L’air de rien, tranquillement, sans à-coup, dans les brumes indistinctes d’un crépuscule blafard, la « Droite Républicaine », comme ils disent, se fait éjecter du jeu démocratique. L’ami Culbuto, sur un coup de génie passé un peu inaperçu, l’avait bien annoncé: « le changement c’est maintenant »! Un visionnaire, le mec: après avoir détruit son Parti Socialiste, ce dont la postérité lui saura gré un jour ou l’autre, il assiste, plus ou moins goguenard et sarcastique, au naufrage des vieux frères ennemis, « Les Républicains » ou « Les Ripoublicons » si vous préférez. Un vrai désastre! Les pauvres, ils s’y voyaient déjà! Et ceux, genre Ciotti, qui s’étaient gourés de canasson, s’empressaient de récupérer le bon ticket afin de transférer leur mise sur l’outsider arrivé premier au poteau. En fait de poteau, il s’agissait de celui d’exécution… « I lictor, adliga ad palum! » (1) comme on disait dans les grammaires latines de mon enfance, en cinquième, voilà près…
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