Une petite vidéo dégotée chez le collègue tumblresque Petitmarc et qui m’a bien fait plaisir.

Au parlement italien, La députée Sara Cunial, ancienne du mouvement 5 étoiles et indépendante à présent, a lancé une virulente diatribe au parlement italien en dénonçant l’Etat profond (« Deep State »), la mafia médicale, Bilderberg, vaccin, tatouage quantique (encre invisible incrustée sous la peau permettant par exemple de faire apparaître le carnet de santé d’une personne via la caméra d’un smartphone comme l’explique le billet de LCI du 19 décembre 2019) et reconnaissance faciale juqu’à demander l’arrestation de Bill Gates pour « crime contre l’humanité » !
Bon, elle y va un peu fort sur certains points mais, au fond, elle a bien raison de balancer un grand coup de Doc Martens coquée dans la paisible fourmilière mondialiste et progressiste qui ressemble de plus en plus à une Troisième Voie (petit clin d’oeil à la foldingue du PS) façon grand Reich, selon un Nouvel Ordre Mondial très enthousiaste à vouloir le bonheur de tous, par la force si nécessaire !
Elle affirme que « le vrai objectif de tout ça est le contrôle total, la domination absolue des êtres humains, réduits à l’état de cobayes et d’esclaves« … elle n’est pas bien loin de la réalité avec le traçage des individus grâce aux portables, aux données numériques,…


Une des remarques qui m’est venue immédiatement à l’esprit en regardant cette vidéo, c’est finalement la rareté extrême de politiques, partout en Europe ou plus largement en Occident, ayant ce type de discours qui dénonce cette combine planétaire qui n’a pas de N.O.M. (hum…), combine de quelques salopards gavés de pognon et aux multiples bras armés, qu’ils soient législatifs, policiers ou éducatifs au travers de financements divers de médias ou de lieux d’enseignements. Tout le monde connait depuis fort longtemps ces grands rendez-vous que sont les rencontres de Bilderberg ou du Siècle, rassemblements de quelques centaines de fortunes et de politiques influents afin de mettre en place des stratégies leur permettant d’assoir davantage leur pouvoir et d’augmenter par la même leur profit. L’exemple type de sale trogne qui s’y pavane, en dehors de Bill Gates, et qui me vient spontanément, c’est Paul Wolfowitz qui résume a lui tout seul les éléments moteurs de la combine planétaire citée un peu plus haut. En effet, il a été dans les années 80 ambassadeur en Indonésie, doyen de l’École d’études internationales avancées de l’université Johns-Hopkins à Washington de 1994 à 2001, secrétaire adjoint de la Défense des États-Unis de 2001 à 2005 (qui a défendu le mensonge d’état que fut la propagande justifiant la guerre en Irak de Bush), président de la banque mondiale de 2005 à 2007 (avec à la clé une affaire de favoritisme avec celle qui est devenue sa compagne Shaha Riza) et… membre du comité directeur du groupe Bilderberg ! Rien que ça !
Un sacré mélange des genres qui démontre, si cela était nécessaire, l’existence des ramifications absolument étendues et puissantes d’un certain pouvoir, labélisé « démocratique », qui profite de tous les domaines pour arriver à ses fins, de la finance à l’université en passant par la politique, bien entendu !
Et, si là, certains me rangent dans la case « complotiste » paranoïaque alors c’est que leur état mental est bien atteint et/ou que leur naïveté est sans limite !
Ensuite, l’autre remarque que je me suis faite, c’est que cette parlementaire italienne utilise une tribune nationale pour balancer quelques salades dans son argumentaire qui dessert un poil sa cause. D’ailleurs, dans l’article de l’AFP du 20 mai 2020 (au passage, je regrette que cet article soit classé dans la catégorie « fact cheking » et pas celle de « vérification des faits »… pour une agence FRANÇAISE, c’est tout de même lamentable !), rédigé par Rémi Banet et Ladka Mortkowitz, nous apprenons que cinq affirmations sont fausses ou infondées, et les auteurs nous en amènent les preuves que ce soit à propos du souhait de Gates de réduire la population mondiale (ce ne serait pas un mal dans les pays africains et orientaux !) ou de stériliser les femmes africaines.
Même si globalement, elle dénonce des procédés contestables et elle pointe du doigt des manoeuvres qui commencent largement à nous courir sur le haricot, elle développe son raisonnement en évoquant, je suis persuadé par manque de réflexion et d’informations en ce qui la concerne, certaines informations mensongères (« fake niouzes » pour faire plaisir à l’AFP…) que beaucoup d’auditeurs vont prendre pour argent comptant.
Et c’est là où je veux en venir, c’est que bien d’autres députés ou présidents de tel groupe politique ou tel groupe financier, de France et de Navarre, n’hésitent pas eux aussi à affirmer, avec culot parfois, souvent sans vergogne mais toujours en conscience, bon nombre d’affabulations qui ne sont jamais vérifiées et qu’une majorité d’électeurs prend pour argent comptant.
C’est le « propre » de la politique me direz-vous !… Pour ma part, je dirais que c’est le « sale » côté des affaires de la Cité !
Jugement extrême mais avec des parcelles de vérité.
extrême… je ne trouve pas ! Un peu abusif parfois (avec quelques fausses informations) mais généré par une saine colère et reflétant bien un ras-le-bol général de la majorité silencieuse depuis trop longtemps étouffé.