu des griffes de chat décrites dans le livre« . Certains handicapés ont hurlé au scandale et dans la foulée, soumise au diktat médiatique de ces lamentables réseaux sociaux, elle s’est vautrée dans un pitoyable mea culpa d’une sensiblerie affligeante sous prétexte du respect d’autrui… Ainsi va la société totalitaire des minorités !
Au départ, lorsque des groupes minoritaires, qu’ils soient sociaux ou ethniques, ne représentent qu’une toute petite frange d’une société, ils ne font pas de vague, ils ne disent rien ou pas grand chose. Certains idiots du groupe majoritaire les victimisent pour dénoncer une soi-disant ostracisation, comme dans le film « Dupont-Lajoie en 1975. Puis, leurs effectifs augmentent un peu, ils mettent en place des associations, commencent à revendiquer par-ci, par-là quelques bricoles, font des marches comme celle des beurs en 1983. Leurs rangs grossissent, ils obtiennent des rayons entiers en supermarché pour leurs produits culturels spécifiques, ils obtiennent des places de hauts-fonctionnaires et demandent des quotas et/ou de la discrimination positive, ils s’étendent et prennent les commandes de zones urbaines (Le Mirail à Toulouse, La Paillade et le Petit-Bard à Montpellier, La Devèze et le Faubourg à Béziers, la ZUP de Nîmes, Le Viguier-Saint-Jacques à Carcassonne,…). Et certains de leur communauté finissent par prendre tellement de confiance et veulent tellement accélérer le processus qu’ils finissent par tirer dans la foule, égorger dans des églises ou foncer dans des promeneurs avec un camion !
Tout ceci me refait penser à un article du Figaro Magazine du 12 octobre 2018, intitulé « Quand l’Amérique devient folle« , dans lequel Judith Waintraub pointait du doigt la folie générale qui se répand au sein de la société américaine, et plus globalement en Occident, depuis de nombreuses décennies et qui participe activement à l’effritement des fondations de notre civilisation qui vacille dangereusement. Vous retrouverez l’intégralité de l’article en format pdf à la fin du billet. En attendant, voici quelques extraits…
En s’installant aux Etats- Unis, la journaliste française Géraldine Smith
a découvert un monde où la tyrannie des minorités s’exerce jusque dans les moindres détails de la vie quotidienne. Selon que l’on est homme, femme ou transgenre,
blanc ou« racisé », autrement dit victime d’une discrimination liée à la couleur de peau, on ne jouit pas des mêmes droits. Récit d’une déconvenue.
LA GUERRE DES TOILETTES
« On n’a jamais autant parlé de la Caroline du Nord qu’en 2016, quand la« guerre des toilettes» y a fait rage. Enjeu, le droit pour tous – hommes, femmes, transgenres, et a-genres (souhaitant n’être assimilés à aucun genre) – d’utiliser chalets d’aisance et vestiaires publics en toute sécurité. En mars, le gouverneur conservateur de l’Etat, Pat McCrory, avait signé la loi House Bill2, rendant obligatoire, dans les bâtiments fédéraux, l’usage des toilettes et des vestiaires en fonction du « sexe attribué à la naissance». Or, les transgenres réclament le droit d’aller dans les lieux correspondant au sexe qu’ils ont choisi. […] Selon une étude du Williams Institute publiée en juin 2016, environ 0,6 % des Américains se revendiquent comme tels (soit 1,4 million de personnes), deux fois plus qu’en 2013. […]Avec la House Bill2, les escarmouches entre partisans d’une séparation« traditionnelle» et militants de la cause transgenre, jusque-là réglées au cas par cas, ont tourné à la bataille rangée. Les médias nationaux se sont emparés d’un dossier très «clivant» dans le contexte de l’élection présidentielle. Pat McCrory n’avait pas vu venir le déferlement de représailles: cinq procès, un boycott de la NBA (la ligue professionnelle de basket), un autre de la NCAA (la ligue nationale du sport universitaire), un concert de Bruce Springsteen annulé, des entre- prises renonçant à s’implanter en Caroline du Nord … Au total, un manque à gagner estimé à près de 200 millions de dollars. La polémique a duré un an.[…]
LA POLICE DE LA PENSÉE
