Un canon pour les vignerons

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Après mon petit montage « 100% français » que j’ai réalisé par nostalgie de mon grand-père, disparu en 1989, qui était vigneron (et surtout musicien, un sacré joueur de saxophone) et parce que j’ai une réelle passion pour le vin, ce produit si typique de notre nation, avec un connotation tellement enracinée, je me devais d’y aller avec mon coup de gueule (pour changer…).

Dans les années 90, ma grand-mère a été poussée à arracher toutes ses vignes car, étant seule et le faisant faire par des tiers, la culture de nos pieds de vignes devenait un problème, entraînant des pertes financières (le prix de revient étant trop faible par rapport aux dépenses !).

Ainsi, un peu partout en France, l’arrachage subventionné a pris de l’ampleur depuis plus de vingt ans et modifie considérablement le paysage français. Malheureusement…

pegairolles-de-l-escaletteJe circule beaucoup toute l’année, que ce soit avec ma moitié et les enfants pour rendre visite à nos familles dans l’Hérault (près de Pégairolles-de-l’Escalette , ci-contre, où est élaboré un vin des plus corrects) et l’Aude ou que ce soit pour mes désignations d’arbitrages au quatre coins du Languedoc, et je suis très triste d’être le témoin impuissant du sérieux bouleversement que subit ma région, le territoire de nos pères et de nos mères qui l’ont façonné avec tellement de passion et d’application.

Ainsi, dans un article de César Compadre paru dans le SudOuest du 6 décembre 2011, intitulé « En dix ans, le vignoble français a perdu 11 % de sa surface », le constat est sans appel : « Un vaste recensement a été mené dans le monde agricole hexagonal en 2010. Et, depuis quelques semaines, les premiers résultats (encore provisoires) commencent à tomber. Pour la viticulture, un bilan global vient d’être publié (1).

Il indique que notre pays – plus grand producteur mondial de vin avec l’Italie – compte désormais 788 700 hectares de vignes. Soit 11 % de moins qu’en 2000. Ce recul des surfaces est particulièrement sensible dans la vallée du Rhône et en Provence, mais surtout en Languedoc-Roussillon. Dans cette « mer de vin », vaste comme trois fois le Bordelais, les arrachages (subventionnés) sont sévères depuis des années. La crise viticole se lit également à travers cet indicateur : des vins ne se vendent plus, et les parcelles qui les portent sont détruites, souvent la mort dans l’âme, par le vigneron. »graphique-1

C’est encore plus flagrant sur ce document ci-contre, celui de la France viticole illustrant les surfaces consacrées à cette culture depuis deux siècles.

(source : Marcel Lachiver, Cervin, Onivins, RGA dans La géohistoire de l’espace viticole français sur deux siècles (1808-2010) – Espacetemps.net)

Le responsable de cette dégringolade de la production nationale est bien évidemment une diminution drastique de la consommation de vin en France depuis des décennies à la suite de campagnes de prévention de l’alcoolisme, de lois liberticides et d’un matraquage médiatique culpabilisateur à grand coup de subventions ministérielles.

En 55 ans, la consommation de vin en France a chuté de plus de 50% pour passer de 100L/an/hab. en 1960 à 42 l/an/hab. en 2015 !

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(source : Consommation de vin en France 2015 – filière Champagne du Crédit Agricole – 10 novembre 2015)

Au delà de l’aspect médical et de santé publique, il y a aussi plus insidieusement, une perte d’un volet de notre identité nationale en terme d’habitude alimentaire, submergés que nous sommes par le style fast-food amerloque et ses boissons gazeuses incontournables, sans parler du du manque de temps pour se poser et manger, souvent par fainéantise.

En effet, force est de constater que la consommation de vin est bel et bien culturel. Il s’agit là d’un marqueur de la civilisation occidentale comme le prouve la partie gauche de cette infographie avec le continent européen ayant la part belle en terme de consommation de vin (plus de 60% bien que la tendance soit à la baisse) et avec le top 10 des pays exportateurs qui sont tous historiquement de culture occidentale.

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Une étude très complète et intéressante par François Legouy, intitulée La géohistoire de l’espace viticole français sur deux siècles (1808-2010) parue le 17 février 2014 sur Espacetemps.net confirme cet enracinement de la culture viticole dans notre pays mais dénonce en même temps la dynamique négative des espaces viticole français.

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On nous explique que « la carte de la France viticole en 2010 permet de faire le point sur ce que représentent les espaces viticoles à l’échelle communale, mais dans une représentation peu classique. Si certains vignobles (Champagne, Alsace, Languedoc, Bourgogne par exemple) sont facilement reconnaissables, d’autres déterminent des taches plus composites, criblées d’espaces vides de vignes. »

On distingue « les vignobles « intérieurs » (Legouy 2012) de la moitié orientale de la France, souvent en position d’abri dans les grandes vallées fluviales (Centre-Val de Loire), les escarpements faillés en rebord du Massif central (Vallée du Rhône, et des Vosges (Alsace)), les reliefs de cuestas (Champagne, Lorraine, Chablis, Sancerre…), les vallées montagnardes (Durance, Sillon alpin, Allier…), les vignobles « atlantiques » (ibid.) de la moitié occidentale sont eux aussi centrés sur les grandes vallées, mais ont tendance à s’élargir aux affluents et à déborder largement sur les bas plateaux voisins (vignobles de Bordeaux, de Dordogne, du Lot, du Tarn, de la vallée de la Loire à l’aval) et les vignobles méditerranéens « historiques » (ibid.) qui sont largement implantés le long de la plaine littorale, des plaines intérieures, des basses vallées fluviales (Aude, Rhône, Gard…). »

 

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Dans mon pays d’Oc, on parle donc de « vignobles historiques »… normal avec le bassin culturel gréco-latin… vous savez bien, cette culture ancestrale que l’on essaie par tous les moyens d’oublier (option latin abandonnée, philosophes antiques remplacées par des Boobas ou des Grand corps malade,…).

Malgré l’Histoire, malgré des traditions tenaces, le déclin s’est amorcé, nous le disions et une autre carte (ci-contre) des plus explicites nous indique les zones où les diminutions des espaces viticoles depuis 1958 sont les plus spectaculaires, en terme d’étendue mais aussi d’amplitude de variation.

« Cette carte montre très clairement une dynamique majoritairement dégressive avec des pertes parfois totales en surface, notamment dans la partie septentrionale, dans un bon quart nord-oriental, sur les marges des montagnes et dans les Landes. Les vignobles atlantiques secondaires ont perdu entre la moitié et la totalité de leurs surfaces. Dans le midi méditerranéen, les pertes ont été d’au plus 50 % sauf dans les Alpes Maritimes et de Haute-Provence où elles ont été plus conséquentes.

[…] Les vignobles méridionaux d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées semblent complètement émiettés. D’une manière générale, cette carte dessine un processus accéléré de déviticolisation gagnant les espaces viticoles français (43 % de perte des surfaces entre 1958 et 2010), en raison de la crise économique qui secoue l’ensemble de la filière, avec une accélération depuis l’an 2000 (Legouy 2008). »

À ces phénomènes illustrés précédemment s’ajoute l’abandon de terres viticoles qui sont cédés à des propriétaires étrangers, nous ôtant ainsi le contrôle de nos ressources, grignotant petit à petit notre indépendance alimentaire sous prétexte des lois du marché et d’un système mondialiste dominant.

Sur le site de France3 Aquitaine, dans un billet publié par Jean-Pierre Stahl le 19 février 2015 , on peut lire qu’« avec Château Renon en AOC Cadillac, le nombre de propriétés viticoles achetées par les Chinois a dépassé le nombre symbolique de 100 châteaux. Le mouvement se poursuit avec Li Lijuan agent immobilier chinoise installée dans le Bordelais.

On explique aux vilains xénophobes soucieux de protéger le patrimoine viticole de la nation que l’acquisition par des étrangers, grâce à un système monétaire et économique les avantageant et pénalisant de potentiels repreneurs locaux, qu’ « on est ravi que les Chinois continuent de s’intéresser au vignoble bordelais, très heureux de ces investissements, Bordeaux s’est toujours construit avec des gens venant de l’extérieur, ça ne représente toujours qu’entre 1 et 2% des ha de vignes. » comme le précise Laurent Gapenne, Président de la Fédération des Grands vins de Bordeaux.