Dans une chronique publiée le 5 août par Variety, un hebdomadaire influent d’Hollywood, un critique de film sonnait l’alarme : « Le débat sur la propriété des histoires ethniques se répand comme un f eu de brousse dans le monde du cinéma, après s’être propagé dans le monde des lettres où l’on commence à considérer comme allant de soi qu’un auteur ne puisse plus se saisir des expériences d’autres races. » Pour se couvrir et protéger leurs auteurs, des éditeurs pensent avoir trouvé la parade. Ils ont recours à des sensitivity readers, littéralement des « lecteurs de sensibilité », qui sont payés pour débusquer dans des manuscrits toute trace de racisme, de sexisme, de« grossophobie » ou d’autres contenus jugés offensants. En mai 2017, l’auteur de romans fantastiques Susan Dennard expliquait au Chicago Tribune avoir payé l’un de ses lecteurs, transgenre, pour vérifier la « validité» d’un personnage de sa série Truthwitch. Dans le même article, un éditeur reconnaissait utiliser des lecteurs de sensibilité en amont de l’acquisition des droits. Une base de données en ligne, Writing in the margins (Ecrire dans les marges), exploite ce nouveau créneau en proposant les services payants de plus de 250 re- lecteurs. « Ils révisent un manuscrit pour y déceler les préjugés intériorisés et le langage chargé négativement», peut-on lire sur la page d’accueil du site créé par Justina Ireland, elle-même auteur. « Ils », ce sont une liste de gens classés dans un document Excel par ordre alphabétique, leur nom de famille suivi d’une brève présentation puis de leur domaine d’expertise: Coréen adopté, homosexuel, Juif, Juif orthodoxe, malade en phase terminale, LGBT, Japonais-Américain, sourd, schizophrène, Noir, non-binaire, dépressif, femme, autiste, acteur de porno, obèse, prédisposé aux allergies alimentaires, unijambiste, sado-maso, a-genre, pauvre, vieux, bibliothécaire, musulman, queer, Hongrois… »
Vous en voulez des listes de Schindler ?!! Après celles des salopards français du genre Fourest (liste des maires français contre le PACS en 1999) ou Cohen et Roger-Petit (listes noires d’invités à proscrire dans les émissions télévisées en mars 2013, cf. le billet d’Henri Maler du 8 avril 2013 « Liberté d’expression et service public : Frédéric Taddeï face à Patrick Cohen« ), voici que des démocrates souhaiteraient établir une liste des républicains ayant soutenus, aidés le président Trump ou mettant en doute le résultat des élections américaines 2020 ! Ils appellent ça le « Trump Accountability Project » comme l’explique Michael Simon dans un tweet du 6 novembre 2020 !
Jennifer Rubin dans un tweet du même jour va jusqu’à écrire « qu’ils ne devraient jamais servir dans une agence gouvernementale, intégrer un conseil d’administration, obtenir un poste dans une université ou être accepté au sein de la « société polie » (la classe sociale supérieure) » !!! Vous ne rêvez pas ! Ces démocrates qui nous bassinent avec l’égalité, les non-discriminations, la tolérance,… admettent que certains individus méritent l’apartheid, qu’il existe des castes sociales supérieures qui doivent être préservées d’une probable contamination idéologique,…
Une belle brochette d’hypocrites et de sales manipulateurs ! Ils sont les premiers à se plaindre de l’établissement de listes par les régimes totalitaires qu’ils dénoncent mais sont aussi les premiers à vouloir user des mêmes méthodes une fois qu’ils sont au pouvoir !
Mais tout ceci nous le savions déjà. Ils ne font qu’apporter de l’eau à notre moulin. Seuls les idiots ou les aveugles à présent ignorent la réelle nature des démocrates américains ou du gauchiste en général !


Oui, la bêtise mortifère à ce point-là ça fait très peur, c’est consternant, démoralisant, effrayant…et nous autres, nous suivons comme des toutous… On verra cependant Barack-Hussein Obama publier un gros torchon dans lequel, entre autres saloperies, il se gausse de la petite taille de Sarkozy! Il le qualifie de coq nain! Mais à M. Obama tout est permis, n’est-ce pas, il est tellement fabuleux, le premier président noir…au fait, pourquoi pas le premier noir président…ah non, ça sonne mal, ça, ça sent le nauséabond!
Amitiés.
L’avenir promet d’être rigolo quand les minorités sont si nombreuses que les minoritaires deviennent majoritaires.
La diversité des minorités devient problématique comme vous le soulignez ! Rigolo… je n’irai pas jusque-là ! Mais votre parti pris d’en rire me va bien, plutôt que de se morfondre face à ce qui semble inéluctable ! 😉