Mais que ce soit 1% ou 20%, peu importe, vous bradez la terre de nos ancêtres plutôt que d’aider des locaux à perpétuer leurs traditions et tout cela au nom du fric avec la complicité d’un système économique mortifère pour les peuples et leurs cultures traditionnelles.

Ces acquisitions qui se font sans trop de publicité, en douce, ne se font pas toujours de manière bien nette, à l’image du système économique mondial puisque il est à noter que : « Toutefois parmi tous ces châteaux achetés, une affaire a éclaté courant 2014, certains auraient été acquis avec des fonds publics chinois, une enquête est en cours. Une fois encore, une fois l’orage passé, les ventes reprendront de plus bel. C’est d’ailleurs le cas en 2015, après une brève accalmie en 2014. »

Bref…

Ce qui est valable pour le vin l’est aussi pour toutes les terres agricoles.

Ainsi, dans un billet de FranceInfo du 6 mai 2016 au titre alarmant « Achat de terres agricoles par des Chinois : un « danger » pour notre « autonomie alimentaire » (les guillemets au terme danger sont d’origine, vous remarquerez les pincettes politiquement correctes pour ne pas passer pour d’affreux xénophobes en herbe), la rédaction de ce média gauchiste est bien obligée d’admettre que le principe de la mondialisation, de la globalisation a ses limites qui sentent horriblement l’entre-soi de la souveraineté… « Le rachat de terres agricoles françaises par des fonds de gestion chinois est « un danger pour l’autonomie et la souveraineté alimentaire de la France » a réagi sur France Info ce vendredi matin, Thierry Pouch, expert en géopolitique agricole et membre de l’assemblée permanente des chambres d’agriculture.

Ce sont près 1.700 hectares de cultures de céréales qui ont été rachetés dans le Berry par un consortium chinois l’an dernier, ce qui suscite, à raison selon Thierry Pouch, l’inquiétude des agriculteurs locaux et des autorités françaises. « Le danger, a expliqué l’expert, est que ces groupes rachètent les terres en France pour diversifier la production chinoise car cela pourrait avoir des conséquences importantes sur la vie locale. »

Il faut donc consommer pour aider, pour soutenir nos agriculteurs, nos viticulteurs et maintenir ainsi des paysages pittoresques faisant rêver le monde entier.

À vos verres, citoyens ! Formés vos bataillons, buvez, buvez qu’un nectar pur abreuve vos gosiers !

Mais avec modération.. ou pas !

Privilégiez surtout les bonnes boissons naturelles ! Puisqu’on vous le dit !!…

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19 réflexions sur “Un canon pour les vignerons

  1. passionnant ! du début à la fin. ça m a fait penser à mon Aveyron, là où nous fumes l’an dernier. Peut etre n y a tu pas fait attention mais entre St Rome et la maison on aperçoit les vestiges des vignes, il y en avait partout, absolument partout; En 70 ans, elles ont disparu à 95% et avec tout un savoir faire, des traditions, et la piquerate qui finalement se laissait boire et qui était sur toutes les tables. Triste. Aujourd’hui, je peux parier que 99% du vin qui est bu en Aveyron vient d ailleurs.

    1. Merci beaucoup pour ton compliment !
      J’ai eu à un moment donné une pensée pour ce fameux repas aveyronnais au cours duquel nous avions dégusté de bons crus.
      Effectivement, je n’ai pas trop fait attention à la présence de plus en plus rare de vignes de ce côté des Midi-Pyrénées mais cela ne m’étonne guère puisque le phénomène est national avec, en plus de la baisse de consommation, un désertification rural liée à un mode de vie urbain trop éloigné des valeurs du terroir et du maintien des traditions (traditions paysagères comprises).
      De nombreux vins provenant du bordelais sont mélangés avec des surplus du Languedoc donc le vin bu en Aveyron est sûrement languedocien voire argentin… 😉

  2. Admirable article merci. Vous avez raison de sonner l’alarme, il faut absolument réagir et, pour une fois, je ne plaisante pas.
    Je pense qu’il conviendrait de rappeler haut et fort cette citation du grand Pasteur :  » Le vin est la plus saine et la plus hygiénique des boissons ».
    Et merde pour tous les pisse-vinaigre qui préfèrent cette saloperie de Coca-cola!
    Amitiés.

    1. Merci cher Nouratin !
      Très heureux de votre visite et que cela vous ait plu.
      Je suis très peiné et énervé d’assister à ce délabrement tant culturel que naturel, et vous avez raison, il faut faire quelque chose comme éviter d’acheter des vins étrangers ou privilégier des producteurs locaux non associés à des investisseurs étrangers par exemples.
      Pour ce qui est des boissons gazeuses sucrées, je vous avouerai que j’en bois parfois l’été mais pas en grande quantité, leur préférant maintenant les eaux gazeuses (parfois avec du sirop).
      Amitiés.

  3. Concernant la chute de la consommation de vin (surtout à partir des années 80), il serait intéressant de connaître les classes d’âge concernées, puis de corréler le tout avec les chiffres de la consommation de cannabis depuis ces mêmes années dans notre pays.

    1. Très juste Anton !
      Les questions des classes d’âges concernées et de l’usage de stupéfiants exotiques méritent d’être posées.
      Cette consommation de cannabis fait partie de l’américanisation de notre société depuis les années 70 (mouvement hippie).
      Le français avant ne fumait pas de joints mais consommait plutôt des produits comme l’absinthe ou l’opium (tient encore un produit étranger importé et qui a fait beaucoup de ravage au sein du peuple occidental !).
      Dans les années 80, l’américanisation s’est poursuivie avec l’invasion des fast-food, du hip-hop, du jean, du multikulti,…

  4. En vallée du Rhône, si les surfaces diminuent, la qualité et le chiffre d’affaires augmentent. Les prix à l’hectare en AOC atteignent des sommets.
    Il y a quelques années j’étais en Australie. Les viticulteurs ont de magnifiques batiments pour vendre leur vin, avec parc floral, restaurant, et prix supérieurs aux notres … Ici c’est moche, un magasin style salle polyvalente, un parking goudronné vaguement ombragé par des acacias, une vingtaine de ceps en démonstration …

    1. Bonjour DS,
      effectivement, comme dans la vallée du Rhône apparemment, ici en Languedoc, beaucoup de caves ne se dotent pas de devantures commerciales formidables (par manque de moyens je suppose, plus que par « je m’enfoutisme »).
      Partout, la qualité augmente aussi mais la quantité reste la problématique majeure par rapport à la consommation d’où l’élaboration de vins gazeux, de vins à 4° pour le public féminin, des vins en canette,…L’Australie, l’Afrique du Sud ou la Californie font de bons vins. Tant mieux pour eux mais qu’ils se les gardent ! Favorisons l’achat de vins locaux et consommons d’avantage (sans trop exagéré) et vous verrez que les bâtiments d’exposition auront une autre allure comme ceux des blanquettes de Limoux ou de la clairette à Die.

      1. J’ai vécu 2 ans à Adelaide (région des doit-disant meilleurs vins d’Australie), et maintenant je vis en Californie près de SF. Résultat? Je n’achète plus que des Chinon, Cahors et autres Corbières d’importation (pas si cher que ça en plus).

        Pourquoi? Tout simplement parce que je n’en pouvais plus de tous ces jus de raisins australiens et californiens. Loin de moi l’idée de dire que leurs vins sont mauvais, ils sont meme plutôt de bonne qualité niveau alcool, mais ils n’ont aucune âme, aucune personnalité, on sent clairement qu’il manque l’aspect terroir qui caractérise tellement les vins français et italiens. Toujours ce meme goût uniforme de raisin, c’est leur idéal. A force il n’y a plus que de la lassitude et plus aucun plaisir de dégustation.

        Une fois, en Australie, un vendeur de vin m’a demandé quel raisin composait un bordeaux qu’il vendait (bravo le connaisseur…). J’ai du expliquer qu’en France on ne classe pas les vins par cépages mais par terroir. Personne ne comprend ça là bas. On construit des universités pour étudier comment produire le meilleur Syrah possible, mais on ne se pose pas la question de savoir comment faire parler une terre ni chercher ce qu’elle pourrait bien exprimer. De toute façon, les autraliens ne consomment pas le vin comme les francais. Là bas on boit du vin dans des parties ou des pubs bruyants et dégueulasses comme ce serait de la bière ou des cocktails. Au restaurant plus d’un serveur était surpris qu’on commande une bouteille. J’en ai meme vu mettre des glaçons dans leur vin rouge …

      2. Bonsoir Boudoir,
        merci pour votre témoignage qui conforte mon sentiment quant à mon analyse.
        J’ai ressenti la même chose lorsque je suis allé aux USA (côte est seulement) que ce soit dans le Vermont ou en Caroline du Nord, le constat quant à l’uniformisation des saveurs que ce soit pour leurs fromages aseptisés ou, comme vous le signalez, pour le vin.
        L’absence d’âme, d’histoire de la terre où ils cultivent leurs pieds de vigne sont des facteurs essentiels par rapport à la qualité finale de leurs produits.
        Effectivement, il ne faut pas confondre cépages et terroir !!! Un Syrah ou un Sauvignon ne donnera pas le même vin au final selon un croissance sur un coteau adret ou ubac, selon le bassin versant, selon la qualité du sol (plus ou moins sableux),… d’où des domaines différents, des terroirs variés et une richesse viticole indéniable.
        Pour les glaçons dans le vin, même en France, je commence à voir de trop nombreux adultes en mettre dan le vin rouge !!!… Misère…

  5. ça me rappelle mon père, qui faisait venir son vin en tonneaux et le mettait en bouteilles dans la cave, avec mes frères nous devions préparer les bouteilles, avec les vapeurs d’alcool pendant que la mise en bouteilles se faisait, on remontaient un peu givrés…aujourd’hui, mon vieux serait devant les assistantes sociales pour maltraitance…aujourd’hui, on ne verrait plus un tel scandale….lol….il disait qu’il était un bon citoyen parce qu’il buvait les excédents ..mon père buvait juste ce qu’il fallait pour être en bonne forme, pompier de Paris, il se devait d’être sobre bien évidement !
    ton article est vraiment intéressant

    1. Bonjour Danielle,
      merci pour ta visite et ton compliment.
      Quand tu penses que les lozériens qui travaillaient en maçonnerie ou au champ buvait entre deux à trois litres par jour pour certains, ton père était un sobre et patriote en plus (il buvait pour le commerce viticole et en plus il était pompier) ! 😉
      Le coup de la maltraitante est pas mal !! Tu as malheureusement raison avec la fragilisation ridicule du mental français…
      Ces souvenirs que tu évoques sont beaux et je fais tout (faire la charcuterie en famille, distiller de l’alcool chez un copain qui a un alambic,…) pour que mes enfants puissent écrire les mêmes choses que toi plus tard.
      On essaie de perpétuer les traditions à notre petit niveau dans l’espoir que cela fasse boule de neige.
      Bien à toi.

    1. Arf, la Turquie …
      Pour le Portugal, c’est avant ou après la finale de l’Euro 2016?

      Plaisanteries mises à part, je suis surpris que l’Espagne consomme si peu.

    1. Ma cocotte , ça fait partie du dressage de population ! ça a commencé par la ceinture de sécurité (pas de chasteté!) pour notre bien , celui des petits nenfants , Je ne suis pas contre cette ceinture d’ ailleurs mais le côté coercitif exagéré avec retrait de points sur le permis . Un permis à point qu’ il faudrait supprimer . Mais que deviendraient les centre de récupération de points ? 😉
      Salut au Buchard ! vive le vin !
      http://club-acacia.over-blog.com/article-32413614.html
      et
      http://marie.roca.over-blog.com/article-le-vin-gaulois-superbe-chant-traditionnel-de-2000-ans-120966444.html

    1. Bonjour monsieur le négociant…
      Tout dépend quelle modération vous évoquez…
      42 l/an/hab représente environ 2 verres (20 cl) par jour, 4 jours par semaine sur une année !
      Ce n’est vraiment pas grand chose…
      Quand on sait les nombreuses vertus de la consommation de vin (diminution des risques de maladies cardio-vasculaires, qualité d’anti-oxydant, réduction des problèmes érectiles chez l’homme, abaisser le risque de diabète, prévenir la démence,…), on se dit que plus de gens devraient en consommer !!!
      Ceci ferait augmenter la consommation totale de vin en France et permettrait à nos viticulteurs de perdurer dans leur activité professionnelle, et de maintenir en place notre si beau patrimoine paysager.
      Et si nous devions toujours tout faire dans le but de préserver notre santé, nous ne ferions plus grand chose (surtout pas de sport au vu du nombre de traumatismes et d’effets négatifs à long terme pour une pratique en compétition) !!

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